Français : Fabricant : Philippe Pellin ; Paris en 1899.

Principal concepteur : André Blondel. Ce constructeur d’appareils de physique était l'un des fournisseurs de l’école municipale de physique et de chimie industrielle de la ville de Paris (EPCI) qui a compté parmi ses membres les Curie : le célèbre couple de physiciens. Principe de fonctionnement : Par des moyens électromécaniques, on donne l’image de deux signaux électriques variables comme le courant et la tension. On a ainsi réussi à étudier le fonctionnement des arcs électriques, mesurer les pertes magnétiques dans les alliages magnétiques, enregistrer la voix humaine etc. Un pinceau de lumière issu du filament d'une lampe à incandescence est réfléchi sur un miroir oscillant collé sur un cadre de galvanomètre mis en déviation sous l’action des forces magnétiques créées par le signal à visualiser. Axe Y partagé par 2 oscillographes. Le miroir oscillant est monté sur un axe vertical enchâssé entre 2 chapes de rubis? La rotation d’un cadre alimenté par un courant est le principe de base de la déviation en Y et c’est pourquoi on appelle aussi cet appareil oscillographe galvanométrique. La superposition des images des 2 miroirs est obtenue par un ensemble de 4 prismes. Tout oscillographe montre les variations d’un signal en fonction du temps. Le temps sera l’abscisse X et il devra défiler à une vitesse connue grâce à des fentes radiales percées dans un disque tournant à vitesse constante entrainé par un moteur électrique synchrone. On aura ainsi une base de temps. Limitation de fréquence : Comme le miroir doit suivre au plus près les vibrations, il faut qu’il ait le minimum d’inertie et un amortissement optimal : Pas trop pour éviter de ralentir ni trop peu pour éviter les sur-oscillations. Toute l’astuce était de trouver l’amortissement optimal avec des liquides, un freinage électromagnétique ou par de l’huile. etc. On peut considérer que ce système mécanique est un résonateur mécanique avec sa fréquence de résonance. La gamme de fréquence optimale sera donc située en dessous de la fréquence de résonance. Ce procédé est toujours utilisé dans les animations laser pour spectacles. Un des principaux inventeurs est le Français André Blondel en 1893  ; c’est lui le créateur du mot Oscillographe. Le premier fabricant fut Carpentier. Voir aussi William Dubois Dudell en Angleterre Cet appareil a permis d’augmenter la fréquence des phénomènes observables : avec les galvanomètres enregistreurs sur papier ou sur noir de fumée on dépassait difficilement 100 Hz. Grace à des miniaturisations et la photographie, on a pu atteindre avec ce principe d'oscillographe la fréquence maximale de 5000 Hz. De tels appareils ont été construits jusque dans années 1970 par la société de prospection par méthode électrique Schlumberger. On avait réussi à miniaturiser suffisamment les galvanomètres pour en en aligner une dizaine et ainsi permettre l’enregistrement simultané d’une dizaine de paramètres sur du papier photosensible.

Successeur : Oscillographe cathodique ou oscilloscope conçu par le physicien Allemand Braun, les tubes de télévision en sont une variante. Depuis les années 1980, les convertisseurs analogiques numériques à semi-conducteurs implanté sur silicium ont totalement supplanté les technologies précédentes grâce à leur miniaturisation et leur grande sensibilité.