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Utilisateur:Valentine Karapets

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Culture[modifier | modifier le code]

Le Musée régional des Beaux-Arts de Rostov

Le Musée régional des Beaux-Arts se trouve dans un des plus beaux bâtiments de la ville, 115, rue Pouchkinskaïa. L'hôtel particulier a été érigé par N.A. Dorochenko à la fin du XIXe siècle. Cet architecte a réalisé plusieurs commandes des négociants et des fabricants aisés rostovites en créant des maisons et des hôtels particuliers qui se caractérisaient par un style recherché et éclectique. L'histoire n'a pas gardé de détails importants sur le premier propriétaire de cet hôtel particulier, un certain Dombrovski. Par contre, on sait qu'en 1898 cette résidence appartenait à la direction des chemins de fer de Vladikavkaz. Celle-ci, voulant trancher un long litige de l'aliénation d'un territoire pour la construction des chemins de fer et qui risquait, en cas d'échec, de causer de grands dommages, a promis à un avocat qui gagnerait le procès, d'offrir en récompense cet hôtel particulier avec un petit jardin. Un tel juriste ne s'est pas fait attendre. C'était Apollon Pétrov qui, le procès gagné avec un grand succès, a reçu le poste de jurisconsulte de la Direction et a obtenu la maison promise où il a aussitôt emménagé avec toute sa famille. Dès 1913, le propriétaire officiel était sa femme Sophie. Après la Révolution 1917, les Pétrov ont quitté Rostov et, puis, ont émigré en France.

En revenant à cet hôtel particulier, il est à noter que plusieurs styles académiques se sont entrecroisés par la volonté de l'architecte dans son apparence.

De hautes fenêtres semicirculaires de l'étage essentiel communiquent la sollennité à la façade asymétrique. De nombreuses moulures baroques et classiques se distinguent par la finesse des formes. La balustrade ornée de vases achève cet ensemble architectural.

L'intérieur du bâtiment ne cédait point à son extérieur. Dans le vestibule, les hôtes admiraient l'escalier de marbre, les murs ornés de pilastres corinthiens et le plafond agrémenté de moulures. Les salles, les salons gardent toujours leurs plafonds moulés, le parquet de chêne et les portes pyrogravées.

Dès le début des années 1920, l'hôtel particulier perd son statut de la demeure individuelle et devient un bâtiment public. Il survit à toute une file de locataires. D'abord, c'était l'état-major de la Première armée Konnaïa qui y a cantonné pendant quelques jours, ensuite une Commune d'enfants lui a succédé. Après, plusieurs établissements ont siégé ici : la Maison des travailleurs de l'éducation, le syndicat des mineurs, dans les années 30 - la société de la culture physique Spartak etc. Dans l'après-guerre, rien n'a changé sauf l'apparition du bureau régional de l'architecture et de la construction. C'est à cette époque-ci, où l'on a construit une mansarde, aménagé l'escalier intérieur en béton, défait la terrasse dans la cour, la fontaine de marbre, découpé le reste des arbres du jardin.

En 1959, le Musée des Beaux-arts a été installé dans cet hôtel particulier. Le directeur a insisté sur la nécessité de badigeonner des peintures multicolores des plafonds car ils dissipaient l'attention des visiteurs des tableaux exposés. Il est à noter que ce sont les deuxièmes locaux du Musée qui y a emménagé après avoir quitté l'église grecque dans la petite rue Universitetskaïa.

L'histoire de la création du musée est étroitement liée avec la vie artistique de la région du Don à la limite des siècles. La société des Beaux-Arts Rostov-Nakhitchévagnoise et l'atelier artisanal de Popov, jouissant de la popularité en Russie et à l'étranger, ont inspiré les premières expositions. Les collectionneurs de Rostov ont enrichi leurs galeries par les oeuvres de I. Répine, V. Polenov, B. Koustodiev, K. Korovine, I. Chichkine, A.Vasnetsov, M. Saryan exposées régulièrement au printemps. Après la Révolution, ces collections-là ont servi de base au Musée régional des Arts et des antiquités du Don, inauguré le 1er mai 1920. L'initiative de la création du musée appartenait aux peintres M. Saryan et A. Siline et à l'écrivaine M. Chaguignan qui sont devenus de zélés propagandistes de son développement. Dès les années 1920, le musée a subi plusieurs réorganisations, à la sortie d'une des elles, en 1938, il a acquis le statut du musée des Beaux-arts. Cette année-là est considérée donc comme la date de sa création.

