Marina Barampama

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 10 mai 2020 à 10:12 et modifiée en dernier par 185.228.229.38 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Marina Barampama est une femme politique hutu burundaise née en 1969 à Bujumbura, ancienne seconde vice-présidente du au . Barampama est membre du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie.

Biographie

Barapama a suivi des études de comptabilité.

Le , la seconde vice-présidente Alice Nzomukunda démissionne de son poste. Le parlement burundais investit Barampama en remplacement le . Au Sénat seuls 37 sénateurs sur 49 sont présents et votent par 36 voix pour[1]. À l'Assemblée nationale, les groupes du Front pour la démocratie du Burundi de l'Union pour le progrès national et du CNDD ne participent pas au vote[2]. Les groupes parlementaires UPRONA et FRODEBU ont menacé de contester la légalité de la procédure d'élection devant le conseil constitutionnel car le quorum des deux-tiers n'était pas atteint[3].

Le , sur fond de conflit au sein du CNDD-FDD entre les partisans du président Pierre Nkurunziza et du secrétaire général du CNDD-FDD Hussein Radjabu, Nkurunziza renvoie Barampama et nomme le jour même Gabriel Ntisezerana pour lui succéder[4]. Barampama, proche de Radjabu, est accusée par Nkurunziza d' « insubordination et irresponsabilité »[5].

Lien externe

Références