« Rythme circadien des araignées » : différence entre les versions

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Le rythme circadien des araignées (araneae) est un rythme d’environ 24 heures incluant des périodes de repos et d’activités observées chez les araignées. Généralement, les araignées sont actives à partir du début de la nuit et inactives durant la journée, avec certaines exceptions dépendamment de l’espèce et de son environnement[1]. L’horloge circadienne permet aux araignées d’anticiper les changements réguliers dans leur environnement plutôt que d’y répondre[2].

Il a été observé que leur activité locomotrice, le tissage de leurs toiles et certains comportements sociaux sont médiés par leur rythme circadien. La durée de leur période endogène est particulière puisqu’elle peut être très variable, même intra spécifiquement. Il peut aussi y avoir un dimorphisme sexuel quant au rythme circadien lui-même.

Les araignées ne semblent pas avoir de rythmes endogènes autres que circadien, tels que les rythmes circumlunaire ou circannuel, probablement à cause de leur espérance de vie courte et de leurs conditions environnementales qui ne sont pas propices à l’établissement de ces rythmes[3].

Influence du rythme circadien sur le comportement

Taux d’activité

Araignées nocturnes

La plupart des araignées passent la majeure partie de leur vie active la nuit. En effet, lors des expérimentations sur ces araignées, un pic d’activité 1h après le début du crépuscule suivi d’une diminution d’activité au cours de la nuit ont été observés (Mah et al., 2020). En général, on observe deux pics d'activité, le premier en début de soirée, suivi d'un second plus tard dans la nuit, généralement associé à un retour au terrier[4].

Selon la loi des animaux nocturnes d’Aschoff, les véritables animaux nocturnes gardent leur rythme normal en noirceur constante, mais deviennent arythmiques en situation de lumière constante. Lycosa tarentula suit cette loi, sauf quelques exceptions causées par la mue ou l’âge[5].

  1. (en) John L. Cloudsley-Thompson, « The Biorhythms of Spiders », dans Ecophysiology of Spiders, Springer, (ISBN 978-3-642-71552-5, DOI 10.1007/978-3-642-71552-5_28, lire en ligne), p. 371–379
  2. Mattea Garmany, Darrell Moore et Thomas C. Jones, « Diel and circadian rhythms of locomotor activity in male Parasteatoda tepidariorum (Araneae: Theridiidae) », The Journal of Arachnology, vol. 47, no 3,‎ , p. 310–316 (ISSN 0161-8202 et 1937-2396, DOI 10.1636/0161-8202-47.3.310, lire en ligne, consulté le )
  3. Robert B. Suter, « Circadian Rhythmicity and Other Patterns of Spontaneous Motor Activity in Frontinella pyramitela (Linyphiidae) and Argyrodes trigonum (Theridiidae) », The Journal of Arachnology, vol. 21, no 1,‎ , p. 6–22 (ISSN 0161-8202, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Ernst‐August Seyfarth, « Daily patterns of locomotor activity in a wandering spider », Physiological Entomology, vol. 5, no 2,‎ , p. 199–206 (ISSN 0307-6962 et 1365-3032, DOI 10.1111/j.1365-3032.1980.tb00227.x, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Joaquín Ortega-Escobar, « Circadian Rhythms of Locomotor Activity in Lycosa tarentula (Araneae, Lycosidae) and the Pathways of Ocular Entrainment », Biological Rhythm Research, vol. 33, no 5,‎ , p. 561–576 (ISSN 0929-1016 et 1744-4179, DOI 10.1076/brhm.33.5.561.13934, lire en ligne, consulté le )