Utilisateur:WCL19 VAUBAN G2/Brouillon3

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Fin juillet 1676, Aire sur la Lys redevient française grâce à l’armée de Louis xiv et de Vauban qui a supervisé les travaux d’approche sans abîmer les fortifications. Trois jours plus tard, il se dirige à Cambrai puis Valenciennes et confie à l’ingénieur du roi JB Gourdin, la construction d’édifices autour des fortifications.

En 1682, Gourdin fait parvenir à Vauban un plan et deux projets. Ceux-ci suggèrent de mettre en place d’une deuxième enceinte au bord d’un fossé et d’un glacis et de ne garder que les trois ouvrages à corne aux portes de la ville. C’est en 1686 que, par un mémoire, il obtient l’approbation de Vauban et l’ordonnance de détruire l’ouvrage à corne de la porte d’Arras et d'amplifier par 2 demis lunes celles de Notre Dame et de Saint Omer.

En 1710, un siège pour résister à la conquête des Pays-Bas espagnols a lieu on inonda les champs autour des fortifications pour éviter aux ennemis d’approcher de celles-ci. La ville est reprise deux mois plus tard, en novembre 1710 par les hollandais. Après cette défaite, Aire redevient au final française avec le traité d’Utrecht en 1713.

Deux personnes ont joué, au XVIIIème siècle, un rôle majeur dans les travaux des fortifications: Louis Courdoumer : il dresse les contre gardes de Thiennes, des chanoines et de la porte d’Arras ainsi que l’entrée de la porte Beaulieu de 1744 à 1751. Etienne Chevalier de Lencquesaing, de 1751 à 1761, il refait la demi-lune en avant du château, les corps de garde des portes de la ville et fait en sorte que les maçon soient payés. Il termine également la caserne de la Blanchierie derrière l’ancien couvent des Capucins.

En 1784, le château tombe en ruine; il servira alors de prison sans toit pendant la révolution. Dès lors, les ingénieurs et habitants se plaignent car les travaux de reconstruction et de rénovations sont effectués trop lentement faute de crédit.

Au fur et à mesure du temps, certains travaux seront finalement aboutis comme: construction d’un mur autour de la poudrière de Beaulieu (1821) pont tournant au bassin (1828) réfection des deux arches de la porte Beaulieu (1821 à 1852) reconstruction de la voûte du bastion de beaulieu (1856) construction d’une poudrière sur le bastion d’Asfeld (1848 à 1860)

Mais les matériaux n’étant pas assez solide, des fissures au niveau des murs et des fuites au niveau du toit du château apparaîtront.