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Utilisateur:Thalassi.23/Brouillon

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Les effets de la COVID-19 sur la juricomptabilité  [modifier | modifier le code]

Depuis la dernière décennie, les fraudes financières ont pris de l'ampleur en raison des nouvelles technologies utilisées couramment, facilitant ainsi la mise en place de stratagèmes et la perpétration de crimes financiers.  Face à cette recrudescence, les juricomptables sont sollicités pour leur expertise; et c’est loin d’être fini. Plus récemment, les bouleversements économiques et financiers liés à la pandémie de la COVID-19 ont engendré un important volume de fraudes de nouveaux genres.  Par exemple, en avril 2020, l’Autorité des marchés financiers (« l’Autorité ») a sensibilisé les investisseurs face à des fraudeurs qui tentaient de profiter des incertitudes et des craintes provoquées par la COVID-19[1].  L’Autorité a averti le public que le contexte pandémique était « particulièrement propice aux fraudeurs, notamment pour approcher de potentiels investisseurs » et que des cas d’offres d’investissements avec rendement élevé dans de soi-disant compagnies œuvrant pour la prévention ou la cure du coronavirus lui avaient été rapportés[3].  De plus, le Centre antifraude du Canada a compté 67 000 cas de fraudes en 2020, ce qui en fait 20 000 de plus qu’en 2019[2].


Le travail des juricomptables est en forte demande face à la prolifération de délits financiers engendrés par le bouleversement socio-économique de la COVID-19. Les juricomptables reçoivent de plus en plus de dossiers de fraudes liées à la prestation canadienne d’urgence (« PCU »), à de l’évasion fiscale et à des prêts non-autorisés[5]. Ces experts ont donc passé beaucoup de temps à analyser ces cas, mais le confinement et les mesures liées à la COVID-19 a perturbé leurs méthodes de travail en les retirant de leur milieu de travail habituel. L’investigation financière implique l’étude de documents et des discussions et des rencontres avec différentes personnes ainsi qu’elle exige un degré élevé d’organisation et de planification. Le confinement et l’instauration du télétravail a posé des difficultés au niveau de la collecte de renseignements et de données.  La juricomptabilité nécessite une collaboration fréquente avec des groupes internes, des avocats, des autorités, des sujets d’intérêt et des témoins[6].  Or, la tenue de rencontres, d’entrevues et d’interrogatoires en mode virtuel s’est avérée moins efficace et fût déplorée par les juricomptables.  Néanmoins, les travaux d’analyse de documents continuaient de bien s’effectuer à distance[7].Depuis la dernière décennie, les fraudes financières ont pris de l'ampleur en raison des nouvelles technologies utilisées couramment[1], facilitant ainsi la mise en place de stratagèmes et la perpétration de crimes financiers.  Face à cette recrudescence, les juricomptables sont sollicités pour leur expertise; et c’est loin d’être fini. Plus récemment, les bouleversements économiques et financiers liés à la pandémie de la COVID-19 ont engendré un important volume de fraudes de nouveaux genres.  Par exemple, en avril 2020, l’Autorité des marchés financiers (« l’Autorité ») a sensibilisé les investisseurs face à des fraudeurs qui tentaient de profiter des incertitudes et des craintes provoquées par la COVID-19[2].  L’Autorité a averti le public que le contexte pandémique était « particulièrement propice aux fraudeurs, notamment pour approcher de potentiels investisseurs » et que des cas d’offres d’investissements avec rendement élevé dans de soi-disant compagnies œuvrant pour la prévention ou la cure du coronavirus lui avaient été rapportés[3].  De plus, le Centre antifraude du Canada a compté 67 000 cas de fraudes en 2020, ce qui en fait 20 000 de plus qu’en 2019[4].


Le travail des juricomptables est en forte demande face à la prolifération de délits financiers engendrés par le bouleversement socio-économique de la COVID-19. Les juricomptables reçoivent de plus en plus de dossiers de fraudes liées à la prestation canadienne d’urgence (« PCU »), à de l’évasion fiscale et à des prêts non-autorisés[5]. Ces experts ont donc passé beaucoup de temps à analyser ces cas, mais le confinement et les mesures liées à la COVID-19 a perturbé leurs méthodes de travail en les retirant de leur milieu de travail habituel. L’investigation financière implique l’étude de documents et des discussions et des rencontres avec différentes personnes ainsi qu’elle exige un degré élevé d’organisation et de planification. Le confinement et l’instauration du télétravail a posé des difficultés au niveau de la collecte de renseignements et de données.  La juricomptabilité nécessite une collaboration fréquente avec des groupes internes, des avocats, des autorités, des sujets d’intérêt et des témoins[6].  Or, la tenue de rencontres, d’entrevues et d’interrogatoires en mode virtuel s’est avérée moins efficace et fût déplorée par les juricomptables.  Néanmoins, les travaux d’analyse de documents continuaient de bien s’effectuer à distance[7]. [3][4][5]

  1. Autorité des marchés financiers, « Fraudeurs toujours actifs - L'Autorité rappelle aux Québécois l'importance d'être vigilants face à la fraude financière », sur www.newswire.ca (consulté le )
  2. Zone Justice et faits divers- ICI.Radio-Canada.ca, « Deux fois plus de victimes de fraude au Canada en 2020 | Coronavirus », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  3. « Figure 7.7. Capital market financing of non-financial, emerging market companies (2014, USD million) », sur dx.doi.org (consulté le )
  4. Doris St-Germain, Pandemic and the Forensic Accountant Practitioner Reflections and Practical Issues, Toronto, Université de Toronto, , 64 p.
  5. « COVID 19 Pandemic: Challenges in Healthcare System of India », Indian Journal of Forensic Medicine & Toxicology,‎ (ISSN 0973-9122 et 0973-9130, DOI 10.37506/ijfmt.v14i4.13072, lire en ligne, consulté le )