Lors de la Grande Guerre nationale, les fonds du musée ont été transportés à Piatigorsk où ils ont été pillés pendant l'occupation. Une parcelle de cette collection est revenue à Rostov.

Après la guerre, en 1946, le musée a été rouvert au large public. Les musées centraux du pays, tels que l'Hermitage, la galerie Trétiakov ont beaucoup contribué à l'enrichissement des fonds du musée de Rostov. Pour jeter les bases de la collection de peinture moderne, les peintres locaux ont offert toutes leurs oeuvres de l'exposition 1946 au Musée. Actuellement ces collections comptent plus de 6 mille oeuvres de peinture, graphique, sculpture, des arts appliqués et théâtro-décoratifs. Chaque année, suite au travail de recherche scientifique, les fonds du musée acquièrent de nouvelles oeuvres des artistes éminents du passé et d'aujourd'hui.

Les oeuvres des artistes russes des XVI-XIXe siècles ouvrent l'exposition. La collection des icônes permet de découvrir les traits caractéristiques des icônes russes; en plus, les croix, les châssis complètent les connaissances sur l'art de la Russie ancienne.

L'évolution de la peinture laïque du XVIIIe siècle peut être perçue dans la galerie des portraits (les oeuvres de K.-L. Chrisnenek, L. Karavacc, A.P. Antropov). L'art de la première moitié du XIXe siècle est représenté par le tableau d'autel de C. Brullov Apôtre Pierre, des paysages orientaux de M. Vorobiev, des toiles romantiques d'I. Aïvazovski. La fierté du musée fait la collection de l'art de la deuxième moitié du XIXe – du début du XXe siècles représentée par les toiles de I. Kramskoï, I. Répine, V. Sourikov, I. Lévitane, V. PolénovV. Makovski, M. Klodt, S. Gribkov, N. Skladovski, I. Chichkine, A. Kouinji, N. Kouznetsov; A. Vasnetsov, K. Korovine; I. Machkov, M. Sarian. Le musée peut également se vanter d'une quantité considérable des dessins de A. Benois, M. Vroubel, S. Galaktionov, V. Maté. Quant à la sculpture russe, les compositions de genre en bronze de E. Lanséré, le buste de marbre de Golitsine taillé par B. Kavatchelli, la sculpture de parc en marbre de M. Dillon sont les plus intéressantes et précieuses.

Une partie majeure des fonds du musée renvoie les visiteurs à l'art soviétique, dont le département a été formé dans l'après-guerre. Les travaux de grands maîtres des années 20-80 définissant le développement de l'art soviétique des périodes différentes, constituent la base de la collection soviétique. La section tout à fait à part est consacrée à l'oeuvre des artistes du Don, tels que A. S. Koulaguine,V.F. Tcherbakov, V.M. Klénov, B.T. Sporykhine, T. F. Tériaev, E.Y. Pokidtchenko, V.F. Korobov, A.V. Timophéev, A.S. Légostaev, V.P. Azarine, O.M. Lousséguénov, V.A. Markine, B.P. Belmagov, V.I. Akimenko, V. D. Kalinine, S. Skoptsov, E.G. et I.A. Tcharskoï.


La salle de l'art de l'Europe et de l'Orient

La collection de l'art de l'Europe et de l'Orient est exposée au 60, rue Tchekhov, dans le bâtiment remis au musée après une grande reconstruction.

