Français : Edwin et Elgiva (ou Edwy et Elgiva), gravure anonyme reproduisant le tableau "Edwy et Elgiva" d'Elizabeth Harvey présenté au Salon de 1812 (numéro 468 du livret), avec la description suivante :

"En 953, Edwy, petit-fils d’Alfred-le Grand, monta sur le trône à l’âge de dix-huit ans ; il possédait la plus belle figure ; à la même époque vivait une belle princesse du sang royal, nommée Elgiva, qui avait fait une si vive impression sur le coeur du jeune roi, qu’il l’épousa malgré ses anciens conseillers, et quoiqu’elle fut sa parente. / Le jour de son couronnement la noblesse s'était rassemblée dans une grande salle où elle s'abandonnait aux excès de la table, tandis qu'Edwy, attiré par des plaisirs plus doux, rechercha la reine dans l'appartement de sa mère ; il s'y livrait à l'amour que lui inspirait Elgiva, lorsque Dunstan entraînant Odo, archevêque de Cantorbéry, avec lui, força l'appartement où était la reine, l'accabla d'injures en l'arrachant des bras d'Edwy, à qui il fit les reproches les plus insultants."

La gravure ne s'est probablement pas directement inspirée du tableau, mais plutôt de la gravure au trait de la peinture par Normand fils publié dans Annales du musée et de l'école moderne des beaux-arts en 1812