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La situation des itinérants

L’itinérance peut se définir comme l’absence de domicile fixe ou la difficulté d’en conserver un. Des facteurs sociaux, individuels et économiques peuvent expliquer ce phénomène présent dans le monde entier.

Catégorie

Il existe trois catégories d’itinérance selon les facteurs qui la causent. Parmi celles-ci, il y a l’itinérance situationnelle, soit le type le plus récurrent, qui se caractérise par une situation temporaire qui fait perdre à un individu son domicile à la suite d’une embuche dans sa vie, comme un divorce ou un congédiement. Ensuite, il y a l’itinérance cyclique, qui se distingue par alternance de perte de domicile et de la possibilité d’en avoir un. Ainsi, parfois l’individu se retrouve à la rue, mais d’autres fois peuvent avoir un logement. Quant à l’itinérance chronique, soit le niveau le plus extrême, se définit par l’absence de demeure depuis plusieurs années. Ce type de sans-abris est celui rencontré le plus souvent dans la rue, soit les mendiants, puisque leur visibilité est plus accrue. L’itinérance chronique cause beaucoup d’interventions de la police et des communautés.

Itinérant à New-York

Situations sociales

Socialement, les itinérants tendent à être en marge des autres et sont contraints à beaucoup d’intolérance quotidiennement, en raison de leur statut. Les sans-abris peuvent manifester de la difficulté à entretenir ou maintenir des relations, ainsi que contribuer à la vie en société en tant que citoyen. La pandémie actuelle de la COVID-19 a fait monter en flèche l’itinérance, et ce, partout dans le monde. En effet, les impacts de cette situation inattendue ont plongé plusieurs individus dans une situation financière précaire, notamment par la perte d’emploi subite. En effet, Matthew Pearce, président chef de la direction de la Mission Old Brewery, un refuge à Montréal, a commenté : « Si je me fie aux anecdotes, on peut dire qu’il y a des personnes qui se présentent à nos portes qui disent être tombés dans la rue récemment en raison d’une perte d’emploi. Et ils ont perdu leur emploi en raison de la COVID. » [3] Par exemple, à Montréal, on estime que le nombre de sans-abris aurait doublé au début de la crise sanitaire en 2020. Le manque de lits et de refuges pour cette augmentation de cas imprévue a multiplié le nombre de campements dans les rues, ce qui a beaucoup affecté les itinérants en manque de ressources et a inquiété les autorités de leur sécurité.  

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