La collection de l'art étranger contient des oeuvres des peintres flamands, hollandais, italiens, français et allemands des XVII-XIXe siècles. Les perles de la collection sont les oeuvres des peintres flamands et hollandais, tels que « Cléopatre » de de Ban, Susanne et les vieillards exécutée dans l'atelier de Rubens, Nature morte au lièvre chassé de Jan Nollekens, les paysages de petits Hollandais. La peinture des artistes français et italiens est aussi présente dans la collection (J.-F. de Troy, J. Courtois, A. Boichard).

Dans l'exposition allemande les portraits d'Antoine Pesne, les paysages de Joseph Rebel attirent surtout l'attention des visiteurs. L'art oriental est représenté par des objets de bronze et d'ivoire, de porcelaine et de faïence datant des siècles précédents et provenant de Chine, du Japon, d'Inde, de Mongolie. On peut y voir également des oeuvres pittoresques guó huà du peintre chinois Zhang Chi-Loune.

Les Rostovites ont surnommé cette collection de l'Hermitage de Rostov, ce qui souligne son importance et sa valeur.

La galerie artistique des enfants

Cette galerie qui représente un des départements du musée des Beaux-Arts, s'est ouverte en automne de 1981. C'est pour la première fois en Russie qu'on ait attribué à l'oeuvre des enfants un musée à part. L'activité de la galerie est très diverse et se traduit en expositions des jeunes talents, leçons dans l'atelier artistique Crayon, conférences sur les beaux-arts, fêtes et rencontres avec des artistes et des musiciens, consultations aux parents sur les problèmes de la création enfantine.


Le musée régional de Rostov

Ce musée est l'héritier du musée de Rostov ouvert en 1910 à l'initiative du maire de la ville A. Baïkov qui a décrété d'ouvrir un musée dans la ville marchande qu'était Rostov. A l'époque de sa réorganisation et de sa renaissance, de grands archéologues, ethnographes régionaux et historiens, tels que M.B. Krasnianski, A.M. Ilyine, B.V. Lounine, Y.G. Fradkina, I. B. Brachinski se sont consacrés au musée. La date de sa naissance est le 1er mai 1910. L'adresse du musée à l'époque était 5, passage Doumski.

En 1920, après l'avènement du pouvoir soviétique, le musée a été nationalisé et a reçu le nom du premier Musée régional de Don des arts et des objets anciens. A cette époque-là la Société de l'histoire, des objets anciens et de la nature y a organisé une galerie de peinture, a formé de magnifiques collections paléontologique, archéologique, ethnographique, numismatique, d'armes, de porcelaine et d’ameublement.

En 1926, suite à la création de la région du Caucase de Nord avec le chef-lieu à Rostov-sur-le-Don, il a été décidé de créer le Musée des peuples montagnards du Caucase de Nord. Ce nouveau musée occupait assez longtemps une salle à part dans le musée régional, après quoi il a emménagé dans un bâtiment dans l'avenue Boudennovsky, détruit pendant la Grande Guerre nationale. 1679 livres sur l’étude du Caucase, offerts par l'Etat, ont constitué ses premières expositions. 653 manuscrits appartenaient à l’ancien gouverneur du Caucase de Nord, prince Chirvanidzé. En 1925, les peintres D. Fédorov, Ph.Tchernauoussenko et V.Chlepnev ont organisé une expédition dans les régions du Caucase de Nord où ils ont exécuté 463 dessins en noir et blanc représentant les types de visages, les costumes nationaux, les demeures, les objets de ménage des peuples montagnards. On a également entrepris 125 expéditions ethnographiques et archéologiques visant à enrichir les collections du musée, grâce auxquelles celui-ci a acquis le mobilier archéologique des sites Elisavétinskoyé, Nédvigovskoyé, Gnilovskoyé, Kobiakovskoyé et Témernitskoyé.

En 1930, le musée de la Révolution a été organisé dans la Rotonde du jardin public.

