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Il a joué à nouveau avec le harpiste breton (pour la première fois en plus de 35 ans) à l'occasion du concert exceptionnel donné le 16 février 2012 à l'[[Olympia (Paris)|Olympia]] de [[Paris]] en célébration du 40ème anniversaire du concert mythique donné le 28 février 1972 dans cette même salle (dont l'enregistrement a constitué le véritable déclencheur de la carrière internationale d'Alan Stivell)
Il a joué à nouveau avec le harpiste breton (pour la première fois en plus de 35 ans) à l'occasion du concert exceptionnel donné le 16 février 2012 à l'[[Olympia (Paris)|Olympia]] de [[Paris]] en célébration du 40ème anniversaire du concert mythique donné le 28 février 1972 dans cette même salle (dont l'enregistrement a constitué le véritable déclencheur de la carrière internationale d'Alan Stivell)


== Biographie<ref name="Le mouvement folk en France"/> ==
== Biographie<ref name="Le mouvement folk en France"/>{{,}}<ref>[http://dictionary.sensagent.com/ren%C3%A9+werneer/fr-fr/ dictionary.sensagent.com / René Werneer]</ref> ==


=== Années 1970 & 1980 ===
=== Années 1970, 1980 & 1990 ===
En 1971, il tourne en duo avec son ami [[Gabriel Yacoub]]. Leur répertoire se compose de ballades et de chansons anglaises ainsi que d'airs irlandais. A la fin de l'année 1971, René, accompagné de Gabriel Yacoub, va embarquer cette fois pour l'aventure bretonne aux côtés d'[[Alan Stivell]].
En 1971, il tourne en duo avec son ami [[Gabriel Yacoub]]. Leur répertoire se compose de ballades et de chansons anglaises ainsi que d'airs irlandais. A la fin de l'année 1971, René, accompagné de Gabriel Yacoub, va embarquer cette fois pour l'aventure bretonne aux côtés d'[[Alan Stivell]].


Fin 1971, René Werneer intègre donc la formation d'Alan Stivell (où s'illustre également le guitariste [[Dan Ar Braz]]). Avec le harpise breton, il enregistrera deux albums déterminants ''Concert à l'Olympia'' (1972) et ''Chemins de Terre'' (1973) à l'origine du renouveau de la musique celtique en France. René Werneer se produira toutefois à nouveau en duo avec Gabriel Yacoub le 13 août 1972 au {{1er}} Festival pop celtique de Kertalg à [[Moëlan-sur-Mer]], festival auquel participe également Alan.
Fin 1971, René Werneer intègre donc la formation d'Alan Stivell (où s'illustre également le guitariste [[Dan Ar Braz]]). Avec le harpise breton, il enregistrera deux albums déterminants ''Concert à l'Olympia'' (1972) et ''Chemins de Terre'' (1973) à l'origine du renouveau de la musique celtique en France. René Werneer se produira toutefois à nouveau en duo avec Gabriel Yacoub le 13 août 1972 au {{1er}} Festival pop celtique de Kertalg à [[Moëlan-sur-Mer]], festival auquel participe également Alan.


Stivell s'orientant vers d'autres projets après la tournée immortalisée par le live ''E Dulenn'', dernière collaboration discographique d'avec le barde breton, René quitte la formation du harpiste en 1975 pour former le groupe YS en compagnie de [[Michel Santangeli]], Pascal Stive, Jacky Thomas (tous trois également anciens de la formation de Stivell<ref name="Madame La Frontière">[http://fp.nightfall.fr/index.php?idchoix=2657 Site "Forces parallèles" / Chroniques éclectiques / Chronique critique de l'album "Madame La Frontière" (1976) du groupe YS]</ref>) et [[Pierre Chérèze]]. YS publie son unique album ''Madame La Frontière'' l'année suivante<ref name="Madame La Frontière"/>. L'expérience est enthousiasmante et pour le moins bien accueillie, mais René n'est pas satisfait. Il quitte YS qui devient Keris puis part enregistrer son premier album solo à Londres, un album folk intitulé ''Habit de plumes'' (1977), avant d'accompagner "[[Malicorne (groupe)|Malicorne]]" sur scène pendant une petite année en remplacement de Laurent Vercambre<ref name="L'habit De Plumes">[http://fp.nightfall.fr/index.php?idchoix=2840 Site "Forces parallèles" / Chroniques éclectiques / Chronique critique de l'album "L'habit De Plumes" (1977) de René Werneer]</ref>.
Stivell s'orientant vers d'autres projets après la tournée immortalisée par le live ''E Dulenn'', dernière collaboration discographique d'avec le barde breton, René quitte la formation du harpiste en 1975 pour former le groupe YS en compagnie de [[Michel Santangeli]], Pascal Stive, Jacky Thomas (tous trois également anciens de la formation de Stivell<ref name="Madame La Frontière">[http://fp.nightfall.fr/index.php?idchoix=2657 Site "Forces parallèles" / Chroniques éclectiques / Chronique critique de l'album "Madame La Frontière" (1976) du groupe YS]</ref>) et [[Pierre Chérèze]]. YS publie son unique album ''Madame La Frontière'' l'année suivante<ref name="Madame La Frontière"/>. L'expérience est enthousiasmante et pour le moins bien accueillie, mais René n'est pas satisfait. Il souhaite abandonner la musique celte pour se consacrer à l'exploration d'un répertoire purement français. En désaccord avec les autres membres du groupe, il quitte YS qui devient Keris et, en septembre 76, rejoint [[Malicorne (groupe)|Malicorne]] sur scène en remplacement de Laurent Vercambre. L’expérience dure à peine un an.


