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Histoire[modifier | modifier le code]

Royaume de Bouna : création et organisation[modifier | modifier le code]

La ville de Bouna est créée au XVIe siècle[1], à la fois la capitale du royaume koulango et une cité-marchande[2] insérée dans les réseaux commerciaux de l’Afrique de l’Ouest, profitant notamment de l’accroissement des échanges d’or entre Afrique et Europe[1].

Le royaume de Bouna, à la tête duquel se trouve le roi de Bouna (Buna-masa), est divisé en provinces dirigées par un membre de l'aristocratie mais qui ne se transmet pas forcément de façon héréditaire[2]. Toutefois, cette aristocratie est issue de la famille royale composée de trois branches qui correspondent aux trois principaux quartiers de Bouna. Tous les membres de la famille royale se considèrent comme les descendants du fondateur mythique de Bouna, Bounkani[1].

Chute du royaume de Bouna[modifier | modifier le code]

À la fin des années 1880, Bouna s’est trouvée confrontée simultanément aux empires coloniaux français, anglais et aux forces armées dirigées par Samory Touré. Celles-ci s’emparèrent de Bouna et pillèrent la ville en décembre 1896. Cette attaque mit fin au pouvoir politique et économique autonome du royaume koulango[1].

La population de Bouna et des alentours s'effondra. La ville passa d’environ dix mille habitants avant le conflit à mille habitants au plus en 1904[1].

La cité-État intégra l’Afrique-occidentale française (AOF) à la suite des accords signés entre la France et le Royaume-Uni en juin 1898[1]. La monarchie koulango ne s'en remit jamais, et plus largement la ville, qui périclita, comme Kong à la même époque[1].

La faiblesse des structures sociales autochtones qui en résulta poussa progressivement le colonisateur français à s’allier avec un autre groupe, les migrants lobi[1]. Cette migration était en grande partie la conséquence d'une sévère répression menée par le colonisateur en pays lobi, dans l'actuel Burkina Faso, contre cette communauté qui lui résistait[1]. Parallèlement, il était économiquement nécessaire d’encourager l’installation de migrants lobi, étant donné le dépeuplement de Bouna après l’invasion de Samory.

Sans autorité autochtone capable de les contrôler, les Lobis ne tardèrent pas à piller les caravanes, attaquer leurs ennemis Koulango et Dioulas, venus leurs arbitres[1].

  1. a b c d e f g h i et j Jeremy Speight, « Bouna, une « instabilité permanente » ? : Foncier, autorité et violence post-conflit en Côte d’Ivoire dans la longue durée », Afrique contemporaine, nos 263-264 « Côte d’Ivoire, le retour de l’éléphant ? »,‎ 2017/3-4, p. 197-215 (lire en ligne)
  2. a et b Jean-Louis Boutillier, « La ville de Bouna : de l'époque pré-coloniale à aujourd'hui », Cahier O.R.S.T.O.M, sciences humaines, vol. 6, no 2,‎ (lire en ligne [PDF])

Critique de presse[modifier | modifier le code]

Modèle:Infobox Critique presse

Notes pour l'article Françafrique[modifier | modifier le code]

Coopération[modifier | modifier le code]

les travaux académiques sur ce sujet sont rares, il pose des fondements nécessaires à toute réflexion contemporaine sur la situation néocoloniale[1].

A priori, les coopérants de l’aube des indépendances africaines ont peu à voir avec les fonctionnaires de la France d’Outre-Mer (FOM) et notamment les administrateurs de la période du crépuscule de la colonisation. Il existe, en réalité, de nombreuses continuités concernant ces deux formes de présence française Outre-mer[2].

De nombreux historiens et coopérants ont mis l’accent sur une rupture radicale entre les périodes ou situations coloniale et post-coloniale. Il existe, en réalité, de nombreuses continuités concernant ces deux formes de présence française outre-mer[2]

Un racisme latent ou un paternalisme ouvert demeurait. On constatait le plus souvent une méconnaissance de l’histoire précoloniale des sociétés colonisées. Dans l’ensemble, les coopérants n’avaient pas reçu, à la différence des administrateurs, une formation africaniste et les travaux critiques des chercheurs ne touchaient pas le milieu des autres coopérants[2].

Vue l’hétérogénité des statuts, il est impossible de chiffrer exactement le nombre de coopérants. On peut estimer que sur quatre décennies il y a eu plus de 100 000 coopérants affectés en Afrique du Nord et en Afrique subsaharienne, ce qui est sans commune mesure avec les autres pays[2]

Après son éclatement, le Mali noua des liens importants avec les pays socialistes.

bibliographie[modifier | modifier le code]

ouvrage de Suzie Guth, intitulé Exil sous contrat. Les communautés de coopérants

miscellanees[modifier | modifier le code]

La politique de coopération avec l'Afrique francophone après les indépendances a été largement initiée par la France. Le président français Charles de Gaulle a joué un rôle central dans la formulation de cette politique, qui visait à maintenir des liens privilégiés avec les anciennes colonies africaines francophones.

Cette politique a été formalisée à travers des accords de coopération, tels que les accords de coopération militaire et les accords monétaires, qui ont été signés avec de nombreux pays africains après leur indépendance. Elle a été critiquée pour sa perpétuation de certaines formes d'influence française en Afrique, mais elle a également contribué au développement de la coopération économique, culturelle et éducative entre la France et ses anciennes colonies.

La politique de coopération entre la France et les anciennes colonies africaines francophones était en partie liée à l'idée d'une "Union française". L'Union française était un concept qui a évolué au fil du temps et qui visait à établir une relation particulière entre la France et ses anciennes colonies. L'Union française a été proposée par le gouvernement français après la Seconde Guerre mondiale dans le but de réorganiser les relations entre la France et ses territoires d'outre-mer, y compris les colonies en Afrique. Elle visait à créer une structure politique plus souple que le colonialisme traditionnel, en accordant une certaine autonomie aux territoires tout en maintenant des liens avec la France. Les territoires membres de l'Union française pouvaient avoir des statuts différents, allant de départements français à des États associés. La politique de coopération était donc un élément de cette Union française, car elle impliquait la collaboration économique, culturelle et politique entre la France et ses anciennes colonies. Les accords de coopération, tels que les accords monétaires et militaires, étaient des mécanismes utilisés pour formaliser cette relation de coopération. Cependant, au fil du temps, de nombreux pays africains ont choisi de devenir indépendants et de quitter l'Union française pour établir des États souverains. L'Union française a finalement évolué en Communauté française en 1958, puis a été dissoute en 1960 à la suite des vagues d'indépendance en Afrique. Cela a marqué la fin de la relation coloniale et a conduit à l'indépendance de nombreux pays africains francophones.

Franc cfa[modifier | modifier le code]

Pierre Messmer 12 voulait maintenir la zone franc pour rentabiliser les investissements dans le cas de l’éclatement de la fédération de l’AOF ou de celle de l’AEF[2]


Qui de "l'Etat franco-africain" ?

  1. Sylvain Beck, « Suzie Guth, Exil sous contrat. Les communautés de coopérants en Afrique francophone », Cahiers d’études africaines, nos 221-222,‎ , p. 415–419 (ISSN 0008-0055, DOI 10.4000/etudesafricaines.19039, lire en ligne, consulté le )
  2. a b c d et e Philippe Hugon, « Portraits comparés du coopérant et de l’administrateur de la France d’Outre-mer au tournant des indépendances », Outre-Mers. Revue d'histoire, vol. 101, no 384,‎ , p. 15–35 (DOI 10.3406/outre.2014.5111, lire en ligne, consulté le )