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Utilisateur:Sjbris/Brouillon

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Situation géographique[modifier | modifier le code]

La branche du quechua parlée dans les Andes, donc au centre et au Nord-est, est celle qui est le plus à risque de disparaitre, car elle comporte des dialectes moins répandus que ses variantes voisines. Cette variante quechua est moins étudiée par les linguistes, car sa localisation dans la montagne la rend difficile d'accès de par sa localisation géographique dans les montagnes.[1]

Pourquoi est-il menacé?[modifier | modifier le code]

Le quechua est en situation de diglossie (sociolinguistique), c’est-à-dire qu’une autre langue prime sur lui et est d’usage selon différents contextes sociaux, dans ce cas-ci l’espagnol. Cette dernière occupe les sphères formelles des interactions et un certain prestige lui est accordé. Ce phénomène d’« apartheid linguistique » est perceptible au Pérou[2] dans les régions diglossiques.

La diglossie dans plusieurs territoires ou le monolinguisme quechua nuit à l’exercice des droits des citoyens qui n’ont pas de connaissance des droits qu’ils possèdent [2]. Le gouvernement officialise le quechua comme langue officielle en 1975, car la langue était le principal obstacle à la connaissance des droits des communautés quechuas. Ces communautés se retrouvaient donc limitées dans l’exercice de leurs droits et ignoraient leurs obligations citoyennes [2]. Selon l’article 48 de la Constitution de 1975, le quechua et les autres langues autochtones comme l’aymara ne sont reconnues comme langues officielles dans les régions où elles sont prédominantes[1].

Initiatives linguistiques du Pérou quant au quechua[modifier | modifier le code]

Il est un pays multilingue et multiculturel. « La Constitution de 1993 reconnait l’identité multilingue du Pérou qui le définit autant au niveau national qu’au niveau international. » [3][1].

Plusieurs initiatives du gouvernement comme « la loi n° 29735 du 5 juillet 2011 sur la reconnaissance, la préservation, la promotion et la diffusion des langues originaires du Pérou. » [2] font montre de l’importance qu’accorde le Pérou à leur préservation.

Identité, revendication[modifier | modifier le code]

Les communautés autochtones (quechuas) souhaitent « récupérer leur langue et la richesse socioculturelle » dans un contexte de « réaffirmation ethnique » [4].

Initiatives éducatives du Pérou quant au quechua[modifier | modifier le code]

La loi du 6 août 2001 rendant obligatoire l’enseignement des langues quechua et aymara [2] De plus, des initiatives gouvernementales sont en place depuis quelques décennies afin de favoriser la promotion des langues par leur enseignement comme le Programme national de promotion des enseignants bilingues de l’Amazonie péruvienne[2].

Dans l’article 30 du [Convenio], il est stipulé que les gouvernements se doivent d’informer les peuples concernés de leurs droits et obligations et que ce même gouvernement doit adapter sa langue selon le contexte social en ayant recours à de la traduction de documents ou aux médias de communication de masse dans la langue du peuple à qui il s’adresse [3].

Le Ministère de l’éducation du Pérou lance le programme d’Éducation Interculturelle Bilingue (EIB), un programme qui vise à promouvoir et représenter la diversité culturelle nationale et la pluralité des modes de pensée. Des initiatives éducatives multilingues ont commencé à prendre forme dans les années 70, lors de la mobilisation pour les droits des peuples natifs. Ces mobilisations ont engendré une réévaluation des besoins en termes d’éducation nationale et de droits sociaux et ont amené de nouvelles politiques dès les années 80-90. [5]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Serafín M. Coronel-Molina, « Revitalization of Endangered Languages: Quechua in the Andes », Droit et Cultures, no 62,‎ , p. 105–118 (ISSN 0247-9788 et 2109-9421, DOI 10.4000/droitcultures.2661, lire en ligne, consulté le )
  2. a b c d e et f Sabine Lavorel, « La revitalisation des langues amérindiennes en Amérique latine », Sens public,‎ (ISSN 2104-3272, DOI 10.7202/1043634ar, lire en ligne, consulté le )
  3. a et b (eo) Ettore Fiorani Denegri, « Diplomacia cultural: la inclusión de las lenguas originarias como parte de la política exterior peruana », Boletín de la Academia Peruana de la Lengua,‎ (ISSN 2708-2644 et 0567-6002, DOI 10.46744/bapl.202201.011, lire en ligne, consulté le )
  4. Marco Antonio Lovón Cueva, Danny Loysi Chávez Sánchez, Edgar Mauro Yalta Gonzales et Ana María García Liza, « La enseñanza de la lengua indígena y el desarrollo de la interculturalidad en las horas de clases de lengua nativa como L1 y L2 en el Perú », Boletín de la Academia Peruana de la Lengua,‎ , p. 179–203 (ISSN 2708-2644 et 0567-6002, DOI 10.46744/bapl.202001.006, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Frances Kvietok Dueñas, « Negotiating Ideological and Implementational Spaces for Indigenous Languages in Peru », Working Papers in Educational Linguistics, vol. 30, no 1,‎ , p. 21-41 (lire en ligne)