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Utilisateur:WCL19 VAUBAN G5C/Brouillon2

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Les derniers grands travaux : 1740 à 1760  / de 1760 à 1893


De 1740 à 1760, deux architectes militaires ont marqué l’histoire d’Aire sur-la-lys: Louis Courdoumer, Étienne Chevalier de Lencquesaing.

En 1751, Étienne Chevalier refait en avant du château la demi-lune puis il reconstruit les corps de garde des 3 portes de la ville(). En 1755, les contre gardes de Thiennes et celles de la porte d’Arras sont terminés.

Il construit la troisième contre garde devant le bastion d’Asfeld et la quatrième devant le bastion des Chanoines( actuel bastion de Thiennes). Il édifie également les casernes de la Blanchierie qui se situent derrière le couvent des Capucins.Ces quatres contr garde forment une nouvelle protection supplémentaire à l’avant des ouvrages anciens.Duvivier est nommé maître maçon des fortifications à Aire-sur-la-lys.


De nouvelles étapes de 1760 à 1893...

Juzaucourt s'aperçut d’une grande détérioration du château ainsi il réalise des souterrains pour protéger les troupes en cas de bombardement en 1784.

Mais, impuissant, il est présent lors de la ruine du château et en plus les ingénieurs non satisfaits se plaignent de l’état du château. Celui-ci est dans un état délabré.

Les travaux effectués sont très lents, pas solides et mal entrepris à cause d’un budget trop bas.

  • Entre 1816 et 1830 la construction du manège commence
  • En 1821, commence la construction d’un mur neuf autour de la poudrière de beaulieu.
  • En 1828, construction d’un pont tournant au niveau du bassin.
  • De 1821 à 1852, les arches de Beaulieu étant en ruine , on construit 2 arcs en “ogives versée” pour les réparer.
  • En 1856, une partie de la voûte du bastion de beaulieu s'effondre. Puis on y pose des sortes de portes.
  • De 1843 à 1853, à la place du château rasé,on construit des casemates dans le rempart.
  • De 1848 à 1860, construction d’une grande poudrière sur le bastion d’Asfeld, on pouvait la voir à quelques kilomètres au loin tellement elle était haute.Pendant sa construction,on rencontre plusieurs problèmes donc par économie on modifie les plans, les murs se fendent,on arrête les travaux ensuite on les reprend.On remarque que la toiture enfin terminée laisse passer l’eau, il n’y a pas assez de tuiles...
  • En 1870, il est certain que si la ville avait connu un siège, les progrès de l’artillerie auraient rendu les fortifications complètement inutiles.
  • En mai 1893, on commence à analyser des murailles puis un appel d’offre est lancé auprès des entreprise de la base de 411.200 F.
  • Le 15 juin 1893, on procède au dépouillement des offres.
  • Le 1er juillet, l’Armée enlève des canons et déménage des fusils.
  • Le 14 juillet,(Jour de la fête nationale), un millier de personnes viennent assister au début des travaux.L’administration municipale,les sapeurs-pompiers franchissent la poterne et s’installent sur le bastion.
  • Le maire Faucquette allume les cartouches de dynamite devant tout le monde et un coin de mur s’est allongé au fond du glacis.
  • Le lundi 17 juillet, on commence vraiment les travaux.


Sources : Exposition du Centenaire du démantèlement de la ville d’Aire, Catalogue de l’exposition présenté à l’office du tourisme, 1993-Collection Bibliothèque municipale.