(Cycloheptatriène)molybdène tricarbonyle

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

(Cycloheptatriène)molybdène tricarbonyle
Image illustrative de l’article (Cycloheptatriène)molybdène tricarbonyle
Structure du (cycloheptatriène)molybdène tricarbonyle
Identification
No CAS 12125-77-8
PubChem 11716002
SMILES
InChI
Apparence solide cristallisé[1]
Propriétés chimiques
Formule C10H8MoO3
Masse molaire[2] 272,13 ± 0,03 g/mol
C 44,14 %, H 2,96 %, Mo 35,26 %, O 17,64 %,
Propriétés physiques
fusion 100 à 101 °C[1]
Précautions
SGH[1]
SGH07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotique
Attention
H315, H319, H335, H302+H312+H332, P280, P312, P301+P330+P331, P302+P352, P304+P340, P332+P313 et P337+P313
NFPA 704[1]

Symbole NFPA 704.

 
Transport[1]
-
   3466   

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Le (cycloheptatriène)molybdène tricarbonyle est un complexe organomolybdène (en) de formule chimique (η6-C7H8)Mo(CO)3. Il s'agit d'un solide cristallisé rouge orangé, soluble dans les solvants apolaires, dont la molécule adopte une géométrie en tabouret de piano[3]. On peut l'obtenir par réaction thermique du cycloheptatriène C7H8 avec de l'hexacarbonyle de molybdène Mo(CO)6[4] :

C7H8 + Mo(CO)6(η6-C7H8)Mo(CO)3 + 3 CO.

Le (cycloheptatriène)molybdène tricarbonyle réagit avec les sels de trityle pour donner le complexe de cycloheptatriényle[5] :

(η6-C7H8)Mo(CO)3 + (C6H5)3C+[(η7-C7H7)Mo(CO)3]+ + (C6H5)3CH.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Fiche du composé (Cycloheptatriene)molybdenum tricarbonyl, 99%  », sur Alfa Aesar (consulté le ).
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. (de) J. D. Dunitz et Peter Pauling, « Struktur des Cycloheptatrien-molybdän-tricarbonyls, C7H8Mo(CO)3 », Helvetica Chimica Acta, vol. 43, no 7,‎ , p. 2188-2197 (DOI 10.1002/hlca.19600430744, lire en ligne)
  4. (en) F. A. Cotton, J. A. Mccleverty, J. E. White, R. B. King, A. F. Fronzaglia et M. B. Bisnette, « Cycloheptatrienemolybdenum(0) Tricarbonyl », Inorganic Syntheses, vol. 9,‎ (DOI 10.1002/9780470132401.ch32, lire en ligne)
  5. (en) Malcolm L. H. Green et Dennis K. P. Ng, « Cycloheptatriene and -enyl Complexes of the Early Transition Metals », Chemical Reviews, vol. 95, no 2,‎ , p. 439-473 (DOI 10.1021/cr00034a006, lire en ligne)