Aller au contenu

Utilisateur:Tensai/clonage reproductif par source

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Professeur Israël sur [1][modifier | modifier le code]

" Le problème n'est en fait pas technique, car si ce n'est pas pour aujourd'hui ce sera pour demain tant il est vrai que dans l'histoire des sciences en général et de la médecine en particulier tout ce qui pouvait être fait a toujours été fait." => le clonage serait il ineluctable?

Technique[modifier | modifier le code]

A un niveau plus éthique[modifier | modifier le code]

  • Le fait d'être unique est une liberté fondamentale, que l'on doit respecter au nom du principe "ne faîtes pas à autrui ce que vous ne voulez pas qu'on vous fasse."
  • Un des chose qui fait l'attrait du clonage reproductif est le désir d'immortalité. Cette idée est fausse, ce n'est pas parce qu'un indi²vidu a le même génome que nous, qu'il nous sera identique.
  • Si personne ne peut prévoir l'état psychologique des enfants issus du clonage reproductif, le fait d'être né d'une technique proscrite ne stigmatise pas plus les enfants à venir par clonage reproductif que ne sont stigmatisés les enfants issus d'un viol
  • Les "progrès" de la biologie de la reproduction ont un degré de gravité supérieur à ceux de la physique nucléaire, pour ne prendre que cet exemple emblématique de la folie des hommes. En effet, une bombe atomique sur une ville tue énormément, détruit beaucoup, salit l'humanité, mais n'altère pas sa définition même. On peut d'ailleurs se protéger des ravages du nucléaire, qui, jusqu'à ce jour, ont été très cantonnés. En revanche, la modification des modalités de procréation touche à la nature même de l'espèce humaine. Personne ne peut s'en protéger. Le ravage est immédiatement collectif.

Le clonage reproductif utilise le génome d'un adulte (contenu dans le noyau d'une cellule somatique) pour créer un individu dont le patrimoine héréditaire est le même à peu de choses près (le cytoplasme de l'ovocyte transmet également du génome) que celui de l'adulte "donneur". Le noyau d'une cellule d'un adulte est placé dans un ovocyte énucléé (qui devient dès lors un embryon, car il est désormais porteur d'un arrangement complet de 46 chromosomes). Le nouvel individu ainsi créé ne bénéficie pas de l'apport génétique de deux parents dont les génomes se sont mélangés au hasard pour refaire un être unique, mais d'une copie d'un mélange déjà existant (puisqu'il a donné lieu à l'individu donneur). Le donneur revendique ici à lui tout seul à la fois la paternité et la maternité, la totalité de la création.

Courrier international 637, 16/01/2003, p.46-47: "Le faux dilemne du clonage humain"[modifier | modifier le code]

Propos d'un pasteur protestant australien

  • Beaucoup dénonce le fait que chaque être humain a le droit à la différence, avoir sa propre personalité. Mais c'est déjà le cas pour les vrais jumeaux issus du même spermatozoide et du même ovule. En plus ils grandissent au même endroit, en même temps avec les mêmes parents et un entourage sensiblement identique. On ne dénonce pas pour autant ce soi-disant manque d'identité. Au contraire leurs différences sont étudiées depuis des années. Le manque d'unicité serait alors un simple préjugé. En plus, dans le cas du clone créé volontairement, le clone ne vit pas à la même époque ni souvent dans le même lieu que l'"original".
  • Problème d'âme? Il ne pourrait y avoir deux âmes dans un même corps? L'exemple des vrais jumeaux prouve le contraire. Encore faudrait-il que l'âme existe. Le fait que chaque personne est unique est ses gènes.
  • Clonage= jouer à dieu? péché d'orgueil? Plus dans le cas du clonage thérapeutique que dans le cas du clonage reproductif. Dans les desseins qu'a dieu pour l'embryon, le principal est sûrement de donner naissance à un enfant, de créer la vie. Le clonage reproductif utilise des technologies de pointe pour aller dans ce sens, le clonage thérapeutique détruit en quelque sorte la création de dieu.
  • Le clone ne serait pas apprécié en lui même, fruit des désirs égoïste de quelqu'un d'autre: ressuciter un enfant tué, faire des copies de soi même pour fonder un empire ou accéder à la vie éternelle. Mais il y a d'autres personnes interessées: les couples qui ne peuvent pas avoir d'enfant par la voie naturelle notamment. Et les motivations de ceux qui ont des enfants par la voie naturelle peuvent parfois être aussi douteuse.

Courrier international 696, 04/03/2004, p.54 "Le clonage humain, une activité très zen"[modifier | modifier le code]

  • Woo Suk Hwang et Shin Yong Moon= deux scientifiques prétendant avoir réussi à cloner un embryon humain et en avoir extrait de cellules souches.
  • But: trouver les causes de maladies incurables. Donc, d'après eux la cause est bonne. Veulent par contre interdire le clonage reproductif.
    • Moon est méthodiste (chrétien)
    • Hwang est bouddhiste. Pense que le clonage recomence, en quelque sorte le cycle de la vie (réincarnation).
  • Interdire tous types de clonage dans un pays: freinerait son developpement technologique en matière de biotechnologies.
  • Hwang: originespaysannes -> volonté de résoudre (par le clonage reproductif) certains problèmes des paysans.
  • Pourquoi ont ils réussi?
    • Méthode: compression pour extraire le noyau de l'ovocyte.
    • Grande concentration (méditation): reste pendant 10 heures de suite au même endroit
    • Habileté de doigt des coréens.
  • Demande de brevet, mais 60% du brevet pour université et 40% pour les autres collaborateurs. Eux ne touchent rien pour qu'on ne puisse pas les soupçonner de motivations douteuses. Hwang récolte les honneurs, pas l'argent.

Le monde, 26 août 2004 "Quelle biologie au delà du gène"[modifier | modifier le code]

  • Biologies en crise: toutes les découvertes de ce siècle et du siècle dernier n'ont pas permis de saisir l'essence même du vivant, elles n'ont pas forgé les outuils thérapeutiques contre le cancer ou les maladies infectieuses.

François Jacob, prix nobel de médecine, n'est "pas très chaud" pour utiliser un bébé afin de soigner un autre bébé.

Document à fouiller[modifier | modifier le code]

Documents au CDI[modifier | modifier le code]

  • Phosphore 247 01/2002, p42-43
  • Sciences et avenir 687 05/2004, p44-45
  • Le Monde 18532 26/08/2004 p15
  • Le Monde 17584 09/08/2001 p5

Documents en ligne[modifier | modifier le code]