En 1937, avec l'organisation de la région de Rostov, le musée a été réorganisé au musée régional de Rostov. En plus, on a supprimé le musée des peuples montagnards: une partie de sa collection a été transmise aux musées de la région de Stavropol, tandis que le reste a emménagé dans un nouveau musée dans l'ancien hôtel particulier de Paramonov dans la rue Pouchkinskaya où se trouve actuellement la Bibliothèque zonale scientifique. En 1938, la galerie a été transformée en musée des Beaux-Arts autonome.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Rostov a subi deux occupations. Faute de temps, les fonds du musée n'ont pas été évacués et ont été ravagés par les nazis. Une part considérable a péri dans un incendie, dont, par exemple, la momie de la période de Ptholémée datant du IVe siècle avant J.-C., les collections numismatiques, les armes des Cosaques, les collections de culte kalmouk.

Après la libération de Rostov le 14 février 1943, les collaborateurs du musée se sont mis à chercher et sauver les collections perdues et à en former des nouvelles. Avec les appareils de photo on a fixé toutes les destructions à Rostov et on a ramassé les échantillons de la technique et des armes militaires. En 1943, le musée a fusionné avec celui de la Révolution qui avait aussi perdu son bâtiment. L'absence de l'édifice convenable dans une ville démolie a favorisé le déménagement du musée à Taganrog. Et ce n'est que dans les années 50 que la municipalité a alloué au musée l'ancien hôtel particulier de la firme Gelférich-Sade spécialisant dans la vente des machines agricoles situé dans la rue centrale de Rostov, celle d'Engels (actuellement Bolchaya Sadovaya). Après les travaux de réparation et d'adaption du bâtiment pour le musée, le musée régional de Rostov s'est rouvert le 7 novembre 1957.

Aujourd'hui le Musée régional de Rostov est un des plus grands en Russie. Ses fonds comptent à peu près 230 mille objets. Chaque année plus de 200 mille personnes visitent le musée, ses guides effectuent 2000-2500 explications. Le musée présente 60 expositions par an. Selon la nouvelle conception du Musée, élaborée en 1999, les salles du Musée doivent présenter l'évolution de l'histoire et de la nature de la région au cours des sciècles.

La cour du musée ouvre l'exposition par des idoles (féminine et masculine) des peuples nomades de Polovtsy qui les mettaient au-dessus des kourganes aux XI-XIIe ss.

Les collections archéologiques sont les perles du musée. Des objets précieux et uniques en or, en argent, en bronze, en verre ont permis d'ouvrir en 1973 la salle des Objets rares et précieux. C'était le premier musée provincial qui a créé sa trésorerie du type de la trésorerie particulière de l'Hermitage. Les dernières découvertes des archéologues ont fourni de nouvelles richesses de la terre du Don qui sont exposées dans une nouvelle salle ouverte en 1996 et nommée Les trésors des steppes du Don. La collection paléontologique avec les échantillons uniques des animaux fossiles de la période néogène fait également la fierté du Musée.

La collection de l'argent russe formée dans les années 1980, informe les visiteurs sur les objets exécutés aux XVIII- début du XХe siècles dans la technique de l'émail polychrome et du nielle. Les plus précieux entre eux sont ceux que les monarches russes ont octroyé aux Cosaques pour leur courage lors des différentes campagnes. Le musée garde aussi les collections inestimables du costume cosaque et de ville permettant de ranimer l'histoire et la culture des peuples du Don. La collection de dentelles, de la broderie en or et en grains de verre étonne par sa beauté, la fantaisie et la maîtrise des artisanes. Le musée régional de Rostov est également possesseur des fonds personnels des gens les plus célèbres du Don: le fond du peintre de batailles Grékov, offert par sa femme et comprenant ses travaux et ses objets personnels; le fonds de Michel Cholokhov ramassé par le journaliste K.I. Priïma et comptant plus de 5 mille éditions étrangères des oeuvres du grand écrivain. L'une d’elles est celle du roman « Le Don paisible » qui a vu le jour en Allemagne en 1929. Son histoire est unique, car elle est demeurée non-endommagée à l’époque où les nazis brûlaient les éditions des classiques de la littérature mondiale. Le livre a été retrouvé dans un des murs de la maison ruinée. Le musée dispose également d’une feuille du manuscrit du roman « Ils se sont battus pour la Patrie », de l’édition du « Don paisible » avec la dédicace ‘Au Musée régional de Rostov avec les meilleurs voeux. M. Cholokhov’.

