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Hortulus[modifier | modifier le code]
L'Hortulus de Walafrid Strabon est un poème didactique de 44 vers écrit vers 841-842. Il y chante les mérites curatifs et ornementaux de vingt-quatre plantes cultivées dans son abbaye de Reichenau. Contrairement à la plupart des œuvres médicinales circulant à l'époque, il fait preuve d'un grand lyrisme pour décrire les plantes.
L'originalité de l'œuvre réside en ce qu'elle montre, voire revendique, une connaissance empirique des plantes, et non héritée de traités antiques :
« Ces préceptes ne m'ont pas été dévoilés seulement par l'opinion et le dire du vulgaire ; ils ne sont non plus puisés dans le commerce des livres du vieux temps. Non, c'est le travail et la passion jardinière, à qui j'ai sacrifié de longues journées de repos, c'est eux qui m'ont enseigné cette science éprouvée de la vie. »
— Walafrid Strabon (trad. André Thérive)
L'Hortulus comporte 14 plantes en commun avec le Plan de Saint-Gall et atteste donc de leur utilisation effectif à l'époque carolingienne[1].
Postérité[modifier | modifier le code]
L'Hortulus a inspiré un auteur postérieur, Macer Floridus pour son De viribus herbarum[2].
Giambattista della Porta, René Castel dans son poème Plantes
Phytognomonique de JB Porta
Plantes de René-Richard Castel
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Carol Heits, « L'exemple des jardins de Saint-Gall », Jardins du Moyen Âge, Le Léopard d'Or, , p. 28
- Gaufroy le Louche (trad. André Thérive), Le jardinet, Paris, Jean Paul Rocher éditeur, 2008 (1925), 51 p., p. 11
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- LECLERC Henri, « L'Hortulus de Walafrid Strabus », Bulletin de la Société d'histoire de la pharmacie, vol. 16ᵉ année, no 59, , p. 93-103 (lire en ligne)
- Gaufroy le Louche (trad. André Thérive), Le jardinet, Paris, Jean-Paul Rocher éditeur, 2008 (1925), 51 p.