Après ses études à l'Université de Montréal (maitrises en sciences religieuses et en lettres françaises), Émile Roberge a enseigné à Montréal puis dans l'Estrie et a été professeur de littérature au Cégep de Granby-Haute-Yamaska. Il a contribué à la naissance de ce cégep, en 1978, à titre de directeur du campus de Granby et il a été l'initiateur de l'enseignement du tourisme au Québec, par l'établissement d'une option de techniques touristiques (1979). En effet, à cette époque, il n'y avait au Québec aucun enseignement du tourisme à quelque niveau que ce soit. Cet attrait pour le tourisme se manifestera chez lui, par des voyages dans une cinquantaine de pays et plusieurs séjours en France.
L'association Québec-France lui a fourni l'occasion de nourrir son affection au pays de nos ancêtres. En 1978, il a démarré une section de cette association, soit celle de la Haute-Yamaska; de 1982 à 1985, il a assumé la tâche de président national et en 1983, Il a coprésidé au 3e congrès des associations Québec-France et France-Québec, à Saint-Malo, en France. Il a aussi participé au « comité Charles Daudelin » mis sur pied par Québec-France (Haute-Yamaska) afin de doter Granby d'une sculpture monumentale de cet artiste de renommée mondiale né à Granby et, le 31 octobre 2010, avait lieu l'inauguration du « Phare » de Daudelin sur les rives du lac Boivin. De plus, il est coauteur (avec André Bergeron) d'un guide touristique « La France à la québécoise » (éditions du jour, Montréal, 1989).
Émile Roberge est également actif dans le domaine littéraire. En 1977, il a organisé à Granby une « nuit de poésie » avec Gaston Miron et participé à de nombreuses rencontres de lectures de poésie au Québec et en France. De 1978 à 1988, il a collaboré au « Dictionnaire des œuvres littéraires du Québec » (Fidès) et il est l'auteur de trois recueils de poésie: « ... mais amour » (éditions de la Paix, 1992), « Noces dans les sentiers » (Humanitas, 1999) et « L'Aube d'un siècle » (Humanitas, 2009). Il a également écrit un essai sur le Québec et sa poésie intitulé « Sur la Place publique » (éditions de la Paix, 1995) et plusieurs de ses poémes sont parus dans des revues et collectifs.
Signalons aussi qu'Émile Roberge demeure « sur la place publique ». Il s'est engagé dans plusieurs organismes socio-culturels et politiques. Entre autre, il a été président de la Société nationale des Québécois de Shefford (1974-1981) et a toujours participé aux « courriers des lecteurs » dans les journaux, surtout dans le quotidien « La Voix de l'Est ». Ses sujets préférés: la défense de la langue française, l'avenir du Québec, la justice sociale, la lutte à la pauvreté et la protection de notre environnement.
