One Liberty Place
Architecte | |
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Construction |
1984-1987 |
Usage |
Bureaux |
Style | |
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Hauteur |
Flèche : 288 mètres Toit : 269 mètres Dernier étage : 239 mètres |
Surface |
111 483 m2 |
Étages |
61 |
Nombre dʼascenseurs |
— |
Localisation | |
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Coordonnées |
Le One Liberty Place est un gratte-ciel de bureaux situé à Philadelphie (Pennsylvanie), aux États-Unis.
Description
Le One Liberty Place est actuellement le second immeuble de Philadelphie et de Pennsylvanie, par la hauteur. Seul le Comcast Center, construit en 2008, le dépasse avec ses 297 mètres. Le bâtiment est reconnaissable à sa couleur bleutée et à la forme de sa pointe inspirée par celle du Chrysler Building à New York.
Un autre gratte-ciel similaire (avec l'antenne en moins et légèrement plus petit) a été construit en même temps à côté et achevé en 1990 : Le Two Liberty Place (258 m), l'absence de l'antenne en fait un bâtiment moins haut. Les deux bâtiments forment un complexe relié par la Liberty Place : une grande galerie marchande (70 magasins).
Le bâtiment a été vendu à Philadelphia Liberty Property, L.P pour 185 millions de dollars plus 28,2 millions pour le terrain. CIGNA, une grande compagnie d'assurance aux États-Unis qui a son siège social dans ce bâtiment.
« La malédiction de Willam Penn »
Le One Liberty Place est le premier bâtiment à rompre la règle tacite de Philadelphie qui interdit de construire des bâtiments plus hauts que la statue de William Penn (167 m), le fondateur de la ville, située sur l'hôtel de ville construit en 1901. Aujourd'hui de nombreux bâtiments ont rompu cette règle. Cependant le bâtiment ne gène pas la vue de William Penn qui regarde vers le Delaware, à l'est alors que le bâtiment est dans son dos, vers l'ouest.
Pour les habitants de Philadelphie, avoir rompu cet agrément qui veut que William Penn domine la ville est la cause des malheurs des équipes sportives de Philadelphie depuis le début de la construction du bâtiment (1984). La dernière victoire dans un championnat majeur remonte à 1983, année précédée d'un série de succès sportifs.
Cette croyance a fait l'objet d'un film en 2006 : The Curse of William Penn.