En mai 1977, il poursuit son chemin, embarquant au passage Claude Alvarez-Pereyre, violoniste et guitariste de la formation (avant Malicorne, Claude avait été l'arrangeur, le compositeur et l'accompagnateur de François Béranger). Trois musiciens nantais, Jean-Chevalier (batterie), Claude Le Perron (basse) et Jean-Luc Chevalier (guitares), qui composaient depuis plusieurs années le groupe "Zig-Zag", d'inspiration jazz rock, rejoignent le duo : "L'Habit de Plumes" est né.
Au début des années 1980, René Werneer publie son deuxième album, ''Musiques Traditionnelles Et Savantes Pour Les Violons'' (1981)<ref name="Musiques Traditionnelles Et Savantes Pour Les Violons">[http://fp.nightfall.fr/index.php?idchoix=2975 Site "Forces parallèles" / Chroniques éclectiques / Chronique critique de l'album "Musiques Traditionnelles Et Savantes Pour Les Violons" de René Werneer]</ref>, un album exclusivement consacré au violon.


La formation sort un album en 1978 intitulé ''L'Habit de Plumes'' sous le nom du violoniste : René Werneer<ref name="L'habit De Plumes">[http://fp.nightfall.fr/index.php?idchoix=2840 Site "Forces parallèles" / Chroniques éclectiques / Chronique critique de l'album "L'habit De Plumes" (1977) de René Werneer]</ref>. Enregistré en Angleterre (à Londres) pendant l'été 1977 avec Jerry Boys, ingénieur du son des premiers albums de Steeleye Span, le microsillon, d'excellente qualité, allie les influences les plus variées : folk, pop, rock, musique traditionnelle et médiévale, se côtoient pour le plus grand bonheur de l'auditeur. Il s'agit certainement de l'un des meilleurs disques de folk français. Les morceaux, d’origine traditionnelle ont été remaniés avec beaucoup de talent. Orgues en tout genres, mystiques ou cléricaux, effets psychédéliques dignes d'un bon vieux Genesis, décharges électriques à la Malicorne, mais aussi quatuors à cordes, violons irlandais ou airs d'inspiration Renaissance joués au cromorne. Les instruments et les genres se mélangent à merveille. ''L'Habit de Plumes'' ne tombe ni dans la cacophonie, ni dans la surcharge. L'enregistrement très soigné alterne les passages électriques et acoustiques, classiques et Renaissance sans jamais altérer la beauté du chant de René. De surcroît, le choix du répertoire, issu du Québec, du pays nantais, du Poitou et d’autres provinces françaises, est excellent. S'il ne donne pas toujours dans l'originalité, il relève irrémédiablement du domaine poético-lyrique traditionnel. Un autre album de l'"Habit de plumes" (''Écoutez tous pauvres et riches'') verra le jour l'année suivante, dans le même esprit.
Après les années 1980, René quittera la scène pour se consacrer à l'enseignement.


