Aller au contenu

Compagnie Soudanaise

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 9 juillet 2020 à 18:06 et modifiée en dernier par CommonsDelinker (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Compagnie Soudanaise au quartier d''affaire à Akwa - Douala

La Compagnie soudanaise est une entreprise coloniale commerciale du Cameroun français établie à Akwa - Douala au Cameroun.

Histoire

Démarré avec un lot de matériel divers, la société est active dans divers domaines (l'égrenage du coton, du kapock. le traitement des arachides, la corderie, la fabrication de la glace et la mécanique générale) et possède une usine avec une toiture de tôle ondulée abritant un ensemble de machines disparates en propre et par les machines qui lui ont été confiées à titre de prêts[1].

Siège social : DOUALA, situé à l'angle de la rue entre le Boulevard de la Liberté et l'avenue du 27 Aout 1940 (Cameroun). Une partie du terrain est cédée à André Sohaing (parmi les premiers camerounais non Dualas - Bamilékés à acheter des terrains dans les quartiers réservés pour les colons et qui y bâtit l'hôtel Akwa Palace[2]).

Bureaux de PARIS : 4, rue d'Enghien (10e). Capital. — Société anon., fondée le 17 juillet 1927, au capital de 51.270.000 fr. C. F. A. divisé en 410.160 actions de 125 fr. — Parts 20.000.

Fusionne le 23 Oct. 1930 avec les Ets Mas[3].

Activités

Importation au Cameroun de tous articles tissus, quincaillerie, radio, électricité, vins, spiritueux, etc.

Exportation de Cacao, cafés[4] en direct et à travers négociants tels Mavrommatis[5],[6] (dispora d'affaire Héllénique à Douala[7],[8],[9]) qui possède 434 m² de boutique à Akwa[10], huile de palme, palmistes, etc.

Comptoirs. — Cameroun : Douala, Yaoundé, Balmayo, N'Kongsamba, Yabassi, Edéa, Eséka, Kribi, Ebolowa, Bafang, M'Banga.

Pour l'exercice 1947-48, les comptes font ressortir un bénéfice d’environ 15 millions de francs C.F.A contre 6.394.703 fr. C.F.A.

Actionnaires, dirigeants

Conseil. — MM. Robert Gérard, présid. ; A. de Talhouet [La Providence], Henry Loste [ép. Ballande], Pierre Bourceret [BAO puis SIAO], J.-C. Hottinguer, Société d'investissements camerounais, admin.-direct. gén. : M. Antonin Tabaste. — Fondé de pouv. : M. Louis Pénétrat.

Notes et références

  1. http://www.entreprises-coloniales.fr/afrique-occidentale/Compagnie_Soudanaise.pdf
  2. (de) Andreas Eckert, Grundbesitz, Landkonflikte und kolonialer Wandel: Douala 1880 bis 1960, Franz Steiner Verlag, (ISBN 978-3-515-06777-5, lire en ligne)
  3. http://www.entreprises-coloniales.fr/afrique-equatoriale/Ets_Joseph_Mas-Douala.pdf
  4. Claude Malon, Le Havre colonial de 1880 à 1960, Publication Univ Rouen Havre, (ISBN 978-2-87775-754-6, lire en ligne), p. 324
  5. Nicolas A. Métaxidès, « Les Grecs du Cameroun, une diaspora d’entrepreneurs (1950-2007) », Revue européenne des migrations internationales, vol. 26, no vol. 26 - n°2,‎ , p. 169–189 (ISSN 0765-0752, DOI 10.4000/remi.5152, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) United States Food and Drug Administration, Commercial Import Detentions Report, Food and Drug Administration., (lire en ligne)
  7. ESCALES AFRICAINES, TheBookEdition, , p. 51 (ISBN 978-2-7466-6493-7, lire en ligne)
  8. (en) Nikos Metaxidis, La diaspora hellénique en Afrique noire: Esprit d’entreprise, culture et développement des Grecs au Cameroun (lire en ligne)
  9. Philippe Blaise Essomba, Regards sur l'histoire économique et sociale du Cameroun, Editions Publibook, (ISBN 978-2-7539-0465-1, lire en ligne)
  10. (de) Andreas Eckert, Grundbesitz, Landkonflikte und kolonialer Wandel: Douala 1880 bis 1960, Franz Steiner Verlag, (ISBN 978-3-515-06777-5, lire en ligne)