Gobero

Gobeco

Vue aérienne du site archéologique

Le site archéologique de Gobeco est le plus ancien site funéraire connu au Sahara. il remonte à 8500 ans avant J.-C.. situé dans le désert du Ténéré au nord du Niger. Son nom provient de l'appellation de la région par les Touaregs.

Le site a été découvert en 2000 par une équipe dirigée par le paléontologue et géologue de l'université de Chicago Paul Sereno. C'est le photographe de l'équipe, Mike Hettwer, qui a fait la découverte du site le 13 octobre 2000. le site comprend des traces de poteries, restes humains et beaucoup d'os d'animaux liés à un environnement aquatique. Cela suggère qu'il date de la période du "Sahara vert" aux alentours de 7500 à 3500 ans avant J.-C..

En 2005 une mission internationale d'archéologues a exploré de nouveau le site et a découvert que Gobero a été presque continuellement habité pendant 5000 ans. Dés 8000 avant J.C. quand la région était en bordure d'un grand lac.

Au moins 182 tombes ont été découvertes sur le site de Gobero. Parmi elles 67 ont été fouillées et quelques unes contenaient des poteries et autres objets tout autour. certain corps portaient des bijoux comme une jeune fille retrouvée avec un bracelet fabriqué à partir d'une dent d'hippopotame et un homme enterré avec une carapace de tortue. Une sépulture comprenant une femme et 2 enfants couchés sur le flanc et se faisant face avec les mains entrelacés suggère une tombe familiale.

Les premiers habitants à Gobero seraient de culture Kiffian : ils étaient des chasseurs pêcheurs grands et forts. Ils ont laissés des poteries. Il sont resté là jusqu'en environ 6000 avant J.-C.. Les Ténériens, qui se sont installés ensuite dans la région environ 1000 après, sont des pasteurs nomades qui ont occupé les site de il y a 6000 à 4500 ans environ. Leurs corpulence était plus petits et leur style de poterie est distincte. Sur le site les deux populations sont reconnaissables à la couleurs de leurs squelette: fossilisés et sombres, suite à leur immersion pendant plusieurs années, pour les Kiffians. Et clairs pour les Ténériens

Les expédition en 2007 et 2008 ont été annulée en raison de l'hostilité entre le gouvernement Nigérien et les Touaregs. Le premier rapport sur Gobero a été publié par Sereno en 2008 et il a pu y retourner en 2011.

Références

• New York Times. 2008-08-15.
• Anthropology (publication). 2008-08-15
• National Geographic, September 2008: Lost Tribes of the Green Sahara. Includes photos.

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gobero » (voir la liste des auteurs).

Voir aussi

• Sereno P.C., Garcea E.A.A., Jousse H., Stojanowski C.M., Saliège J-F., et al. 2008. Lakeside Cemeteries in the Sahara: 5000 Years of Holocene Population and Environmental Change. PLoS ONE 3(8): e2995. DOI 10.1371/journal.pone.0002995
• Garcea, E.A.A. (ed.) 2013. Gobero: The No-Return Frontier. Archaeology and Landscape at the Saharo-Sahelian Borderland. Frankfurt, Africa Magna Verlag.