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Utilisateur:Stephanieadam/Brouillon

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Ultimatum, le film

Ultimatum est l'un des rare long-métrage d'action ivoirien. Produit en 2012, il a été scénarisé, réalisé et co-produit par Djakaridja Diarrassouba. Ce film est une chronique du vécu quotidien dans les quartiers précaires d’Abidjan en 2012: il illustre la vie de jeunes qui, sans travail et sans espoir d’un futur meilleur, se regroupent en gangs et développent des comportements malsains à travers lesquels la violence devient un mode de vie.


Synopsis[modifier | modifier le code]

Jeune vacancier à Freemen, Wuchey tombe fou amoureux de Rose, fille sublime de ce quartier mal famé d’Abidjan. Lorsqu’elle se fait violer par les « Junkers », gang redouté et redoutable du coin, Wuchey décide de faire changer les choses avant qu’il ne soit trop tard. En territoire inconnu contre un gang organisé et surarmé, le jeune guerrier n’a qu’une seule arme : sa maîtrise des arts martiaux.

Le réalisateur[modifier | modifier le code]

Né le 28 février à Sangouiné à l’Ouest de la Côte d’Ivoire, Djakaridja Diarrassouba s’intéresse très jeune à l’histoire et à l’environnement. Après l’obtention de son Certificat d’Etude Primaire et Elémentaire (CEPE) à l’âge de 13 ans, il se rend à Man, la capitale de l’Ouest de la Côte d’Ivoire pour y suivre ses études secondaires. Là, Djakis tombe amoureux du karaté, arts martial qu’il pratique jusqu’à la classe de terminale. Il obtient simultanément son baccalauréat littéraire et sa ceinture noire 3e Dan en Shukiaïdo karatédo.

Maître de karaté, Djakis poursuit ensuite ses études universitaires en lettres modernes à Abidjan. Assistant au tournage d’un clip vidéo réalisé par l’Américain Urban, il est aussitôt contaminé par le virus du cinéma et nourrit l’idée de réaliser le premier film d’arts martiaux ivoirien. Formé au métier par Urban, Djakis, entend l’appel pour la reconstruction de la Côte d’Ivoire lancé par le président Alassane Ouattara au lendemain de la crise postélectorale, et décide que sa pierre dans le nouvel édifice du pays sera un film.

C’est ainsi qu’il écrit, réalise et produit Ultimatum, dont il tient le premier rôle. Encouragé par le « Prix d’honneur » que remporte la production au Monaco Charity Film Festival, il se consacre maintenant à sa mise en marché, notamment en l’inscrivant à d’autres festivals.

Parallèlement, le jeune cinéaste nourrit d’autres projets cinématographiques.

Historique de la production[modifier | modifier le code]

À l’invitation du Président de la République (Côte d’Ivoire) lancée à la jeunesse du pays de participer à la reconstruction nationale, Djakaridja Diarrassouba se sent interpellé et décide de poser sa propre pierre. Cinéaste en herbe, l’idée lui vient de réaliser un film sur les jeunes et la violence. Après s’être concerté avec des membres de sa communauté, il écrit le scénario et part en quête de ses acteurs.

Avec l’aide de ses complices, Diomande N’Vassadia et N’zi Yao Didiek Fabrice, ils parcourent les quartiers pauvres personnages en tête et invitent des profils à se présenter aux séances de casting. La réponse est extrêmement positive et permet de choisir minutieusement les futurs acteurs d’Ultimatum : une centaine de jeunes bénévoles motivés et prêts à s’investir dans le projet. Les instigateurs prennent cinq mois à les former par le biais de répétitions quotidiennes de quatre heures.

Ils créent une page sur Facebook pour le film et éveillent l’attention de plusieurs intervenants qui deviendront cruciaux, dont Jérôme Moura, leur manager. De Montréal (Québec) où il vit, il constate que se réalise un projet exceptionnel en Côte d’Ivoire et décide de s’investir généreusement dans le projet.

Dès la production achevée, il inscrit le long métrage au Monaco Charity Film Festival. Sélectionné dans la catégorie « Fiction », Ultimatum est présenté en première mondiale en mai 2012.

Récompenses[modifier | modifier le code]

Prix d’honneur, Monaco Charity Film Festival, 2012 (« pour l’énergie déployée face à l’adversité »).

Ce qu'en a dit la presse[modifier | modifier le code]

« Cette chronique des années troubles de la Côte d’Ivoire, où la jeunesse au désespoir se tourne vers la violence, est tout autant une description sociale que psychologique d’une époque et des personnages à tout jamais marqués par cette dernière. [...] Ce film, Ultimatum, est surtout un film au scénario édifiant qui diffuse des sentiments que le public s’est fait ou se fera soit un plaisir, soit un dégout de partager. C’est, pourrait-on dire, “ la cité de Dieu ” version Ivoirienne.

« Le personnage principal est avant tout un justicier qui fait appel à la mémoire collective de révolte d’un peuple qui laisse son destin dans la main d’autrui. Le film assure, grâce à un travail patient avec les acteurs, un jeu naturaliste, un souci de toucher le plus grand nombre et quelques moments d’une très grande sensibilité. »

« L’enjeu véritable du film Ultimatum […] réside dans la conquête d’une liberté pour le peuple et par le peuple que le jeune Wuchey se donne le mal de susciter. […] Ce film traduit ce qu’ont vécu réellement les pauvres populations ivoiriennes durant les dernières années dans les quartiers et villes de Côte d’Ivoire.

« Un film dont le public se laisse emporter dans les émotions pour avoir vécu un temps soit peu certaines situations. » [1]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Eric Sekongo, Animateur de l'émission «Culturama», Chaine RTI 2 (3 juin 2012).

Les informations contenues dans cette page proviennent initialement des producteurs via un réseau d'appui développé au Québec pour aider la production. Extrait du film "ULTIMATUM" http://www.youtube.com/watch?v=vjTW1KM62Sw

Liens externes[modifier | modifier le code]