Treurenberg

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Treurenberg 10 : restes de la première enceinte de Bruxelles
Treurenberg 5-7: façades à pignon fort restaurées

Le Treurenberg est une artère de la ville de Bruxelles qui monte de la place Sainte-Gudule vers la rue Royale.

Par la rue de Louvain, elle conduisait à la ville de ce nom et constituait jadis un axe important. Elle possède la particularité que le mot «rue» n'apparaît pas sur la plaque qui la désigne. Elle doit son nom à une porte de la première enceinte de Bruxelles. Appelée jadis Porte Sainte-Gudule, elle prit le nom de Treurenberg après avoir été transformée en une prison de sinistre réputation dans la seconde moitié du XVIe siècle. Cette appellation lui vient du néerlandais « treuren » qui signifie « pleurer », « se lamenter », allusion aux pleurs et lamentations des prisonniers qui y croupissaient. Quant au mot « berg », il signifie « montagne » en néerlandais. Il pourrait s'agir d'une corruption du mot « borgh » qui signifiait « château fortifié ». Démolie en 1760, la porte du Treurenberg se situait au milieu de la rue, à hauteur du numéro 14. Une partie de ses fondations a été retrouvée en 2001 et est visible dans le hall d'entrée de l'immeuble.

Le Treurenberg possède une façade du parcours BD de Bruxelles, consacrée au héros de Marini, le Scorpion. Elle a conservé quelques pignons anciens aux numéros 5 et 7 du côté droit de la rue en montant.

Au n° 10 se trouve le Centre culturel Hongrois. Tant à l'intérieur qu'à l'arrière du bâtiment, des vestiges de la première enceinte de Bruxelles y sont visibles.