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Utilisateur:WCL19 VAUBAN G1B/Brouillon2

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Lors du IXe siècle,une motte castrale est établie à l’ouest du confluent de la lys et de la laquette par Baudouin II. Le castrum renferme les grains et les vivres sont stockés dedans c’est aussi là ou se paient les droits établis par le comte.

Durant les XIe et XIIe siècles,le comte fait bâtir un nouveau château pour contrôler la route de Thérouanne, une enceinte entre la nouvelle motte et l’ancienne. L’installation d’une collégiale développé par le comte Baudouin V, qui devient le centre de la cité. Une charte de l’amitié reçoit l’approbation du comte de Flandre Philippe d’Alsace Il constitue un gouvernement laïc : halle, hôtel de ville, beffroi avec ses deux cloches ( la Banclocque et le Vigneron).

Puis du XIIIe et XVe siècles vers 1237-1384 Aire devient une  place forte du comté d’Artois. Elle devient un enjeu entre le roi de France et le comte de Flandre.Le château est reconstruit début XIIIe siècles et les fortifications sont renforcées au cours des XIVe et XVe s.

Et du XVIe et XVIIe siècles vers 1499-1676 Aire entre par un jeu de mariages et d’héritages sous l’autorité des Habsbourg. Début XVIe elle apparaît comme la principale protection de l’Artois espagnol face à la place française de Thérouanne. Le commerce est facilité par le transport de marchandises sur la Lys. Les bourgeois rechignent à faire partie du royaume de France et résistent.

Le 29 octobre 1897  le Maire André Faucquette parvient avec difficulté une reconstruction des portes d’Arras et de st Omer, ainsi que dans la rue d'isbergues une porte est reconstruite avec pour matériaux des pierres des anciennes portes d’Arras et d’Isbergues. En 1893 la demande du conseiller municipal François Saudo est acceptée pour grader le seul bastion nommé Le Mont des Chanois, malgré les transformations causées par les allemands des restaurations faites par les propriétaires donnent aujourd’hui une idée qu'étaient les fortifications au temps du XIXe. Il reste aujourd’hui quelques vestiges des fortifications comme, La Porte d’entrée du Fort Gassion qui est toujours à sa place initial, les bâtiments de ce fort ont été pratiquement tous détruits, la façade de la chapelle du fort démontée pierre par pierre et réinstallée à la motte au bois qui servit de façade à l'église. Dans le Jardin Public, des  conservations de quelques éléments de murailles comme la construction du Bastion de Beaulieu sur l’entrée de la lys en ville construit au début du XVIIs et quelques restant de fortifications espagnoles. Près de la nationale 43, il y a une seconde entrée du servoir de 1745 ainsi que la poudrière en face du XVII restaurée et dégagée des ronces en 1991, de l’autre côté de la route le batardeau de la Lys et sa “dame” double. Les Casernes ne sont pas concernées par le démantèlement et elles existent encore aujourd’hui hormis la caserne Coislin brûlé en 1908 et rasée. Des conservations de vocations militaires pour les caserne de Taix et Listenois autres casernes transformées en logement.L’ouverture de la ville fut une bonne chose pour l'économie mais celle ci se fit 30 ans trop tard et on tenu à l'écart le chemin de fer et la grande industrie. En 1896 pour Aire il était devenu trop tard pour se doter d’une infrastructure industrielle, les fortifications auraient représenté une charge coûteuse pour l’entretien et régler les inondations ainsi que les épidémies en enlevant les eaux des fossés.Depuis le 27 avril 1990, le pavillon d’entrée du Fort St François est inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques. Il est situé sur la route d’Aire à Hazebrouck, à l’est de la ville. Après le siège de 1676, les bâtiments construits sur les ordres des rois d’Espagne Philippe IV en 1642 ont été agrandis et modifiés par Vauban, il est l’architecte du Fort. Le Fort Gassion est construit en pierres et en briques avec des ardoises, sa façade est ornée par 2 trophées militaires de chaque côté qui sont en pierre maintenant très usée. Actuellement, le pont-levis de ce fort est inexistant. Des écuries remplacent une rangée de casemates dans la clotûre. A l’intérieur du fort se trouve la poudrière. Avant ce fort existait un petit fortin du domaine de la Teste de Flandre. Mais en 1642, Philippe IV fit construire le Fort St François qui devait permettre de protéger la ville. Ce fort, trop isolé, fut inefficace au siège suivant en 1676. Vauban ordonne donc à ses officiers de construire de nouvelles fortifications qui engloberait la ville et le fort St François. Elargissement des ouvrages de défenses à l’extérieur, construction de casernes pour les soldats, manutention, poudrière, cuisines, habitations pour les officiers et le gouverneur, une petite chapelle, tout cela à l’intérieur.

Dernier siège en 1710 par les Hauts Alliés qui ruinent la ville le 8 novembre. Comme en 1716, le Fort n’a pas été efficace au niveau défense. En 1713, le traité d’Utrecht rendit définitivement la ville au roi de France. Un gouverneur et des soldats remirent en état de défense le Fort. Le Fort n'accueillait des soldats invalides que de 1733 à 1764, ils ne restaient pas longtemps contrairement aux officiers.Le Commandant du Fort était Messire Etienne Chevalier. Le Fort St François est transformé en pénitencier pour des peines de longue durée sous le contrôle de la gendarmerie en 1815. En 1887, le ministre décide de l’appellation du Fort : le “Fort Gassion”. Le Comité de Défense demande le démantèlement de la ville (mais pas du Fort) en 1876 mais il ne commença qu’en juillet 1893.C’est d’octobre 1897 à février 1898 que les fortifications entourant le Fort Gassion sont démolies. En 1906, mise en vente des terrains récupérés autour de Fort. Durant la Première Guerre Mondiale, le Fort, qui était trop près des lignes ennemies, est vidé de ses prisonniers et utilisé par l’armée Britannique.En 1924, le commandant quitte le Fort car le Ministère de la guerre décide de le vendre car il lui semble alors inutile et délabré. Cet espace est aujourd’hui occupé par des écuries. Il reste du Fort : le porche d’entrée, le puits, le lavoir, la poudrière et quelques casemates.


Sources :

  • Aire sur la lys / au temps des fortifications, Karl-Michael Hoin (2009)
  • “Exposition du Centenaire du démantèlement de la ville d’Aire”, Cataloque de l’exposition présenté à l’office du tourisme, 1993-Collection Bibliothèque municipale.
  • Nouvelles Chroniques Locales “Le Fort Saint-François (ou Fort Gassion)”,1989,1996, par Agnès Maillard Delbende