Rosidor
Nom de naissance |
Jean Guillemay du Chesnay |
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Pseudonyme |
Rosidor |
Activités | |
Enfant |
Jean Guillemay du Chesnay, dit Rosidor, est un acteur et dramaturge français du XVIIe siècle.
Tout d'abord comédien dans la Troupe du Marais[1], Rosidor compose une tragédie en cinq actes intitulée La Mort du Grand Cyrus ou La Vengeance de Tomiris en 1662[2]. On lui doit également une comédie Les divertissements du Temps ou la Magie de Mascarille et une autre pièce Les amours de Merlin en 1671[3], même si certaines sources datent ces pièces de 1691 et les attribuent à son fils Claude[4] (le père et le fils partageant le même pseudonyme, ceci est une grande source de confusion[5]). Rosidor joue dans la satire La critique des Satures de Monsieur Boileau en 1668, pièce rapidement interdite[6].
Rosidor devient chef d'une troupe qui s'installe en 1669 à la cour du Danemark où elle donne des représentations en français et en allemand[7]. Toutefois la mort du roi Frédéric III en 1670 met fin à leur entreprise[8]. La troupe se produit par la suite en Allemagne où elle est au service du Duc de Celle[2] et en Italie.
Rosidor épouse Charlotte Meslier, fille du couple de comédiens formé par Mathias Meslier et Nicole Gassot[9], avec qui il a un fils : Claude-Ferdinand Guillemay du Chesnay qui sera lui aussi acteur.
Œuvres
- La Mort du Grand Cyrus ou La Vengeance de Tomiris, Cologne ou Liège, Guillaume-Henri Streel, 1662.
- Les divertissements du Temps ou la Magie de Mascarille, Rouen, 1671.
- Les amours de Merlin, Rouen, 1671.
Bibliographie
- Émile Campardon, Les comédiens du Roi de la Troupe française, Genève, 1970
- J. Fransen, Les comédiens français en Hollande au XVII et XVIIIe siècles, Genève, 1978
Notes et références
- Emile Campardon, Les comédiens du Roi de la Troupe française, Genève, 1970, p.35.
- J. Fransen, Les comédiens français en Hollande au XVII et XVIIIe siècles, Genève, 1978, p.127.
- Henri Liebrecht, Histoire du théâtre français à Bruxelles au XVIIe et au XVIIIe siècle, Société des bibliophiles et iconophiles de Belgique, 1923, p.63.
- Wolfgang Leiner, Horizons européens de la littérature française au XVIIe siècle: l'Europe, lieu d'échanges culturels? : la circulation des œuvres et des jugements au XVIIe siècle, G. Narr, 1988, p.298.
- Mohamed Samy Djelassi (Éd.), Rosidor, Les valets de chambre nouvellistes: comédie inédite en cinq actes et en prose, écrite à Stockholm vers 1701, Volume 1, Uppsala universitet, 1988, p.14.
- J. Fransen, op. cit., p.128.
- Gérald Laudin, «Le théâtre dans les pays scandinaves», dans : Peter-Eckhard Knabe/Roland Mortier/François Moureau, L'aube de la modernité, John Benjamins Pub Co, 2002, p.323.
- (en) Frederick J. Marker/Lise-Lone Marker, A history of Scandinavian theatre, Cambridge University Press, 1996, p.44.
- Yves Giraud, La Vie théâtrale dans les provinces du Midi, Gunter Narr Verlag, 1980, p.161.
Liens externes
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