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Utilisateur:Tisso974/temple Quandi

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Le temple Guandi est un 4 temples chinois qui se situe sur l'ile de la Réunion à Saint-Pierre, dans le sud de l'ile. Il dispose de 4 autels latéraux dédiés à différentes divinités, ce qui en fait une des pagodes la plus grande de l'ile.


Historique[modifier | modifier le code]

A l’origine, ce temple était une simple bâtisse qu’on avait bâtie à l’attention des Chinois engagés. En effet, c'est vers le milieu du XIXe siècle que sont arrivés les premiers Chinois.

L'immigration : les premiers chinois à la Réunion[modifier | modifier le code]

La première vague d'immigrés a été celle des travailleurs engagés sous contrat ; La France ayant eu recours à cette main-d'œuvre étrangère pour remplacer les esclaves dans les plantations. Ce premier contingent arrive à la Réunion en 1844, en provenance de Malaisie et non directement de Chine. Ces hommes étaient destinés aux travaux de l'agriculture, d'endiguement des rivières ou encore à la sériculture. Mais dès 1846, l'Administration coloniale arrête le recrutement des Chinois, considérés comme « mauvais travailleurs » à la suite d’actes de révoltes et de violences perpétrés par certains d'entre eux. Les conditions de vie et de travail dans les plantations n’étaient pas très éloignées de celles que connurent les esclaves africains ou malgaches. La recherche de la rentabilité à tout prix était la principale motivation des maîtres ou propriétaires de plantations. Une deuxième vague (en provenance de Chine, cette fois)arrive sur l'ile dés le début du XIXème siècle, mais les conditions de travail déplorables et les contrats non respectés les font quitter dés 1907.

Parallèlement à ces engagements contractuels, La Réunion a bénéficié de travailleurs engagés librement, grâce à un décret en 1862 favorisant l'engagement libre.

Ces premiers immigrants furent suivis d'autres travailleurs, recrutés dans le même but, les uns par leur propre initiative et souvent avec l'aide et la protection de leur famille déjà installée sur place, les autres sont poussés à immigrer à cause des événements politiques comme la guerre sino-japonaise, entre autre.

Ainsi, lors de ces immigrations contractuelles ou libres, deux groupes étaient à distinguer : - les Hakkas, natifs pour la plupart de Shin-Nen et de No-Yen ; les Cantonnais proprement dits, de Nam-Hoy et Soun-Tac. Bien que lisant les mêmes caractères et pratiquement la même langue, ces deux groupes parlaient et parlent encore un dialectes différents.

La communauté chinoise aujourd'hui[modifier | modifier le code]

Très vite, ces Chinois abandonnèrent les travaux agricoles pour prendre le statut d'épiciers, d'employés de commerce local, surtout dans l'alimentation, où ils ont connu des réussites éclatantes. Actuellement, les réunionnais d'origine chinoise détiennent une part importante du commerce de détail et de l'importation. On les trouve, en outre, dans l'administration et dans les professions libérales.


Bibliographie[modifier | modifier le code]

Live Yu-Sion,(2003) : Illusion identitaire et métissage culturel chez les « Sinoi » de la Réunion, in Perspectives chinoises, juillet-août 2003, consulté le 8 Novembre 2011. Perspectives chinoises

Clicanoo.re,(2005): Des engagés Chinois aux ’’passagers libres d’engagement, La Réunion, 1er Janvier, page consultée le 8 Novembre 2011, Témoins.

Kichenapanaïdou Marc, (2009) : Il y a 165 ans, les premiers Chinois arrivèrent à La Réunion, Témoignages.re, La Réunion, 14 Avril,page consultée le 8 Novembre 2011, Témoignages