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« Rétrovirus endogène humain K » : différence entre les versions

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'''Le rétrovirus endogène humain K''' ( '''HERV-K''' de l'anglais ''Human endogenous retrovirus-K'') ou '''virus dérivé du tératocarcinome humain''' ( '''HDTV''' de l'anglais ''Human teratocarcinoma-derivated virus'') est une famille de [[Rétrovirus endogène|rétrovirus endogènes humains]] associés à des tumeurs malignes des testicules. <ref>{{Ouvrage|nom1=Boeke JD, Stoye JP|titre=Retrotransposons, endogenous retroviruses, and the evolution of retroelements|lieu=Cold Spring Harbor, New York|éditeur=Cold Spring Harbor Laboratory Press|date=1997|pages totales=343–435}}</ref> <ref>{{Article |auteur1=Boller |prénom1=Klaus |auteur2=König |prénom2=Herbert |auteur3=Sauter |prénom3=Marlies |auteur4=Mueller-Lantzsch |prénom4=Nikolaus |titre=Evidence That HERV-K Is the Endogenous Retrovirus Sequence That Codes for the Human Teratocarcinoma-Derived Retrovirus HTDV |périodique=Virology |volume=196 |numéro=1 |date=September 1993 |pmid=8356806 |doi=10.1006/viro.1993.1487 |pages=349–353 }}</ref> <ref>{{Article |auteur1=Löwer |prénom1=J |auteur2=Wondrak |prénom2=EM |auteur3=Kurth |prénom3=R |titre=Genome analysis and reverse transcriptase activity of human teratocarcinoma-derived retroviruses. |périodique=The Journal of General Virology |volume=68 |numéro=11 |date=November 1987 |pmid=2445905 |doi=10.1099/0022-1317-68-11-2807 |pages=2807–15 }}</ref> <ref>{{Ouvrage|prénom1=George P.|nom1=Rédei|titre=Encyclopedia of genetics, genomics, proteomics, and informatics|éditeur=3rd|date=2008|isbn=978-1-4020-6754-9}}</ref> HERV-K se trouve également chez les singes hominidés et aussi les singes de l' [[Cercopithecidae|Ancien Monde]] (cercopithèques).
Le '''rétrovirus endogène humain K''' ( '''HERV-K''' de l'{{Lang-en|''Human endogenous retrovirus-K''}}) ou '''virus dérivé du tératocarcinome humain''' ( '''HDTV''' de l'{{Lang-en|''Human teratocarcinoma-derivated virus''}}) est une famille de [[Rétrovirus endogène|rétrovirus endogènes humains]] associés à des tumeurs malignes des testicules<ref>{{Ouvrage|nom1=Boeke JD, Stoye JP|titre=Retrotransposons, endogenous retroviruses, and the evolution of retroelements|lieu=Cold Spring Harbor, New York|éditeur=Cold Spring Harbor Laboratory Press|date=1997|pages totales=343–435}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=Boller |prénom1=Klaus |auteur2=König |prénom2=Herbert |auteur3=Sauter |prénom3=Marlies |auteur4=Mueller-Lantzsch |prénom4=Nikolaus |titre=Evidence That HERV-K Is the Endogenous Retrovirus Sequence That Codes for the Human Teratocarcinoma-Derived Retrovirus HTDV |périodique=Virology |volume=196 |numéro=1 |date=September 1993 |pmid=8356806 |doi=10.1006/viro.1993.1487 |pages=349–353 }}</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=Löwer |prénom1=J |auteur2=Wondrak |prénom2=EM |auteur3=Kurth |prénom3=R |titre=Genome analysis and reverse transcriptase activity of human teratocarcinoma-derived retroviruses. |périodique=The Journal of General Virology |volume=68 |numéro=11 |date=November 1987 |pmid=2445905 |doi=10.1099/0022-1317-68-11-2807 |pages=2807–15 }}</ref> <ref>{{Ouvrage|prénom1=George P.|nom1=Rédei|titre=Encyclopedia of genetics, genomics, proteomics, and informatics|éditeur=3rd|date=2008|isbn=978-1-4020-6754-9}}</ref>. HERV-K se trouve également chez les singes hominidés et aussi les [[[[Cercopithecidae||singes de l'Ancien Monde (cercopithèques)]].


En 1999, Barbulescu ''et al.'' ont montré que, sur dix [[provirus]] HERV-K clonés, huit étaient uniques à l'homme, tandis qu'un était partagé avec des [[Pan troglodytes|chimpanzés]] et des [[Bonobo|bonobos]], et un avec des chimpanzés, des bonobos et des [[Gorille|gorilles]] . <ref>{{Article |auteur1=Madalina Barbulescu |auteur2=Geoffrey Turner |auteur3=Michael I. Seaman† |auteur4=Amos S. Deinard‡§ |titre=Many human endogenous retrovirus K (HERV-K) proviruses are unique to humans |périodique=Current Biology |volume=9 |numéro=16 |date=1999 |pmid=10469592 |doi=10.1016/s0960-9822(99)80390-x |bibcode=1996CBio....6.1213A |lire en ligne=http://tools.medicine.yale.edu/kidd/www/377.pdf |archiveurl=https://web.archive.org/web/20130228083443/http://tools.medicine.yale.edu/kidd/www/377.pdf |archivedate=28 February 2013 |pages=861–8 }}</ref>
En 1999, Barbulescu {{et al.}} ont montré que, sur dix [[provirus]] HERV-K clonés, huit étaient uniques à l'homme, tandis qu'un était partagé avec des [[Pan troglodytes|chimpanzés]] et des [[bonobo]]s, et un avec des chimpanzés, des bonobos et des [[gorille]]s<ref>{{Article |auteur1=Madalina Barbulescu |auteur2=Geoffrey Turner |auteur3=Michael I. Seaman† |auteur4=Amos S. Deinard‡§ |titre=Many human endogenous retrovirus K (HERV-K) proviruses are unique to humans |périodique=Current Biology |volume=9 |numéro=16 |date=1999 |pmid=10469592 |doi=10.1016/s0960-9822(99)80390-x |bibcode=1996CBio....6.1213A |lire en ligne=http://tools.medicine.yale.edu/kidd/www/377.pdf |archiveurl=https://web.archive.org/web/20130228083443/http://tools.medicine.yale.edu/kidd/www/377.pdf |archivedate=28 February 2013 |pages=861–8 }}</ref>.


