Elke Van den Brandt
Elke Van den Brandt | |
Fonctions | |
---|---|
Ministre bruxelloise de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière | |
En fonction depuis le (5 ans, 3 mois et 25 jours) |
|
Ministre-président | Rudi Vervoort |
Gouvernement | Vervoort III |
Législature | 7e législature |
Prédécesseur | Pascal Smet (Mobilité et Travaux publics) Bianca Debaets (Sécurité routière) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Borgerhout (Belgique) |
Nationalité | Belge |
Parti politique | Groen |
Diplômée de | Vrije Universiteit Brussel |
Site web | https://elkevandenbrandt.be/ |
|
|
modifier |
Elke Van den Brandt, née le à Borgerhout, est une femme politique belge écologiste, membre de Groen. Elle est actuellement ministre de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière au sein du gouvernement de la région de Bruxelles-Capitale depuis le .
Biographie
Elle est licenciée en sciences de l'information et de la communication de la Vrije Universiteit Brussel en 2002 et collaboratrice scientifique depuis 2004 dans la même université[1].
Militante d'Agalev, devenu Groen, elle accède au Parlement bruxellois en 2009, en remplacement de Bruno De Lille, devenu ministre du gouvernement bruxellois[1]. Elle est réélue en 2014. Entre 2014 et 2019 elle est députée au parlement flamand[2]. Aux élections régionales du , elle tire la liste des écologistes flamands à la région bruxelloise. La liste obtient quatre sièges, devenant la première formation néerlandophone de la capitale. Élue avec 4 320 voix[3], elle devient formatrice régionale pour trouver une majorité du côté néerlandophone[4].
Le , elle devient ministre de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière dans le gouvernement bruxellois dirigé par Rudi Vervoort[1]. Elle est la « numéro 2 » du gouvernement[5].
Ses plans de mobilité subissent de nombreuses critiques au sein de la population et du gouvernement bruxellois. Souvent seule contre tous dans sa croisade parfois radicale pour diminuer la place de la voiture à Bruxelles[6], plusieurs conflits éclatent au sein du gouvernement avec ses partenaires de majorité, notamment à propos du nouveau plan taxi ou d'une augmentation des tarifs de stationnement[7]. Durant la crise du COVID19 en 2020, elle fait installer 40 kilomètres de pistes cyclables "provisoires" en lieu et place de bandes de circulation automobile, projet attaqué en justice par plusieurs associations, qui seront déboutées[8].
Carrière politique
- 2009-2014: Députée au Parlement Bruxellois
- 2014-2019: Députée au Parlement Flamand
- 2018-2019: Conseillère Communale à Ganshoren
- 2019- : Ministre bruxelloise de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière.
Références
- « Elke Van den Brandt devient ministre de la Mobilité et des Travaux Publics », BX1, (lire en ligne)
- Cumuleo, « La fiche détaillée des mandats, fonctions et professions de Elke Van Den Brandt (Groen) » , sur Cumuleo
- « Résultats officiels : Votes nominatifs - Région de Bruxelles-Capitale », sur le site du SPF Intérieur (consulté le ).
- Gr.I., « Groen, Open VLD et One.Brussels veulent former une coalition néerlandophone en Région bruxelloise », sur BX1, (consulté le ).
- Himad Messoudi, « Voici le casting complet du nouveau gouvernement bruxellois », sur RTBF.be, (consulté le ).
- « Elke Van den Brandt: "Une ville moderne, c’est une ville où les riches prennent les transports en commun" », La Libre Belgique, (lire en ligne )
- « Elke Van den Brandt claque la porte d’une réunion du gouvernement bruxellois », BX1, (lire en ligne)
- « L’action en justice contre les pistes cyclables du déconfinement a été déboutée », BX1, (lire en ligne)