Utilisateur:Ypirétis/Brouillon5

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  • « Il est presque universellement reconnu que H. sapiens (les humains modernes) a évolué en Afrique, les premiers représentants fossiles connus de notre espèce datant d'il y a environ 315 000 ans au Maroc (sur un site appelé Jebel Irhoud) et environ 260 000 ans en Afrique du Sud (à Florisbad). Des outils en pierre comparables à ceux trouvés avec ces deux fossiles ont été découverts au Kenya (à Olorgesailie) et datés d'environ 320 000 ans. Écrivant dans Nature, Harvati et al. décrivent leur analyse d'un fossile de la grotte d'Apidima, dans le sud de la Grèce, qu'ils signalent comme étant un H. sapiens moderne âgé d'au moins 210 000 ans. Ce fossile est le plus ancien humain moderne connu en Europe, et probablement dans toute l'Eurasie, et il est plus de 160 000 ans plus ancien que le plus ancien fossile européen connu suivant d'H. sapiens[trad 1],[1]. »
  • « Il a été démontré que les Néandertaliens ont contribué génétiquement aux humains modernes en dehors de l'Afrique il y a 47 000 à 65 000 ans. Nous analysons ici les génomes d'un Néandertalien et d'un Denisovien des montagnes de l'Altaï en Sibérie ainsi que les séquences du chromosome 21 de deux Néandertaliens d'Espagne et de Croatie. Nous constatons qu'une population qui s'est séparée très tôt des autres humains modernes en Afrique a contribué génétiquement aux ancêtres des Néandertaliens des montagnes de l'Altaï il y a environ 100 000 ans. En revanche, nous ne détectons pas une telle contribution génétique chez les Denisoviens ou les deux Européens Néandertaliens. Nous concluons qu'en plus des croisements ultérieurs, les ancêtres des Néandertaliens des montagnes de l'Altaï et certains premiers humains modernes se sont rencontrés et se sont croisés, peut-être au Proche-Orient, plusieurs milliers d'années plus tôt qu'on ne l'avait cru[trad 2],[2]. »

« La dispersion a été multidirectionnelle, avec plusieurs occupations discontinues successives et des épisodes en sens opposé. » - https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1631068316300410

On ignore les densités de populations sapiens en Eurasie. Néandertal mon frère, p. 128

https://www.google.com/search?q=modernité+comportementale+et+sortie+d%27afrique+de+sapiens&oq=modernité+comportementale+et+sortie+d%27afrique+de+sapiens&aqs=chrome..69i57.42896j0j4&client=ms-android-huawei&sourceid=chrome-mobile&ie=UTF-8


  1. (en) « It is almost universally agreed that H. sapiens (modern humans) evolved in Africa, with the earliest known fossil representatives of our species dated to around 315 000 years ago in Morocco (at a site called Jebel Irhoud) and approximately 260 000 years ago in South Africa (at Florisbad). Stone tools comparable to those found with both of these fossils have been excavated in Kenya (at Olorgesailie) and dated to about 320 000 years ago. Writing in Nature, Harvati et al. describe their analysis of a fossil from Apidima Cave in southern Greece that they report to be an early modern H. sapiens at least 210 000 years old. This fossil is the oldest known modern human in Europe, and probably in all of Eurasia, and is more than 160 000 years older than the next oldest known European fossil of H. sapiens. »
  2. (en) « It has been shown that Neanderthals contributed genetically to modern humans outside Africa 47,000–65,000 years ago. Here we analyse the genomes of a Neanderthal and a Denisovan from the Altai Mountains in Siberia together with the sequences of chromosome 21 of two Neanderthals from Spain and Croatia. We find that a population that diverged early from other modern humans in Africa contributed genetically to the ancestors of Neanderthals from the Altai Mountains roughly 100,000 years ago. By contrast, we do not detect such a genetic contribution in the Denisovan or the two European Neanderthals. We conclude that in addition to later interbreeding events, the ancestors of Neanderthals from the Altai Mountains and early modern humans met and interbred, possibly in the Near East, many thousands of years earlier than previously thought. »

  1. (en) « An early dispersal of modern humans from Africa to Greece », Nature, no 571,‎ , p. 487-488 (DOI 10.1038/d41586-019-02075-9, lire en ligne)
  2. (en) M. Kuhlwilm M, S. Pääbo et al., « Ancient gene flow from early modern humans into Eastern Neanderthals », Nature, vol. 530, no 7591,‎ , p. 429-433 (DOI 10.1038/nature16544, lire en ligne)