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Utilisateur:WCL20 Roumanille SAC/Brouillon

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La liberté de conscience est le droit accordé aux populations d'avoir les valeurs, les principes, les opinions, les religions et les croyances qu'ils veulent. Ces choix vont conduire leur existence. Mais cette liberté est plus ou moins respectée par les lois inscrites dans les textes constitutionnels des différents pays. Tous les pays ne respectent pas cette liberté. Il ne faut pas confondre la liberté de conscience et la liberté de religion. La liberté de religion fait partie de celle de conscience.

Chine : En Chine, dans l'article 36 de la constitution de 1982, la liberté de conscience est autorisée par le gouvernement. [1] Mais la situation religieuse reste complexe.

  1. « Republique populaire Chine, Constitution chinoise, 1982, MJP », sur mjp.univ-perp.fr (consulté le )

Maroc : Les marocains avaient presque conclu un accord de liberté religieuse durant la commission Mennouni mais il n'a pas été inscrite à leur texte constitutionnel.[1]

Tunisie : Depuis 2014, la liberté de conscience est respectée en Tunisie.


  1. « Liberté de conscience », sur Telquel.ma (consulté le )

Etats-Unis : La liberté de conscience est l'un des principes fondateurs des États-Unis. Elle est inscrite dans la Constitution des Etats-Unis. Dans le premier amendement, il est écrit "le Congrès n’adoptera aucune loi relative à l’établissement d’une religion, ou à l’interdiction de son libre exercice ".[1]

Canada : D'après l'article 2 de la Charte des droits et libertés, les canadiens ont le droit à la liberté de conscience, de religion, de pensées, de croyances ainsi que d'opinion. Elles font parties des libertés fondamentales.

Union européenne : D'après le charte des droits fondamentaux de l'Union Européenne

Article 10:[modifier | modifier le code]

1. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites.

2. Le droit à l'objection de conscience est reconnu selon les lois nationales qui en régissent l'exercice.[2]


Déclaration des droits de l'Homme:


(2) Nul ne subira de contrainte pouvant porter atteinte à sa liberté d’avoir ou d’adopter une religion ou une conviction de son choix. (3) La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l’objet que des seules restrictions prévues par la loi et qui sont nécessaires à la protection de la sécurité, de l’ordre et de la santé publique, ou de la morale ou des libertés et droits fondamentaux d’autrui. 4) Les Etats parties au présent Pacte s’engagent à respecter la liberté des parents et, le cas échéant, des tuteurs légaux de faire assurer l’éducation religieuse et morale de leurs enfants conformément à leurs propres convictions.» [3]

  1. Mark Trainer, « Pourquoi la liberté de religion est sacrée pour les Américains », sur ShareAmerica, (consulté le )
  2. « Article 10 - Liberté de pensée, de conscience et de religion », sur Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne, (consulté le )
  3. Isabelle Michaud, « Liberté religieuse: sources juridiques - humanrights.ch », sur rd.humanrights.ch (consulté le )