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Utilisateur:Prométhée26/Brouillon Ukraine

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Cette revue de presse étaye uniquement le point de vue alternatif sur les relations russo-américaines et l'Ukraine. Il ne s'agit donc que d'un seul point de vue, qui ne saurait être assimilé, donc, à la "vérité". C'est juste pour se faire une idée de ce que pensent les "minoritaires" en occident.


extrême-droite en Ukraine, et neo-nazis[modifier | modifier le code]

chronologie[modifier | modifier le code]

http://www.bbc.com/news/magazine-20824693 26 decembre 2012
Svoboda: la montée des ukraniens ultra-nationalistes
Le parti ultra-nationaliste Svoboda était le vainqueur shock des élections parlementaires d'Octobre, caputrant 10% du vote et entrant dans l'hémcyclique pour la première fois.
En 2004 Tyahnybok a été expulsé du groupe parlementaire (...) pour un discours appelant les ukrainiens à se battre contre une "mafia russo-juive".


http://www.jamestown.org/single/?no_cache=1&tx_ttnews%5Bswords%5D=8fd5893941d69d0be3f378576261ae3e&tx_ttnews%5Bany_of_the_words%5D=Tyahnybok&tx_ttnews%5Btt_news%5D=26703&tx_ttnews%5BbackPid%5D=7&cHash=0a5d124110#.Vw9ni_mLSWi
3 aout 2004
Tyahnybok a été exclu après avoir fait un discours antirusse et antisémite.


http://www.lefigaro.fr/international/2012/12/12/01003-20121212ARTFIG00613-la-forte-avancee-de-l-extreme-droite-en-ukraine.php
12 décembre 2012
L'extrême droite ukrainienne entre au Parlement
Le passé sulfureux du parti nationaliste Svoboda inquiète les démocraties occidentales.
Six semaines après les législatives remportées par le Parti des régions, la formation du président Viktor Ianoukovitch, le nouveau Parlement ukrainien s'est réuni mercredi pour sa séance inaugurale et, pour la première fois, un parti d'extrême droite, Svoboda («Liberté» en langues slaves), y a fait son entrée. Une apparition aussi remarquée que musclée.
Tandis qu'à l'extérieur des militantes du mouvement Femen fustigeaient, seins nus, la corruption des parlementaires, plusieurs députés de Svoboda en sont venus aux mains pour chasser de l'Hémiclycle deux parlementaires de l'opposition accusés d'avoir été achetés par le Parti des régions.
La percée (10 %) de Svoboda aux élections du 28 octobre a été la vraie surprise de ce scrutin. Car si les sondages prévoyaient que cette formation franchirait le seuil de 5 % pour entrer au Parlement, nul ne s'attendait à un score aussi élevé. Plus de deux millions d'Ukrainiens ont voté pour Svoboda. Faut-il s'en inquiéter?


http://www.liberation.fr/planete/2014/01/23/ukraine-l-extreme-droite-s-incruste-a-maidan_975038
23 janvier 2014
Extrait: L'extrême droite s'incruste dans les manifs à Kiev. Praviy Sektor est en première ligne face à la police, même si le gros des manifestants est toujours composé de citoyens lambda. Un assaillant lancé contre la police ukrainienne avec un lance-pierre ou un arc avec des flèches, passe encore. Mais les photos de jeunes hommes casqués, le visage recouvert d’un passe-montagne, un pistolet ou un semblant d’arme automatique à la main, c’est choquant. L’EuroMaidan, ce mouvement de protestations antigouvernementales, que l’on décrit, de manière de moins en moins justifiée, comme une mobilisation proeuropéenne, n’était-il pas constitué d’étudiants, de retraités, de classes moyennes et de citoyens lambda, désireux d’assurer un meilleur avenir pour l’Ukraine ? Que s’est-il passé pour que les manifestants en viennent à recourir à cette extrême violence ? Et si les allégations de «militants fascistes» et «d’extrémisme», véhiculées par le régime de Victor Ianoukovitch à l’encontre de ses opposants, étaient fondées ? (...) Praviy Sektor, groupe de militants nationalistes, rattachés à des mouvances d’extrême droite, qui est au cœur des affrontements faisant rage contre la police depuis le 19 janvier, est l’une de ces factions. (...) «Beaucoup d’entre eux appelaient depuis longtemps à répondre à la violence de la police par la violence, ce à quoi les organisateurs de l’EuroMaidan s’étaient toujours opposés. Or, pour eux, la violence, c’est une forme d’action normale. Certains s’y étaient préparés toute leur vie !», poursuit le membre du parti Svoboda.


