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Utilisateur:Suzy1919/Mireille Bergès

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Mireille Bergès est une écrivaine, une romancière qui publie en 2013 un recueil de poèmes. Institutrice de maternelle et directrice d’une école rurale, elle vit dans le Haut-Var dont ses écrits s'inspirent en y plaçant dans ce décor l’Homme de son roman.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et jeunesse[modifier | modifier le code]

Mireille Bergès souhaite devenir institutrice depuis son enfance. Elle écrit de petites histoires et des poèmes dès l’âge de 13 ans. Elle échoue au concours d'entrée à l’École Normale auquel, à l’époque, on se présente en classe de seconde. Mireille Bergès poursuit ses études avec un bac littéraire et des études d’anglais.

Carrière[modifier | modifier le code]

Elle exerce plusieurs métiers tels que ouvrière agricole, créatrice de vêtements pour enfant, commerçante ambulante sur les marchés et travaille dans la fabrication de chaussures. Elle repasse le concours de l’École Normale et le réussit. Elle enseigne à tous les niveaux de l’école maternelle et élémentaire. Elle devient directrice. En 2016 elle prend sa retraite

Un peu conteuse, passionnée de lecture et d’écriture, est aussi i. Elle a publié en 2013 et elle participe régulièrement à des concours de nouvelles dont certaines ont été éditées. Elle vit dans le Haut-Var, et comme l’Homme de son histoire, elle marche beaucoup. C’est de ces promenades qu’elle ramène des photos qui lui servent de point de départ aux histoires qu’elle écrit. Un peu conteuse, passionnée de lecture et d’écriture, est aussi i. Elle a publié en 2013 et elle participe régulièrement à des concours de nouvelles dont certaines ont été éditées. Elle vit dans le Haut-Var, et comme l’Homme de son histoire, elle marche beaucoup. C’est de ces promenades qu’elle ramène des photos qui lui servent de point de départ aux histoires qu’elle écrit.
Je voulais devenir institutrice depuis l’enfance. J’ai échoué au concours d’entrée à l’École Normale auquel, à l’époque, on se présentait en classe de seconde. Alors, après un bac littéraire j’ai suivi des études d’anglais. Puis j’ai exercé différents métiers qui n’avaient rien à voir avec mes études : ouvrière agricole, créatrice de vêtements pour enfant, commerçante ambulante sur les marchés et j’ai même cousu des chaussures ! Et puis, j’ai eu l’opportunité de repasser le concours de l’École Normale et cette fois je l’ai réussi. J’ai alors enseigné à tous les niveaux de l’école maternelle et élémentaire. Je suis devenue directrice et depuis un an je suis à la retraite (dit en janvier 2017)

Et je n’ai jamais cessé. C’était mon jardin secret. À plus de 50 ans, suite à ce qu’on appelle « un accident de la vie », j’ai enfin osé donner à lire ce que j’écrivais. Au même moment, j’ai découvert une association de conteurs et j’ai participé à des ateliers de formation. Peu après, j’ai rencontré le slam et les scènes joyeuses où ces poètes exercent leur talent. À partir de là, tout s’est accéléré. Plusieurs de mes nouvelles ont été sélectionnées et publiées dans des ouvrages collectifs. L’une d’entre elles a été primée dans un concours. Un recueil de poèmes a été publié grâce à la souscription de lecteurs en 2013. Puis j’ai trouvé un éditeur et un roman a vu le jour début 2015 suivi par un recueil de nouvelles fin 2015.


Brins de thym et Air marin est un recueil de nouvelles.

Les personnages sont, chacun à leur façon, à un moment charnière de leur vie. Tout va dépendre du choix qu’ils feront. Car ils sont tous face à un choix. Ils évoluent en Provence, au bord de mer ou dans l’arrière-pays. Une façon de rendre hommage à ma région.

Les thèmes de la liberté, de l’amour, de la solidarité sont sous-jacents. Mais chut… je n’en dis pas plus.

12/ Comment écrivez-vous ?

J’écris environ trois heures d’affilée presque chaque jour. Je commence toujours par relire ce que j’ai écrit la veille. Je corrige, je supprime, je modifie. Au bout d’une heure de ce travail, même si je ne suis pas entièrement satisfaite, je me contrains à écrire la suite du récit.