Par la suite, au début des années 1980, René sortira encore un album en duo avec Claude Alvarez-Pereyre, consacré au violon, ''Musiques Traditionnelles Et Savantes Pour Les Violons'' (1981)<ref name="Musiques Traditionnelles Et Savantes Pour Les Violons">[http://fp.nightfall.fr/index.php?idchoix=2975 Site "Forces parallèles" / Chroniques éclectiques / Chronique critique de l'album "Musiques Traditionnelles Et Savantes Pour Les Violons" de René Werneer]</ref>.
Il participera toutefois à l'album ''Bel'' (1990) de Gabriel Yacoub aux arrangements sur deux titres ('Bon an, mal an' & 'Je serai ta lune') et avec son quatuor "La Réjouissance Française" comprenant, outre lui-même au violon, François Cosic au violon, Philippe Hoclet à l'alto & Dominique Puchard au violoncelle<ref>[http://www.gabrielyacoub.com/fr/disque/credits.php?idAlbum=5 Site officiel de Gabriel Yacoub / Prod / Crédits de l'album "Bel" (1990)]</ref>.

Il revient à la musique irlandaise – et plus particulièrement dans le répertoire de Michael Coleman – en se produisant au début des années 1980 dans plusieurs concerts et festivals accompagné à la guitare par Alem Alquier (qu'on retrouvera pus tard en duo avec Paddy Le Mercier). Il participera aussi à l'album de Catherine Ribeiro "La Déboussole" signant d'ailleurs la composition du titre 'Voyage au fond de l'amour'.

Il participera également en 1990 à l'album ''Bel'' de son ami Gabriel Yacoub avec son quatuor à cordes "La réjouissance française" comprenant, outre lui-même au violon, François Cosic au violon, Philippe Hoclet à l'alto & Dominique Puchard au violoncelle<ref>[http://www.gabrielyacoub.com/fr/disque/credits.php?idAlbum=5 Site officiel de Gabriel Yacoub / Prod / Crédits de l'album "Bel" (1990)]</ref> (et réalisera les arrangements sur deux titres : 'Bon an, mal an' & 'Je serai ta lune') avant de quitter la scène et de se consacrer uniquement à l'enseignement..


=== Années 2010 ===
=== Années 2010 ===

Version du 18 février 2012 à 02:37

René Werneer est un violoniste d'origine flamande de formation classique[1]. Il est surtout connu pour avoir participer dans la première moitié des années 1970 à la première formation d'Alan Stivell à l'origine du renouveau de la musique celtique.

Il a joué à nouveau avec le harpiste breton (pour la première fois en plus de 35 ans) à l'occasion du concert exceptionnel donné le 16 février 2012 à l'Olympia de Paris en célébration du 40ème anniversaire du concert mythique donné le 28 février 1972 dans cette même salle (dont l'enregistrement a constitué le véritable déclencheur de la carrière internationale d'Alan Stivell)

Biographie[1],[2]

Années 1970, 1980 & 1990

En 1971, il tourne en duo avec son ami Gabriel Yacoub. Leur répertoire se compose de ballades et de chansons anglaises ainsi que d'airs irlandais. A la fin de l'année 1971, René, accompagné de Gabriel Yacoub, va embarquer cette fois pour l'aventure bretonne aux côtés d'Alan Stivell.

Fin 1971, René Werneer intègre donc la formation d'Alan Stivell (où s'illustre également le guitariste Dan Ar Braz). Avec le harpise breton, il enregistrera deux albums déterminants Concert à l'Olympia (1972) et Chemins de Terre (1973) à l'origine du renouveau de la musique celtique en France. René Werneer se produira toutefois à nouveau en duo avec Gabriel Yacoub le 13 août 1972 au 1er Festival pop celtique de Kertalg à Moëlan-sur-Mer, festival auquel participe également Alan.

Stivell s'orientant vers d'autres projets après la tournée immortalisée par le live E Dulenn, dernière collaboration discographique d'avec le barde breton, René quitte la formation du harpiste en 1975 pour former le groupe YS en compagnie de Michel Santangeli, Pascal Stive, Jacky Thomas (tous trois également anciens de la formation de Stivell[3]) et Pierre Chérèze. YS publie son unique album Madame La Frontière l'année suivante[3]. L'expérience est enthousiasmante et pour le moins bien accueillie, mais René n'est pas satisfait. Il souhaite abandonner la musique celte pour se consacrer à l'exploration d'un répertoire purement français. En désaccord avec les autres membres du groupe, il quitte YS qui devient Keris et, en septembre 76, rejoint Malicorne sur scène en remplacement de Laurent Vercambre. L’expérience dure à peine un an.

