Mouvement des insoumis

Le mouvement des Insoumis est un rassemblement de citoyens indépendantistes, militant pour la sauvegarde de la culture québécoise, de la langue française et des traditions du Québec.

Histoire

La création du mouvement des Insoumis remonte au 3 décembre 2011, suite à l'arrestation du membre fondateur Sylvain Meunier et de Jean-Martin Champagne, pour avoir graffité une affiche unilingue anglophone, à Sherbrooke.1

L'un des policiers leur dit alors que leur cause est noble mais que leur méthode est tout aussi illégale que l'affiche vandalisée. La décision est donc prise de construire un site Internet qui identifiera les contrevenants à la loi 101, afin d'inciter la population à porter plainte auprès de l'Office québécois de la langue française.

La tâche est ardue car le territoire québécois est vaste, ils devront être plus nombreux. La création d'un logo avec la mention "Insoumis" servira pour l'impression de chandails noirs, afin d'être visible, des dépliants explicatifs, ainsi que des collants serviront à faire passer le message. Différentes activités festives seront organisées pour rassembler des militants/es dans le dessin de les informer des objectifs du mouvement des Insoumis. Janvier 2012, tout est en place pour lancer le projet, légalement.

Le 26 février 2013, ils s'enregistrent au registraire des entreprises du Québec à titre d'organisme sans but lucratif (OSBL), la définition de leur mandat est: Promouvoir l'indépendance du Québec et défendre la langue française, notre culture et notre histoire.

Été 2013, une douzaine de membres se rencontrent à la ville d'Ascot Corner en estrie et tiennent à l'extérieur, une assemblée et votent à l'unanimité de devenir officiellement indépendantistes et d'agir à ce titre.

Actions

20 mai 2013, pour la journée nationale des patriotes, une vidéo est tournée pour dénoncer la Société Saint-Jean-Baptiste de Sherbrooke, ouvertement fédéraliste. Une entrevue est réalisée avec la présidente, Mme Micheline Dupuis, ainsi qu'avec le directeur-général, M. Marcel Bureau, dans l'édifice même de la société, qui se terminera par un article publié sur Vigile.net.(2)

3 juin 2013, invités par une militante de Montréal, une dizaine de membres se rendent à Terrasse-Vaudreuil afin d'assurer la sécurité à l'intérieur de la salle municipale. La mairesse Manon Trudel est aux prises avec le conseiller Jean-Pierre Brazeau et quelques citoyens anglophones parce qu'elle exige de parler en français lors des séances municipales. Suite à la soirée, les parents de la mairesse ont adressé un courriel aux Insoumis;

« Bonjour, le 11 juin vous étiez à l'assemblée de la Ville de Terrasse-Vaudreuil. Quel belle entrée qui a changé toute l'allure de la réunion. Depuis 3 ans c'était la première fois qu'une assemblée était si pacifique. La mairesse est notre fille Manon qui a un courage extraordinaire pour continuer à mener à bien la direction de la ville depuis plus de 2 ans. Quel bonheur de connaître votre mouvement. Continuez votre beau travail! »(3)- Pierre et Louise Trudel

19 février 2014, Rencontre avec Reggie Chartrand afin de lui remettre les palmes d'or, décernées par le Rassemblement pour un pays souverain. François Chartrand, fils du célèbre boxeur, demande l'autorisation d'utiliser le logo des Chevaliers de l'indépendance, à la condition de prêter le serment des Chevaliers de l'indépendance. Il demande à son père s'il accepte qu'une alliance symbolique se forme entre les deux entités. Reggie passe officiellement le flambeau aux Insoumis.(4)

1 juillet 2014, une dizaine de membres du mouvement des Insoumis se rendent au parc Jacques-Cartier de Sherbrooke, à l'occasion de la fête du Canada. Ils ont tous un drapeau, soit celui du Québec, soit celui des patriotes. Il y a beaucoup de nouveaux arrivants puisque c'est aussi jour d'assermentation, les membres leur donne des drapeaux du Québec en leur souhaitant la bienvenue, et leur précisant que la langue officielle est le français. Lors de la levée du drapeau canadien, sous l'hymne nationale du Canada, les membres ont tourné autour des soldats, brandissant bien haut leurs drapeaux.(5)

Participation à plusieurs manifestations et événements

101 lumières, 18 septembre 2013.(6)

Marche des Janettes, 26 octobre 2013. (7)

Souper du Rassemblement pour un pays souverain, 15 février 2014. (8)

Campagne d'affichage pour Raif Badawi, automne 2014.

Activités festives

Jour du drapeau, 21 janvier 2014, 2015, 2016.

Journée nationale des patriotes, mai 2015.

Anniversaire de l'adoption de la loi 101, 24 août 2013, 2014, 2015.

Buffet des fêtes, 21 décembre 2013, 22 décembre 2014

Contreverse

Méfaits religieux

Jeudi, 13 février 2014. Une conférence de presse se tient devant une boucherie halal de Sherbrooke, le maire, les hauts gradés de la police municipale, flanqués du commerçant ainsi que de deux membres du groupe anarchiste «le pavé». Ils dénoncent des actes supposément "islamophobes". Le lendemain, un individu est arrêté, Guy Cardinal, un membre du mouvement des Insoumis. Il est accusé d'avoir commis les gestes reprochés la veille. À la suite de l'enquête policière, il ne sera accusé que d'avoir affiché une douzaine de pancartes « Oui à la charte » et « Non à l'islam », dont il reconnaîtra sa culpabilité, n'ayant jamais caché avoir commis ce geste.(9)(10)(11)(12)

Le 6 mars 2014, le mouvement des Insoumis fait parvenir un communiqué aux médias, disant soutenir monsieur Guy Cardinal, bien que le geste commis soit une initiative personnelle, ils désirent défendre ce dernier au nom de la liberté d'expression. Le mouvement organise une manifestation à cet effet, pour le jour du procès.(13)

Coup de théatre, le 14 novembre 2014, Guy Cardinal comparait en cour avant la date fixée pour les procédures et plaide coupable. Quelques jours plus tôt, il avait été arrêté de nouveau car il tenait des propos suicidaires, était dans un état dépressif suite à du harcelement de toutes parts, voitures de police ralentissant lorsqu'il marchait sur le trottoir, graffitis haineux anglophones peints sur les murs extérieurs de son appartement, drapeau du Québec dont les fleurs de lys avaient été découpés etc. Au bout de trois jours de détention en prison et refusant de manger, les policiers l'ont transféré à l'hôpital.(14)

Les accusations en lien avec la vitrine de la boucherie halal n'ont toutefois pas été retenues contre l'individu.

Pierre-Karl Péladeau chez les Insoumis

Le 24 janvier 2015, le journaliste du journal « Le Soleil », Gilbert Lavoie, publie un article concernant la rencontre de PKP avec deux membres du mouvement des Insoumis, lors de sa tournée régionale dans le Bas-Saint-Laurent, à Rivière-du-Loup. Il souligne que les deux personnes photographiées en la compagnie du futur chef du Parti québécois, sont monsieur Michel Dion et monsieur Guy Cardinal, tout deux membres du mouvement des Insoumis. Encore une fois, les médias font état de la vitrine brisée, malgré le retrait des accusations ayant trait à ce geste.(15)