Aller au contenu

Utilisateur:Simanne*-*/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les filles de Caleb (télésérie)[modifier | modifier le code]

Références historiques[modifier | modifier le code]

Une étude expose d’ailleurs le peu d’instruction et d’expérience de ces femmes souvent engagées très jeunes dans le métier[1].

Formation du couple[modifier | modifier le code]

Le couple au XXe siècle se doit de respecter plusieurs règles selon le modèle prédéfini par les mœurs de la culture québécoise traditionnelle. Le choix du partenaire se fait habituellement au sein d’un petit échantillon de candidats potentiels à l’intérieur du groupe restreint d’individus qui constituent la communauté.[2] Les parents des jeunes célibataires y jouent d’ailleurs un rôle indispensable de conseiller sur le meilleur parti à épouser. Ils jugent les jeunes hommes et femmes selon certaines considérations culturelles.[2] Le couple se concrétise enfin par le mariage, une étape cruciale dans la religion catholique.

Rôles masculins et féminins[modifier | modifier le code]

Dans la société traditionnelle telle que représentée dans Les Filles de Caleb, les rôles familiaux sont divisés et se complètent entre eux. La population rurale représentant 63% de la population canadienne totale au début du XXe siècle[3], Les Filles de Caleb expose la réalité historique entourant ces dites fonctions. L’image Le rôle du père type est , illustré e par les personnages de Caleb et de Dosithé. Ce sont généralement les pères qui dirigent les travaux agricoles et qui détiennent l’autorité quasi-absolue sur les décisions concernant la famille. Les premières minutes de la télésérie permettent de constater rapidement la relation que le père entretient avec ses enfants : Caleb réprimande fermement sa fille sur son inconduite en lien avec la religion[4].L’homme est représenté comme le pilier économique qui a comme devoir de subvenir aux besoins de l’entièreté de la famille et d’enseigner les bases de l’agriculture aux fils puisqu’il en va de la survie du groupe.[5]

Pour ce qui est du rôle attendu de la mère, son travail est d’éduquer et de former un lien de confiance avec les enfants. Les travaux ménagers sont au cœur de son quotidien et sont essentiels au bon fonctionnement de la maison. Ce rôle clé de la famille traditionnelle s’illustre par le biais des personnages de Félicité Pronovost et de Célina Bordeleau dans la télésérie. L’autorité de la femme dans la famille traditionnelle est plus importante qu’on ne le croit, car sa position de mère et d’épouse lui confère la possibilité d’influencer les décisions de l’autorité officielle, c’est-à-dire l’homme.[5] Elle est aussi celle qui enseigne les valeurs religieuses, aspect central de la vie en communauté rurale au XXe siècle.

Sujet: l'alexithymie[modifier | modifier le code]

Causes[modifier | modifier le code]

Au niveau biologique, il est présumé que l'alexithymie est causée par un manque d'efficacité des zones cérébrales qui traitent les émotions. On retrouve parmi ces zones l'insula ainsi que le cortex somatosensoriel et cingulaire antérieur [6]. En effet, ces régions seraient moins sollicitées par l'individu alexithymique ce qui enclencherait alors les symptômes caractéristiques précédemment détaillés chez l'individu.

En général, l'alexithymie accompagne un trouble psychologique. Ce trouble peut être autant individuel qu'interpersonnel. Par exemple, il a été observé maintes fois l'apparition spontanée d'alexithymie chez des gens souffrant de dépression ou de schizophrénie[6] (cause individuelle). Un lien fort entre les troubles de l'alimentation et ce trait de personnalité a également été confirmé par plusieurs spécialistes qui se sont penchés sur sa présence chez des femmes qui consultaient pour des troubles de l'alimentation [7]. Les chiffres parlent d'eux-mêmes dans cette étude: en général, l'alexithymie touche 5,2% des femmes, mais lorsqu'on sélectionne un échantillon de femmes souffrant de troubles alimentaires (anorexie, boulimie, hyperphagie boulimique...), ces valeurs montent considérablement, allant de 23% à 77%. De plus, dans une étude fait auprès de 420 enseignants visant à démontrer le lien entre le bonheur et le niveau de stress, les chercheurs ont trouvé que l'alexithymie était un déterminant important du bonheur[8]. Cependant, les résultats démontrent surtout que l'alexithymie est « un modérateur du lien unissant le stress au bonheur. ». En bref, le trouble alexithymique impacte le bonheur indirectement puisqu'il s'attaque à des facteurs qui l'affecte négativement, comme la dépression et le stress. Par conséquence, il y a corrélation entre ces facteurs indésirables et l'alexithymie. Pour finir, une étude qui comparait différentes méthodes de régulation émotionnelle a prouvé que la suppression volontaire constante d'une émotion chez quelqu'un renforce considérablement ses symptômes d'alexithymie à long terme. Les scientifiques en déduisent donc que le trait de personnalité se développe parfois lorsque les sentiments sont refoulés [9].

  1. Andrée Dufour, « Les premières enseignantes laïques au Québec. Le cas de Montréal, 1825-1835 », Histoire de l’éducation, no 109,‎ , p. 3–32 (ISSN 0221-6280, DOI 10.4000/histoire-education.1326, lire en ligne, consulté le )
  2. a et b Marianne Caron, « Une histoire de famille ? Le choix du conjoint au Québec du 18e et 19e siècle » [https://erudit-saintjerome.proxy.collecto.ca/fr/livres/actes-des-colloques-de-lassociation-internationale-des-demographes-de-langue-francaise/trajectoires-ages-vie-selection-darticles-issus-travaux-presentes-au-xviiie--978-2-9521220-5-4/000409li/%5D
  3. « La population rurale du Canada depuis 1851 », sur Statistiques Canada (consulté le )
  4. Frédéric Demers, « Souvenir, mémoire et imaginaire de la francité dans Les Filles de Caleb », Mens : revue d'histoire intellectuelle de l’Amérique française, vol. 7, no 1,‎ , p. 73–115 (ISSN 1492-8647 et 1927-9299, DOI 10.7202/1024223ar, lire en ligne, consulté le )
  5. a et b Jocelyne Valois, « Famille traditionnelle et famille moderne, réalités de notre société », Les Cahiers de droit, vol. 7, no 2,‎ , p. 149–154 (ISSN 0007-974X et 1918-8218, DOI 10.7202/1004223ar, lire en ligne, consulté le )
  6. a et b « Alexithymie » (consulté le )
  7. « Alexithymie et psychopathologie chez des femmes qui consultent pour des problèmes d'alimentation », sur érudit (consulté le )
  8. « Contribution du stress et de l'alexithymie au bonheur des enseignants », sur érudit (consulté le )
  9. « Régulation émotionnelle et alexithymie: des précurseurs des conduites alimentaires à risque », sur érudit (consulté le )