http://www.thenation.com/article/ukrainian-nationalism-heart-euromaidan/
21 janvier 2014
La poussée de violence déclenchée par Secteur Droit a révélé combien la plupart des médias ont manqué d'esprit critique et discernement à l'égard des partis d'extrême droite et des mouvements qui ont joué un rôle de premier plan dans l' "Euromaïdan".


http://www.slate.fr/monde/82625/extreme-droite-ukrainienne-kiev
23 janvier 2014
Alors que les manifestations pro-européennes de Kiev basculent progressivement dans la violence, les médias commencent à évoquer la place prise par l’extrême droite au sein des opposants au président Victor Ianoukovitch. Une extrême droite représentée par le groupement Praviy Sektor, un mouvement créé dès le début des manifestations et qui, selon la BBC, a pris une part active dans les combats avec la police le 19 janvier. Ce qui montre bien, comme l'avaient expliqué Thomas Guénolé et Katerina Ryzhakova Proshin dans une tribune sur Slate.fr, qu'il faut refuser le manichéisme à propos de ce qui se passe sur la place Maïdan.


http://www.amnesty.org/en/documents/EUR50/040/2014/en/
8 septembre 2014
Ukraine: abus et crimes de guerre par le bataillon de volontaires Aidar.
Dans ce briefing, Amnesty International appelle les autorités ukrainiennes à placer Aidar et les autres bataillons de volontaires sous commandement et contrôle efficace, à rapidement enquêter sur les abus, et obliger les responsables à rendre des comptes.


http://www.theguardian.com/world/2014/sep/10/azov-far-right-fighters-ukraine-neo-nazis
10 septembre 2014
«Je n'ai rien contre les nationalistes russes, ou une grande Russie» , a déclaré Dmitry (...). «Mais Poutine n'est même pas un Russe. Poutine est un Juif.»


https://histoireetsociete.wordpress.com/2014/11/01/qui-nous-defendra-a-notre-tour/
1er novembre 2014
Sur le plan universitaire, Danielle Bleitrach a fait partie de ce que l'on appelle l'école française de sociologie urbaine d'inspiration marxiste. Elle était maître de conférence à l'Université de Provence. À ce titre, elle a écrit de nombreux articles et contributions à des colloques. Elle a également été rédactrice en chef adjointe de l'hebdomadaire du parti communiste destiné aux intellectuels, Révolution.

(...) toutes les listes présentées comme démocratiques, c’est-à-dire « pro-occidentales », ont en tête, éligibles, des fascistes. Parmi les plus excités, il y a des « héros » de la répression dans le Donbass. Et surtout, les fascistes sont devenus partout les auxiliaires zélés de la politique des oligarques (...)

L’Ukraine est l’illustration la plus caractéristique de ce qui est apparu à la chute de l’Union Soviétique. Face aux appétits déchaînés et sans frein de la classe capitaliste et de toutes les formes de pillage, de corruption qu’elle engendre dans son sillage, la crise profonde des institutions internationales et du droit s’accompagne d’une remise en cause des bases mêmes de ce que l’on peut considérer comme les droits de l’homme dans leur aspect le plus universel.

Ce dont a témoigné et ce dont témoigne la situation ukrainienne, en particulier le répression terrible, le génocide dans le Donbass et les événements du 2 mai à Odessa, c’est à quel point il y a un deux poids deux mesures à partir du moment où les intérêts monopolistes et occidentaux sont menacés ou au contraire préservés.


http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/ukraine/11025137/Ukraine-crisis-the-neo-Nazi-brigade-fighting-pro-Russian-separatists.html
11 aout 2014
Crise ukrainienne: la brigade néo-nazi qui combat les séparatistes pro-russes.
Kiev envoie des paramilitaires - certains étant ouvertement des néo-nazis - sur le front de la bataille contre les rebels
(...)
M. Biletsky est également chef ukrainien d'un groupe extrémiste appelé l'Assemblée nationale sociale. "La mission historique de notre nation dans ce moment critique est d'amener les races blanches du monde dans une croisade finale pour leur survie," at-il écrit dans un commentaire récent. "Une croisade contre le sous-homme sémite."