La collection des livres rares se compose de la littérature variée consacrée à la terre du Don des XVIII-XXe siècles, écrite par de grands savants, géographes et historiens, les éditions du Discours de Don, les autographes des oeuvres des écrivains de Don.

Cette collection est également représentée par la littérature religieuse où une place particulière occupent les ouvrages du saint métropolite Dimitri Rostovski dont la forteresse-berceau de Rostov porte le nom.

Quelques exemplaires de l’Evangile datant de la fin du XIXe – début du XXe avec les images de Luc, de Marc, de Jean et de Mathieu ornent la collection. Il y a aussi des manuscrits des vieux croyants.

Parmi d'autres ouvrages de grande valeur figurent les collections d'instruments musicaux, tels que boîtes, phonographes, les gramophones, disques de drandes firmes du début du XXe siècle, photographies des acteurs avec leurs dédicaces, donc une grande couche de culture musicale à la limite des siècles.

A ces collections s'ajoutent les appareils de photo et les armes, les photographies et les cartes postales représentant les gens, les événements et l'architecture des villes et des villages cosaques du Don (par exemple, les photos démontrant les étapes de la construction du quai du Don au début du XXe siècle, les pogroms à Rostov en 1905, les événements de la guerre civile, la destruction des églises et des monuments dans les années 1920-1930 etc).

Des pièces de monnaie de toutes les époques, des insignes, des plaques et d'autres décorations civiles et militaires, aussi bien que des monuments de table font la fiérté de la collection numismatique. N'étant pas très considérables, les collections de métaux, de porcelaine et de verre ont cependant des échantillons dignes d'être exposés. Il est impossible d’imaginer la production de la porcelaine à la limite des siècles sans M. Kouznetsov dont la vaisselle peu chère, mais de haute qualité incarnait l’esprit de la Russie provinciale de l’époque. Un grand service de table avec des boucles des flots de la mer, des tasses de café, des théières pour les samovars, des sucriers, des beurriers en forme d'animaux, des fruits et des légumes sont présentés dans l’exposition. C’est le négociant S.Vélikanov qui vendait la production de Kuznetsov dans la rue Moskovskaya. Les échantillons de la vaisselle d’autres usines privées du XIXe- des frères Gouline, Kornilov, de Safronov, - et des usines européennes (la manufacture de Sèvres) figurent aussi dans le Musée.

Les collections archéologiques et ethnographiques du musée ont été exposés plusieurs fois aux expositions étrangères au Japon, en Suisse, en France, en Ecosse.

En tenant compte des particularités nationales de la région, on a aménagé une filiale du musée régional, le musée de l'amitié russe-arménienne, située dans un monument d'architecture du XVIIIe siècle, église Sourbe Khatch.


L’ensemble des collections historico-naturelles

Le musée régional de Rostov inclut les départements zoologique, botanique, géologique et paléontologique. Les collections zoologiques représentent les animaux empaillés qui vivent le territoire de la région du Don. La perle de la collection des poissons sont les esturgeons, tels que bélouga, osciètre, sévruga, sterlet qui vivent en mer et pondent dans les grands fleuves, surtout dans le Don.

Les habitants des steppes, parmi lesquels figurent les marmottes, les saïgas, et les habitants des forêts, tels que élans, cerfs, loups, renards, sangliers, complètent l’image de la faune de la région de Rostov, aussi bien que de nombreux oiseaux : faisans et aigles de steppes, grues et outardes, chardonnerets et alouettes, sans compter d’autres oiseaux chanteurs. Les représentants de la faune et de la flore inscrits dans le Livre Rouge de la Russie, dont 19 espèces des oiseaux rares, 3 espèces d’animaux, des insectes et des plantes endémiques, enrichissent aussi la collection du Musée.

La collection des insectes est assez considérable avec des scarabées, des libellules, des sauterelles et des papillons ramassés par un grand collectionneur et entomologiste M. Kornélio.

