Utilisateur:Sebi/Test/Le grand temple d'Hathor (Memphis)

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Grand temple d'Hathor de Memphis
Temple de l’Égypte antique
Divinité
Ville
Coordonnées
Carte

Décrit et cité par les sources antiques ce temple était célèbre dans l'Égypte antique et représentait l'un des sanctuaires majeurs de la déesse dans le pays.

  • Hérodote (citation)
  • Diodore de Sicile (citation)
  • Strabon (citation)

Ce temple n'a pas été encore identifié à ce jour et son emplacement reste sujet à discussion en l'absence de découvertes déterminantes sur le site même de l'antique métropole religieuse.

Parèdre du dieu Ptah, Hathor possédait plusieurs lieux de culte dans la cité comme l'atteste la découverte du petit temple qui lui est consacré juste au sud de l'Hout-ka-Ptah. Ce petit sanctuaire pourrait d'ailleurs être un des temples relais pour les processions qui reliaient le téménos de Ptah au grand temple d'Hathor lors des grandes fêtes religieuses de la ville. La dimension de ce sanctuaire dédié à une forme singulière de la déesse interdit d'y voir le temple principal. Sa disposition est en revanche un bon indice pour chercher non loin le téménos sacré d'Hathor.

Un élément sérieux pour l'identification de cette autre grande enceinte de Memphis est la présence d'une grande dépression au sud du site de Mit-Rahineh. Les égyptologues la reconsidère depuis les dernières études et fouilles réalisées dans la seconde moitié du XXe siècle.

À Memphis, il existe trois dépressions qui sont baptisées par les égyptologues du mot égyptien birka, piscine. La dépression princpipale est la Birka centrale et correspond au site qui abritait le grand temple de Ptah.

Connues depuis les débuts de l'étude du site par les premiers explorateurs de Memphis, elles sont citées partiellement par Champollion, puis elles sont indiquées sur le plan qu'en donne Lepsius et qui servira longtemps de base à toute étude du site, et évoquéespar Petrie qui se fiant aux textes égyptiens eux-mêmes formula des hypothèses concernant celle du nord et celle du sud.

La Birka nord est située entre l'enceinte de l'Hout-ka-Ptah et la grande enceinte nord abritant le palais d'Apriès. Cette dépression a été identifiée par Petrie comme étant le lac sacré de Ptah.

La Birka centrale est celle qui abrite les ruines du grand temple de Ptah.

À cet endroit, la dépression du terrain est expliquée par un réhaussement progressif des environs associé à un nivellement de fond en comble des ruines de l'Hout-ka-Ptah.

En effet, avec le temps l'enceinte de ce temple et ses monuments constamment entretenus, renouvelés ou embellis avaient conservé un niveau d'élévation proche de celui du temps de leur fondation. Dans le même temps la cité qui entourait l'enceinte tout en grandissant s'est élévée sur ses propres ruines tant et si bien que peu à peu elle a dominé ses enceintes cutuelles qui de fait se retrouvaient peu à peu et périodiquement envahies par une urbanisation anarchique. Les massifs murs d'enceinte qui délimitaient ces téménos étaient censés protéger les temples de ces risques.

C'est ce curieux phénomène stratigraphique dont témoigne Hérodote en visitant un autre sanctuaire célèbre du pays, celui de Bastet à Bubastis qu'il décrit comme édifié au fond d'une grande cuvette. Encore de nos jours on peut visiter les ruines d'un temple tout environné d'une cité qui n'a jamais cessé de croître sur elle même : Le temple de Khnoum d'Esnah. Ces cités finissent par former de véritables tell ou kom, c'est à dire des collines ou des monts. Construites sur ces hauteurs elles se mettaient ainsi à l'abri des inondations parfois catastrophiques qui pouvaient survenir et tout détruire.

À l'inverse quand il n'y eut plus de Pharaon pour entretenir les temples leurs enceintes finirent pas s'effondrer et ils ne purent résister aux assauts du temps, des éléments et de l'histoire. Le plus souvent ils furent engloutis par les propres cités qu'ils avaient rendus si prospère autrefois.

Parfois comme à Memphis qui servit jusqu'à ses fondations de carrière pour bâtir le Caire il ne reste alors que les fantômes de ces sanctuaires et il faut sonder profondément pour en retrouver de vagues empreintes.

Partant de ce principe Petrie lui-même identifie la troisième dépression comme étant le probable emplacement d'un grand sanctuaire qu'il identifie à celui du dieu Apis sur la foi de la description d'Hérodote. Depuis le célèbre archéologue britannique les vestiges d'éléments au nom d'Apis ont été découverts dans l'enceinte de Ptah indiquant plutôt que les deux sanctuaires étaient très proches et dans une enceinte commune comme l'indique Diodore de Sicile.

Cette troisième dépression qui est semblable à celle du grand temple de Ptah au centre de la zone archéologique, est nommée Birka sud et pourrait en fait être le site du grand temple d'Hathor. Il reste à confirmer cette hypothèse sur le terrain.

Articles connexes[modifier | modifier le code]