Je relis toujours plusieurs fois avant d’estimer que le mot fin doit être prononcé. J’espace ces relectures de quelques semaines pour désapprendre l’histoire. Je voudrais être comme un lecteur qui la découvre. Il y a quelque chose de douloureux à mettre un point final. Une sorte de vacuité. Au début, j’en souffrais. J’ai maintenant trouvé la solution, je mène plusieurs projets à la fois. Comme ça, j’ai toujours quelque chose en train.

Lorsque je pense que je ne peux plus rien ajouter, je confie « mon bébé » à trois personnes qui me sont chères. Elles lisent et me donnent leur avis. La plupart du temps, j’en tiens compte. C’est ainsi que L’envol de l’Ombre, qui n’était qu’une nouvelle, est devenu un roman. J’ai ajouté le personnage de la femme qui n’existait pas au départ.


13/ Où puisez-vous votre inspiration ? Avez-vous eu des commandes d’ouvrages ?

Je n’ai jamais eu de commande d’ouvrage.

D’où l’inspiration vient-elle ?

Je ne le sais pas. De la vie sans doute. Je rencontre des gens. J’observe, j’écoute, je photographie… Certainement, mes expériences personnelles, mes convictions, mes sentiments rentrent-ils aussi dans ce processus d’écriture.

L'envol[1] 14/ Comment construisez-vous vos intrigues, vos personnages ? Vos personnages sont-ils toujours imaginaires ?

L’histoire est construite dans ma tête avant de commencer à la rédiger. Je me la raconte tout en me promenant dans la nature, en conduisant, en faisant le ménage… Les personnages, je les imagine tout de suite, dans leur cadre, avec leur physique, leurs forces et leurs faiblesses. Je crois pouvoir dire que « j’écris à l’oral » au préalable. Je mets ensuite tout cela sur le papier, parfois tôt le matin, parfois dans la soirée ou la nuit. Tout dépend de mes occupations de la journée et des gens que je vois. Comme je vis seule, il est facile de m’organiser. Lorsque je travaillais, j’écrivais principalement le soir très tard.

Lorsque j’écris un roman, une nouvelle, ce n’est pas de moi que je parle. Bien sûr, ceux qui me connaissent retrouvent des traits de ma personnalité ou des idées que je défends. Quelques éléments de ma vie aussi. Mais ces personnages sont pure fiction.


L’envol de l’ombre/ Mireille Bergès. Phénix d’Azur Editions/ Roman

Un village que je pense reconnaître. Situé pas très loin de Montmeyan en PoéVie. Une institutrice tout fraîchement débarquée. La suspicion et les rumeurs des gens du village. Le temps qui fait son œuvre.Peu à peu on s’intègre tant bien que mal. Arrive ce jour où lors d’une battue, on découvre le cadavre d’un homme. « Accident ? Crime ou suicide ? Qui était-il ? que faisait-il là ? » L’enquête commence, palpitante, avec de nombreux rebondissements de situations. Au fil des pages et d’un carnet de route retrouvé dans les buissons près du mort, on pénètre dans l’histoire de ce vagabond énigmatique, « la cinquantaine bien sonnée. Mince. Le visage et les mains tannées par le soleil ». La force de ce livre, c’est de nous inviter au cœur d’un village. Avec tous ces drames, ces petites et grandes âmes qui nous ressemblent étrangement. La camaraderie, la solidarité mais aussi, « ici, tu es un étranger, jusqu’au jour où l’on t’admet «.  Parfois on t’aime pour mieux te poignarder. Il y a ces instants d’extase, l’odeur d’herbe grasse mouillée de rosée. Les sommets enneigés où rien n’est plus beau au monde. Mireille Bergès, depuis sa fenêtre qui donne sur la place de la coopérative écoute, observe, s’interroge pour nous donner un livre d’une grande humanité.


D’où vient ton besoin d’écrire ?