Des oeufs, des noeuds, des coquilles exotiques, des coraux, des moulages de champignons, des graines et des fruits des plantes sont indissolubles de la collection du Musée.

L’herbier est une véritable fierté du Musée. Il donne l’exemple des plantes de steppe, de forêt et de pré que l’on peut rencontrer dans la région du Don, les plantes endémiques qui poussent sur les territoires tout à fait concrets, par exemple, sur l’affleurement de la craie, les primevères éphémères, donc les plantes propres à la région. Les ressources naturelles de la région de Don recueillies dans la collection géologique caractérisent la richesse de la terre.

Le musée de l'amitié russe-arménienne Sourbe Khatch

Le déplacement des Arméniens de la Crimée au Don organisée en 1778 par l'impératrice Catherine II, poursuivait l'objectif de l'affaiblissement du Khan de la Crimée, du peuplement des vastes territoires des steppes et de la ranimation économique du Sud. Les colons ont fondé la ville de Nakhitchévan et cinq villages, Tchaltyr, Crimée, Grands Saly, Sultal Saly et Nesvétaï. C'était la plus grande colonie arménienne sur le territoire de la Russie.

L'édit de Catherine II promulgué le 14 novembre 1779 accordait aux Arméniens des privilèges fiscaux qui favorisaient un rapide essor économique de la colonie.

En mémoire du couvent Sourbe Khatch abandonné en Crimée, les Arméniens ont bâti le couvent du même nom à 7 km de Nakitchévan. L'église Sourbe Khatch a été érigée selon le projet de l'éminent architecte russe I.E. Starov en style classique russe (1783-1792). L'église avait son imprimerie dont les éditions étaient distribuées loin au-delà de la région, partout où vivaient les Arméniens. On a fondé aussi un pensionnat pour les enfants issus des familles pauvres. L'imprimerie, ni le pensionnat ne se sont conservés jusqu'à nos jours. Quant au musée, il est ouvert au large public depuis 1972. Les matériaux de l'histoire et de la culture de la colonie de Novo-Nakitchévan démontrent la naissance, le développement et l'essor des relations de l'amitié russe-arménienne. Dès 1974 l'église Sourbe Khatch est classée monument d'Etat.

Le Musée des chemins de fer de Rostov

C’est le seul musée technique de Rostov consacré à la voie ferrée et au matériel fixe, c’est-à-dire aux locomotives, machines, wagons etc. Il a été fondé en 1960.

Il est situé à l’emplacement de l’ancienne station Gnilovskaya. Les voies de la partie orientale ont été démantelées, tandis que la partie occidentale a abrité le musée.

L’exposition comprend plus de 40 unités de technique dont 14 locomotives à vapeur (2 d’entre elles sont fabriquées avant la Guerre), 2 wagons-salons anciens, 11 wagons de marchandises, 7 locomotives électriques, 5 locomotives à moteur diesel, 2 grues montées sur rails, un train électrique, un matériel roulant qui, en tant que trophée, a pénétré en Russie pendant la Grande guerre nationale, et quelques véhicules de chenilles utilisés lors de la construction et de la réparation de la voie ferrée. On organise parfois l’exposition dans l’ancien bâtiment de la station. Outre cela, on fait des tours Rostov-Taganrog en un vieux train.

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Littérature[modifier | modifier le code]

Известия Ростовского областного музея краеведения.

Народы Дона. Под ред. Т.Н. Абрамовой, Р.Е. Иноземцевой, Т.И. Коневской. - Ростов-на-Дону, 2005.

Реликвии донского казачества. Под ред. И.А. Гуськова, Р.Е. Иноземцевой, Т.И. Коневской. - Ростов-на-Дону, 2003.

Сокровища донских степей. Под ред. В.Е. Максименко, Т.И. Коневской. - Ростов-на-Дону, 2004.

Живопись. Каталог Ростовского областного музея изобразительных искусств. Под ред. А,А, Нарыжной. - Ростов-на-Дону, 2002.