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== Voir aussi ==


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références}}


== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
* {{Cite journal|url=https://www.newscientist.com/article/dn27384-virus-hiding-in-our-genome-protects-early-human-embryos.html#.VT0RiSH2A7Z|title=Virus hiding in our genome protects early human embryos|date=20 April 2015|author=Andy Coghlan|journal=New Scientist}}
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Version du 1 avril 2020 à 10:53

Le rétrovirus endogène humain K ( HERV-K de l'anglais : Human endogenous retrovirus-K) ou virus dérivé du tératocarcinome humain ( HDTV de l'anglais : Human teratocarcinoma-derivated virus) est une famille de rétrovirus endogènes humains associés à des tumeurs malignes des testicules[1],[2],[3] [4]. HERV-K se trouve également chez les singes hominidés et aussi les [[|singes de l'Ancien Monde (cercopithèques).

En 1999, Barbulescu et al. ont montré que, sur dix provirus HERV-K clonés, huit étaient uniques à l'homme, tandis qu'un était partagé avec des chimpanzés et des bonobos, et un avec des chimpanzés, des bonobos et des gorilles[5].

En 2015, Grow et al. ont démontré que HERV-K est transcrit pendant l'embryogenèse depuis le stade des huit cellules jusqu'à la dérivation des cellules souches[6]. De plus, la surexpression de la protéine accessoire HERV-K Rec (régulateur d'expression codé par corf; Pfam ) augmente les niveaux d' IFITM1 à la surface des cellules et inhibe l'infection virale[7].

Notes et références

  1. Boeke JD, Stoye JP, Retrotransposons, endogenous retroviruses, and the evolution of retroelements, Cold Spring Harbor, New York, Cold Spring Harbor Laboratory Press, , 343–435 p.
  2. Boller, König, Sauter et Mueller-Lantzsch, « Evidence That HERV-K Is the Endogenous Retrovirus Sequence That Codes for the Human Teratocarcinoma-Derived Retrovirus HTDV », Virology, vol. 196, no 1,‎ , p. 349–353 (PMID 8356806, DOI 10.1006/viro.1993.1487)
  3. Löwer, Wondrak et Kurth, « Genome analysis and reverse transcriptase activity of human teratocarcinoma-derived retroviruses. », The Journal of General Virology, vol. 68, no 11,‎ , p. 2807–15 (PMID 2445905, DOI 10.1099/0022-1317-68-11-2807)
  4. George P. Rédei, Encyclopedia of genetics, genomics, proteomics, and informatics, 3rd, (ISBN 978-1-4020-6754-9)
  5. Madalina Barbulescu, Geoffrey Turner, Michael I. Seaman† et Amos S. Deinard‡§, « Many human endogenous retrovirus K (HERV-K) proviruses are unique to humans », Current Biology, vol. 9, no 16,‎ , p. 861–8 (PMID 10469592, DOI 10.1016/s0960-9822(99)80390-x, Bibcode 1996CBio....6.1213A, lire en ligne [archive du ])
  6. Edward J. Grow, Ryan A. Flynn, Shawn L. Chavez et Nicholas L. Bayless, « Intrinsic retroviral reactivation in human preimplantation embryos and pluripotent cells », Nature, vol. 522, no 7555,‎ , p. 221–5 (PMID 25896322, PMCID 4503379, DOI 10.1038/nature14308, Bibcode 2015Natur.522..221G)
  7. « HERV-K(HML-2), a seemingly silent subtenant – but still waters run deep », APMIS, vol. 124, nos 1–2,‎ january–february 2016, p. 67–87 (PMID 26818263, DOI 10.1111/apm.12475)

Bibliographie

  • Andy Coghlan, « Virus hiding in our genome protects early human embryos », New Scientist,‎ (lire en ligne)
  • Emanuela Balestrieri, Carla Arpino, Claudia Matteucci, Roberta Sorrentino, Francesca Pica, Riccardo Alessandrelli, Antonella Coniglio, Paolo Curatolo, Giovanni Rezza, Fabio Macciardi, Enrico Garaci, Simona Gaudi et Paola Sinibaldi-Vallebona, « HERVs Expression in Autism Spectrum Disorders », PLOS ONE, vol. 7, no 11,‎ , e48831 (PMID 23155411, PMCID 3498248, DOI 10.1371/journal.pone.0048831, Bibcode 2012PLoSO...748831B)