En mai 1977, il poursuit son chemin, embarquant au passage Claude Alvarez-Pereyre, violoniste et guitariste de la formation (avant Malicorne, Claude avait été l'arrangeur, le compositeur et l'accompagnateur de François Béranger). Trois musiciens nantais, Jean-Chevalier (batterie), Claude Le Perron (basse) et Jean-Luc Chevalier (guitares), qui composaient depuis plusieurs années le groupe "Zig-Zag", d'inspiration jazz rock, rejoignent le duo : "L'Habit de Plumes" est né.

La formation sort un album en 1978 intitulé L'Habit de Plumes sous le nom du violoniste : René Werneer[4]. Enregistré en Angleterre (à Londres) pendant l'été 1977 avec Jerry Boys, ingénieur du son des premiers albums de Steeleye Span, le microsillon, d'excellente qualité, allie les influences les plus variées : folk, pop, rock, musique traditionnelle et médiévale, se côtoient pour le plus grand bonheur de l'auditeur. Il s'agit certainement de l'un des meilleurs disques de folk français. Les morceaux, d’origine traditionnelle ont été remaniés avec beaucoup de talent. Orgues en tout genres, mystiques ou cléricaux, effets psychédéliques dignes d'un bon vieux Genesis, décharges électriques à la Malicorne, mais aussi quatuors à cordes, violons irlandais ou airs d'inspiration Renaissance joués au cromorne. Les instruments et les genres se mélangent à merveille. L'Habit de Plumes ne tombe ni dans la cacophonie, ni dans la surcharge. L'enregistrement très soigné alterne les passages électriques et acoustiques, classiques et Renaissance sans jamais altérer la beauté du chant de René. De surcroît, le choix du répertoire, issu du Québec, du pays nantais, du Poitou et d’autres provinces françaises, est excellent. S'il ne donne pas toujours dans l'originalité, il relève irrémédiablement du domaine poético-lyrique traditionnel. Un autre album de l'"Habit de plumes" (Écoutez tous pauvres et riches) verra le jour l'année suivante, dans le même esprit.

Par la suite, au début des années 1980, René sortira encore un album en duo avec Claude Alvarez-Pereyre, consacré au violon, Musiques Traditionnelles Et Savantes Pour Les Violons (1981)[5].

Il revient à la musique irlandaise – et plus particulièrement dans le répertoire de Michael Coleman – en se produisant au début des années 1980 dans plusieurs concerts et festivals accompagné à la guitare par Alem Alquier (qu'on retrouvera pus tard en duo avec Paddy Le Mercier). Il participera aussi à l'album de Catherine Ribeiro "La Déboussole" signant d'ailleurs la composition du titre 'Voyage au fond de l'amour'.

Il participera également en 1990 à l'album Bel de son ami Gabriel Yacoub avec son quatuor à cordes "La réjouissance française" comprenant, outre lui-même au violon, François Cosic au violon, Philippe Hoclet à l'alto & Dominique Puchard au violoncelle[6] (et réalisera les arrangements sur deux titres : 'Bon an, mal an' & 'Je serai ta lune') avant de quitter la scène et de se consacrer uniquement à l'enseignement..

Années 2010

Le 16 février 2012, René Werneer participe en invité spécial au concert exceptionnel donné par Alan Stivell à l'Olympia en compagnie du guitariste breton Dan Ar Braz (également ancien membre de la formation de Stivell), de la chanteuse bretonne Nolwenn Leroy et du bagad breton Quic-en-Groigne de Saint-Malo[7].

Discographie

Albums solo

  • 1977 : Habit de plumes[4]
  • 1978 : Écoutez tous pauvres et riches (album signé "René Werneer/Habit de plumes")
  • 1981 : Musiques Traditionnelles Et Savantes Pour Les Violons[5]
  • 1972 : À l'Olympia (Olympia Concert) (album live comprenant exclusivement des titres inédits jamais édités auparavant en version studio)
  • 1973 : Chemins de Terre (album studio)
  • 1974 : E Langonned (À Langonnet) (album studio - René participe à un seul titre, celui qui ouvre l'album : 'E Parrez Langonned')
  • 1975 : E Dulenn (Live In Dublin) (album live comprenant exclusivement des titres inédits jamais édités auparavant en version studio)

Au sein de YS

Notes et références