Utilisatrice:Braveheidi/Oilgate

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Oilgate est le nom d'un vaste scandale politico-financier impliquant de nombreuses personnalités sud-africaines, mis à jour par le journal d'investigation Mail&Guardian en ......

Déroulement des faits[modifier | modifier le code]

A partir du 15 octobre 2002,, soit le jour de...................de PetroSA, Invume Management et PetroSA sont liées par un contrat : Invume Mangement - une compagnie privée - est responsable de la livraison de cargaisons régulières de de condensat de pétrole pour la raffinerie gaz-liquide de PetroSA située à Mosell Bay[1]. Dès réception des avances de paiement, Invume Management transmet la commande de condensat à la multinationale suisse Glencore qui se charge pour sa part de se procurer les matières premières sur les marchés internationaux. Pour ce service d'intermédiaire, Invume Management perçoit des commissions de la part de Glencore[1]. En 2003, plusieurs achats de condensats par PetroSA auprès de Glencore par l'intermédiaire d'Invume Management se déroulent sans encombre[1].

Détournement de fonds par Invume Management[modifier | modifier le code]

En décembre 2003, Invume Management, obtient 15mio ZAR d'avance de PetroSA pour l'achat de condensat, que PetroSA verse sur un autre compte que celui que la compagnie utilise généralement pour ses transactions avec Invume Mangement[1]. Invume Management détourne cette avance. Dans les jours suivants, elle transfère 11mio ZAR au congrès national africain, une somme que le parti dépense pour financer sa campagne électorale pour les élections générales de 2004[1]. Outre ce don à l'ANC, Invume Management transfère également des montants à plusieurs personnes très proches de l'ANC, notamment au frère de Phumzile Mlambo-Ngcuka (alors Ministre des mines et de l'énergie), Bonga Mlambo, et à un entrepreneur rénovant la maison privée du ministre Zola Skweyiya (alors Ministre du développement social)[2].

Suite à ces détournements, Invume Management se retrouve ainsi dans l'incapacité de rembourser PetroSA[3].,[4][5] En février 2004, Glencore qui a entre-temps livré le terminal de Mosell-Bay, menace de cesser ses livraisons. Comme PetroSA risque de se voir privé de matière premières, la compagnie est obligé de payer sa cargaison de décembre 2003 à Glencore pour limite ses pertes. Au final, PetroSA a payé deux fois 18 mio ZAR pour sa cargaison de 2003, une fois à Invume Management et une fois directement à son fournisseur[1]. PetroSA réclame à Invume Management son dû et le 23 février 2004, Sandi Majali, le PDG d'Invume Management.signe une reconnaissance de dette de 18 mio ZAR plus intérêts à 90 jours, garanti par ses recettes. Cependant, une fois ce délai écoulé, Invume Management n'honore pas sa dette. Plus d'un mois passe avant que PetroSA ne réclame la somme dûe par l'intermédiaire de son avocat Leslie Mkhabela, un avocat qui a par ailleurs été l'avocat d'Invume Management par le passé et qui est alors en relation d'affaires avec Sandi Majali à travers la compagnie Forever Resorts Aventura[1]. Plus tard la même année, Invume Management signe un accord à l'amiable avec PetroSA, un accord qui prévoit un remboursement de sa étalonné dans le temps[5]. Au final, Invume Management ne remboursera qu'1,33 mio ZAR sur les 18 mio dûs[1].

Personnes éclaboussées par le scandale[modifier | modifier le code]

Phumzile Mlambo-Ngcuka, alors Ministre de l'énergie et des mines, se retrouve au cœur de ce scandale financier : elle est en effet soupçonnée d'avoir persuadé la direction de Petro SA d'octroyer une avance de paiement à Imvume Management, et que Imvume avait effectué des paiements à une société qui appartenait à son frère[6].

Sandi Majoli meurt le 26 décembre 2010[2].

Couverture médiatique[modifier | modifier le code]

En février 2004, le Mail&Guardian révèle les liens très étroits qui existent entre le patron d'Invume Management, Sandi Majoli, et le parti au pouvoir en Afrique du Sud depuis 1994, le congrès national africain (ANC)[7]. Plusieurs des noms qui apparaissent dans ce dossier seront au cœur de l'Oilgate.


Rapport du défenseur public Lawrence Mushwana[modifier | modifier le code]

Phumzile Mlambo-Ngcuka, alors Ministre de l'énergie et des mines, se retrouve au cœur de ce scandale financier : elle est en effet soupçonnée d'avoir persuadé la direction de Petro SA d'octroyer une avance de paiement à Imvume Management, et que Imvume avait effectué des paiements à une société qui appartenait à son frère[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h (en) « The ANC's Oilgate », The Mail & Guardian,‎
  2. a et b (en) « Sandi Majali found dead », The Mail & Guardian,‎
  3. (en) Tseliso Thipanyane, « Strengthening Constitutional Democracy: Progress and Challenges of the South African Human Rights Commission and Challenges of the South African Human Rights Commission and Public Protector Public Protector », NYLS Law Review, vol. 60,‎ , p. 125-151 (lire en ligne)
  4. (en) Mathabo Le Roux, « PetroSA's Oilgate File Raises Questions », Business Daily,‎
  5. a et b (en) Jeremy Michaels, « PetroSA still hurting after Oilgate taint », sur www.iol.co.za,
  6. a et b (en-GB) « SA’s public protectors – the legacies, part two », sur Corruption Watch, (consulté le )
  7. (en) Sam Sole, « How the ANC fell for Saddam's oil », sur The Mail & Guardian, (consulté le )