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Version du 2 janvier 2017 à 15:15
Teresita Castillo, connue sous le nom de Soeur Teresing (-) est une laïque philippine, qui fut une novice carmélite. Elle connue pour avoir rapporté être la témoin des apparitions de la Vierge Marie à Lipa (Philippines) en 1948.
Ces apparitions ont fait l'objet de controverses. Un premier rapport d'enquête en 1951 a été signé par 6 évêques catholiques et a déclaré les apparitions de Lipa comme "non surnaturelles". Cependant, un évêque s'est ensuite rétracté sur son lit de mort et une nouvelle enquête a été ouverte en 1991. L'Église catholique donne son approbation, le 12 septembre 2015, par un décret de Mgr Ramón Cabrera Argüelles, archevêque de Lipa. Le sanctuaire construit près du lieu des apparitions est l'un des plus fréquentés des Philippines.
Le , la Congrégation pour la doctrine de la foi publie un décret rejetant la reconnaissance officielle des apparitions et annulant toutes décisions précédentes. Teresita décède le à Lipa, âgée de 89 ans.
Biographie
Enfance
Teresita Castillo est née le 4 juillet 1927, dans une famille instruite et religieuse. Elle est la dernière d'une fratrie de sept enfants. Son père, Modesto Castillo, juge de profession, fut le gouverneur de la province de Batangas de 1922 à 1930.
Âgée de 21 ans, l'appel à la vie religieuse la pousse à entrer au Carmel de Lipa, contre l'avis de ses parents, qui s'opposaient à ce qu'elle devienne religieuse. Malgré les menaces de sa famille, Teresita reste au Carmel.
Apparitions de Notre-Dame de Lipa
Elle témoignera d'une dizaine d'apparitions de la Vierge Marie du 12 septembre au 12 novembre 1948[1]. Au cours d'une des apparitions, des pétales de fleurs rouges, oranges et jaunes (ramassés et toujours conservés aujourd'hui) sont « tombés du ciel » en pluie sous les yeux de l’évêque et des religieuses carmélites du couvent[2].
Même si des guérisons en lien avec les apparitions et les pétales de rose sont rapportées[3]. , Teresita, sous la pression de l'archevêché n'a malheureusement pas pu continuer son noviciat. La supérieure a été déplacée. L'interdiction de faire sortir ou donner des pétales à quiconque est ordonnée. .
Un premier rapport de six évêques en 1951 ne confirmait pas le caractère surnaturel des phénomènes[4]. L'un des évêques ayant changé d'avis sur son lit de mort, une nouvelle enquête a été ouverte en 1991. Le , les apparitions ont été officiellement reconnues par Monseigneur Ramon Cabrera Argüelles[1].
Mais le , la Congrégation pour la doctrine de la foi publie un décret estimant que les apparitions de la Vierge à Lipa « ne sont pas authentiques ». En conséquent, le Vaticant exige la dissolution « immédiate » de toute commission étudiant encore la question. Mgr Argüelles a indiqué qu’il ne ferait pas appel de ce jugement[5],[6].
Fin de vie
Le rapport négatif sur les apparitions en 1951 amène une série de mesures de la part de l’Église : la carmélite est expulsée du couvent, l'évêque et Mère Prieure du Carmel sont déchargés de leur fonction[7].
Teresita mène ensuite une vie très discrète, plongée dans le silence. Ses apparitions en public sont très rares. La plus dernière ayant eu lieu à l'occasion de la reconnaissance officielle des apparitions, en septembre 2015[8].
Le couvent des Carmélites de Lipa sur le site des apparitions est aujourd'hui l'un des principaux lieux de pèlerinage aux Philippines.
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Teresita Castillo » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
- « Je suis Marie, médiatrice de toutes grâces », Alteia, (lire en ligne).
- Villanueva y Madrid 1949, p. 7, 22, 23. (lire en ligne).
- Villanueva y Madrid 1949, p. 48, 51. (lire en ligne).
- (en) « A Short History of the Apparition at Lipa of Mary, Mediatrix of All Grace », sur Mary Mediatrix of all graces Parish, marymediatrixofallgrace.com (consulté le ).
- Céline Hoyeau, « Le Vatican clôt le dossier des apparitions présumées de Lipa, aux Philippines », La Croix, (lire en ligne).
- « Les apparitions présumées de Lipa déclarées « inauthentiques » », Eglise d'Asie, (lire en ligne).
- Sr Céline Gutierrez, ocd, « Une croisière pèlerinage / A Lipa : Philippines », pages.infinit.net (consulté le ).
- Reconnaissance par l'évêque du lieu annulée l'année suivante par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
- (en) « Lipa, Philippines (1948) », sur Miracle hunter, miraclehunter.com (consulté le ).
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- (en) Francisco Villanueva y Madrid, The Wonders of Lipa, Grand Avenue Book Store, , 82 p. (lire en ligne).
Liens externes
- Site officiel du sanctaire de Notre-Dame de Lipa.