Je suis une solitaire mais je suis aussi une Méditerranéenne. J’aime les discussions. Tchatcher, comme on dit ici. Ecrire est un moyen de communiquer avec un grand nombre de personnes. Ce qui serait formidable, ce serait que les lecteurs m’écrivent aussi. Qu’ils me disent ce qu’ils ont pensé de mes livres. Comment ils ont été touchés ou pas. Ce que cette lecture a éveillé en eux. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai ouvert une page facebook : J’y publie des extraits de mes livres mais aussi des inédits. J’ai plaisir à lire les commentaires des lecteurs. Ce besoin de communication m’a également amenée à participer à des ateliers autour des contes et à conter, modestement, en amateur, devant du public. Et puis, je participe aussi à des scènes slam avec des textes écrits spécialement pour ça. Ce sont des textes plus personnels qui peuvent mettre en scène ma vie et mes opinions sur le monde. Lorsque j’écris un roman, une nouvelle, ce n’est pas de moi que je parle. Les personnages ne sont pas moi. Bien sûr, ceux qui me connaissent bien retrouvent des traits de ma personnalité ou des idées que je défends. Quelques éléments de ma vie aussi. Mais ces personnages sont pure fiction.

A vrai dire, je m’aperçois que je n’ai pas répondu à la question… Je crois que j’écris pour exister. C’est un besoin, tout simplement. Cela me permet d’évacuer les chagrins, de dire ma joie, de crier ma colère, de chanter mon amour de la vie mais aussi de réfléchir aux difficultés du monde, de partager mes opinions, modestement.

Quand et comment écris-tu ?

L’histoire est construite dans ma tête avant de commencer à la rédiger. Je me la raconte en me promenant dans la nature, en conduisant, en faisant le ménage… Les personnages, je les connais avec leur physique, leur force et leur faiblesse. Je crois pouvoir dire que je l’écris à l’oral au préalable. Je n’utilise plus de cahiers, tout était trop brouillon, raturé, avec des flèches de rappel, des astérisques, des marges remplies d’annotations. Je préfère maintenant l’ordinateur qui permet de corriger plus facilement. Le texte reste net, lisible. C’est dommage car j’aimais le contact avec le papier mais c’est plus pratique. J’écris chaque jour parfois tôt le matin parfois dans la soirée ou la nuit. Tout dépend des occupations de la journée et des gens que je vois. Mais comme je vis seule, il est facile de m’organiser. J’écris entre trois et quatre heures d’affilée. Je commence toujours par relire ce que j’ai écrit la veille. Je corrige, je supprime, je modifie. J’ai du mal à me dire « voilà, là, c’est bon ». Je me contrains à passer à la suite au bout d’une heure. Quoiqu’il en soit je relis toujours plusieurs fois avant d’estimer que le mot fin doit être prononcé. J’espace ces relectures de quelques semaines pour désapprendre l’histoire. Je voudrais être un lecteur qui la découvre. Il y a quelque chose de douloureux à terminer une histoire. Une sorte de vacuité. Au début, j’en souffrais. J’ai maintenant trouvé la solution, j’alterne avec l’écriture de poèmes. Comme ça j’ai toujours quelque chose en train. Lorsque je pense que je ne peux plus rien ajouter, je confie « mon bébé » à trois personnes qui me sont chères. Elles lisent et me donnent leur avis. La plupart du temps, j’en tiens compte. C’est ainsi que L’envol de l’Ombre qui n’était qu’une nouvelle est devenue un roman. J’ai ajouté le personnage de la femme qui n’existait pas au départ.

Mireille Bergès
Mireille Bergès
Nom de naissance Mireille Bergès
Activité principale

Œuvres[modifier | modifier le code]

Cette liste contient l'intégralité des œuvres publiées de Mireille Bergès. Elle s'appuie sur la bibliographie établie par la Bibliothèque nationale de France.

Livres[modifier | modifier le code]

  • Rêves-poussières, mots doux glissés sous l'oreiller,
  • L'envol, 1 vol. (119 p.), Bibliocratie (Paris), 2014
  • Brins de thym et air marin, recueil de nouvelles, 1 vol. (149 p.), Phénix d'azur éditions (Rians), 2015
  • L'envol de l'ombre, roman, 1 vol. (83 p.), Édition : Rians : Phénix d'azur éditions, 2015
  1. (en) « L'envol - M. Bergès », sur Issuu (consulté le )