11e régiment d'artillerie de campagne royal bavarois

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Le 11e régiment d'artillerie de campagne royal bavarois est un régiment d'artillerie de l'armée bavaroise.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le régiment est créé le avec deux Abteilungen composées de cinq batteries sur le site de Wurtzbourg. Le personnel du régiment, le personnel de la 1re division et les 1re et 2e batteries sont repositionnés. La IIe Abteilung avec les 3e et la 4e batterie est prise du 2e régiment d'artillerie de campagne royal bavarois « Horn » (de). Ce n’est qu’en 1912 que le régiment atteindra ses six batteries.

Le régiment est d'abord logé à Wurtzbourg, dans la caserne de Faulenberg, avec le 2e régiment d'artillerie de campagne. En 1907-1908, la caserne Mainau sur la rive gauche du Main est construite au-dessous de pont Luitpold, dans laquelle le régiment s'installe au cours des prochaines années. Aujourd'hui, le IIIe Abteilung de la Bayerische Bereitschaftspolizei (de) y est hébergée.

Le régiment se mobilise le et participe aux combats à la frontière, en Lorraine et devant Nancy et Épinal. Le , le régiment est sous le commandement de la 4e division d'infanterie contre les trois divisions territoriales françaises du général Brugère, attaquant Bapaume et Albert, en position et ayant par tir infaillible, un rôle essentiel dans l'écrasement des troupes françaises. Suit la première bataille d'Ypres. Le , il y a deux canons de la 4e et 6e batterie pour la formation du 5e régiment d'artillerie de campagne de réserve. Également en mars et en , le régiment est à nouveau affecté par les prélèvements. Il reste deux armes des 1re et 3e batteries pour de nouvelles installations. Au cours de l'année, le régiment prend part à la bataille de l'Artois et combat en 1916 lors de la bataille de la Somme. De fin février à fin , le régiment de la 4e division d'infanterie est directement subordonné et reste jusqu'à la fin de la guerre dans l'artillerie de campagne de l'armée. Il participe à la guerre de position, notamment aux batailles à Messines, Cambrai et autour du mont Kemmel.

Après l'armistice de 1918, les restes du régiment rentrent à la maison. Les Ier et IIIe Abteilungen de Rimpar, le IIe Abteilung d'Estenfeld sont démobilisés pour la première fois le et le régiment dissous le . Des corps francs se forment : la 1. Volkswehr-Batterie, aussi appelée batterie Lutz, la Freiwilligen-Batterie Steinbauer et la 3. Volkswehr-Batterie. Les deux premières unités sont transférées au 23e régiment d'artillerie de la Reichswehr.

Commandement[modifier | modifier le code]

Grade Non Dates[1]
Oberstleutnant Alfred von Kesling 1 au
Oberstleutnant Ludwig Steindel au
Major Philipp Buchler au
Major Konrad Krafft von Dellmensingen au
Oberstleutnant August Usselmann au
Oberstleutnant Ludwig Seeger au
Major Konstantin Dichtel au
Oberstleutnant Emil Beckh au

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Günter Wegmann (Hrsg.), Günter Wegner: Formationsgeschichte und Stellenbesetzung der deutschen Streitkräfte 1815–1990. Teil 1: Stellenbesetzung der deutschen Heere 1815–1939. Band 3: Die Stellenbesetzung der aktiven Regimenter, Bataillone und Abteilungen von der Stiftung bzw Aufstellung au zum 26 août 1939 Kavallerie, Artillerie, Pioniere, Kraftfahr- und Fahr-Abteilungen, Panzertruppe, Verkehrstruppe und Nachrichten-Abteilungen. Biblio Verlag Osnabrück 1993 (ISBN 3-7648-2413-1) S 450.