" Le cyber-harcèlement est défini comme "un acte agressif, intentionnel perpétré par un individu ou un groupe d'individus au moyen de formes de communication électroniques, de façon répétée à l'encontre d'une victime qui ne peut facilement se défendre seule "[1]
Le cyberharcèlement peut prendre différentes formes. Voici une lise de faits concrets :
Les intimidations, insultes, moqueries ou menaces en ligne
La diffusion de rumeurs
Le piratage de compte et/ou l’usurpation d’identité digitale
La création d’un groupe, d’une page ou d’un sujet de discussion sur un réseau social à l’encontre d’une personne
La publication de photo ou vidéo embarrassante ou humiliante de la victime
Le sexting non consenti (contraction de « sex » et « texting » pour désigner l’échange de contenus à caractère sexuel par SMS ou messagerie) ou encore le Revenge Porn ou pornodivulgation
Le graphique ci-dessous montre le pourcentage des adolescents harcelés sur les réseaux sociaux en fonction de celui-ci.
Le harcèlement en général repose sur le rejet de la différence ainsi que sur la stigmatisation de nombreuses caractéristiques.
Apparence physique : il est question de tout ce qui touche au corps, à savoir le poids, la taille mais aussi la couleur ou le type de cheveux de la personne. Dès le plus jeune âge, on habitue les enfants à un certain « idéal » et lorsque ces derniers vont rencontrer quelqu’un qu’ils jugent être différent, qui ne rentre pas dans leurs critères. Ils vont commencer à se moquer et donc procéder à du harcèlement.
Handicap : il est important de préciser que nous parlons principalement d’un handicap corporel même si les autres formes d’handicap sont prises en compte. En effet, un enfant sera davantage la cible de moqueries si son handicap est visible. C’est quelque chose que les enfants ont du mal à intégrer. Ils qualifient le handicap comme quelque chose de répugnant tandis que la personne porteuse de handicap est tout à fait normale.
L’identité de genre : dès le plus jeune âge, on nous apprend à être un garçon ou une fille par une socialisation différenciée. Cependant, en grandissant, les jeunes se posent des questions sur leur sexualité et leur identité et certains ne sont plus d’accord avec ce qu’on leur a transmis. Ainsi, ils vont s’orienter vers le sexe opposé en adoptant ses caractéristiques ce qui va perturber le reste de la population.
Moyens financiers : la grande majorité du temps, ce sont les moins aisés financièrement qui se font harceler car ils ne peuvent pas acheter les dernières baskets ou le dernier sac à la mode par exemple. Ils sont alors vus comme « pauvres » aux yeux des autres.
Il existe trois profils différents. Premièrement, on retrouve celui du meneur. Ce harceleur va mettre en place le processus de harcèlement. C'est de lui qu'émanent les idées d'actes de malveillance mais ce n'est pas toujours lui qui va poser les actes. Ensuite, on retrouve les suiveurs. Ces harceleurs sont entraînés par l'effet de groupe. Parfois, ils ne connaissent même pas la raison des actes malveillants. S'ils y participent, c'est afin de se faire remarquer par les autres et prouver leur valeur. Le dernier profil de harceleur est le "harcelé-harceleur". Cet individu va reproduire les traumatismes qu'il a vécu en stigmatisant, en harcelant une personne à son tour.
Plusieurs causes poussent les harceleurs à agir. Souvent, ils cherchent un sentiment supériorité car ils souffrent d'un manque de confiance en soi. D'autres harcèlent par plaisir ou encore pour être bien vu de la part de leurs pairs.
Dans le cadre du cyberharcèlement, le harceleur va utiliser Internet et notamment les réseaux sociaux car ces plateformes permettent de rester anonyme. Harceler, sans être identifier leur donne un sentiment d'invisibilité, d'invincibilité et donc d'impunité.