http://fr.timesofisrael.com/le-chef-de-la-securite-ukrainienne-a-fait-leloge-dune-milice-antisemite/
16 avril 2015
Un leader de la communauté juive ukrainienne a accusé le chef du service de sécurité de son pays de cibler les Juifs et de légitimer une milice qui a tué des Juifs dans les années 1940.
Eduard Dolinsky, le directeur du Comité juif ukrainien, a formulé sur Facebook cette accusation contre Valentyn Nalyvaichenko, le chef du Service de sécurité ukrainien, selon le site d’information evreiskiy.kiev.ua, après que Nalyvaichenko ait déclaré que son organisation devrait fonder ses activités sur l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA), qui avait assassiné des milliers de Juifs dans les années 40.
Selon Yad Vashem, l’UPA sous la direction de Stephan Bandera « considérait les Soviétiques et les Juifs comme leurs principaux ennemis ».
Dolinsky a également rappelé qu’il y a plusieurs années, le service de sécurité dirigé par Nalyvaichenko avait publié une liste « qui était entièrement constituée des noms de famille juifs » des personnes qui auraient été responsables de la famine qui avait tué des millions d’Ukrainiens dans les années 1930.
La popularité de l’UPA – qui avait en son temps collaboré avec l’occupation nazie laquelle soutenait les ambitions de l’UPA contre la souveraineté de l’Union Soviétique – a grimpé en flèche en Ukraine depuis 2013 où une révolution a conduit à un conflit armé avec les milices pro-russes à l’Est de l’Ukraine.


http://lci.tf1.fr/monde/europe/ukraine-svoboda-un-parti-d-extreme-droite-rode-aux-affrontements-8650201.html
31 aout 2015
Mis en cause dans les violences de lundi devant le Parlement à Kiev, le parti Svoboda est un mouvement d'extrême droite autrefois connu pour son antisémitisme avant de s'illustrer dans les protestations du Maïdan et les combats contre les séparatistes prorusses.


http://www.theguardian.com/world/2015/mar/05/ukraine-women-fighting-frontline
Les bataillons de volontaires qui combattent aux côtés de l'armée de l'Ukraine sont connus pour être courageux sur le champ de bataille. Ils ont aussi la réputation d'un nationalisme féroce et des vues d'extrême-droite. L'une de ces unités est le bataillon d'assaut Aidar, basé dans la ville de Chtchastia, dont les membres ont été accusés de violations des droits de l'homme par Amnesty International.


https://consortiumnews.com/2015/06/12/u-s-house-admits-nazi-role-in-ukraine/
12 juin 2015
Article de Robert Parry
Extrait: La Chambre des représentants des Etats-Unis a admis la laide vérité que les médias traditionnels des Etats-Unis ont essayé de cacher au peuple américain: le régime post-coup d'Etat en Ukraine a compté lourdement sur les troupes d'assaut nazies pour mener sa guerre sanglante contre les Russes ethniques.


http://www.jpost.com/Diaspora/Ukrainian-Jews-shocked-after-city-elects-neo-Nazi-mayor-437975 21 décembre 2015 Deux mois après que les élections locales aient eu lieu en Ukraine, les habitants de la petite ville de Konotop dans le nord expriment le choc et la consternation sur le comportement du maire nouvellement choisi Artem Semenikhin du parti Svoboda néo-nazi. Selon les rapports, Semenikhin conduit dans une voiture portant le numéro 14/88, une référence numérologique aux expressions «nous devons assurer l'existence de notre peuple et un avenir pour les enfants blancs» et «Heil Hitler»; il a remplacé l'image du président Petro Porochenko dans son bureau par un portrait du leader national ukrainien et collaborateur nazi Stepan Bandera; et il a refusé de faire voler le drapeau officiel de la ville lors de la réunion d'ouverture du conseil municipal parce qu'il est opposé à l'étoile de David blasonnée dessus. Le drapeau dispose également d'un croissant musulman et une croix.

Possibilité d'un putsh futur par l'extrême droite ukrainienne[modifier | modifier le code]

http://www.theguardian.com/world/2014/sep/10/azov-far-right-fighters-ukraine-neo-nazis
10 septembre 2014
Dmitry - il a dit que ce n'était pas son vrai nom - est originaire de l'est l'Ukraine et membre du bataillon Azov (...). Le bataillon Azov, une des nombreuses brigades de volontaires qui se battent aux côtés de l'armée ukrainienne dans l'est du pays, a acqui une réputation de courage dans le combat.
Mais il y a une inquiétude croissante que, autant le bataillon Azov et d'autres bataillons de volontaires pourraient être la force la plus puissante et fiable de l'Ukraine sur le champ de bataille contre les séparatistes, autant ils posent également la plus grave menace pour le gouvernement ukrainien, et peut-être même l'état, si le conflit à l'est se termine. Le bataillon Azov provoque un intérêt particulier en raison des tendances d'extrême droite, même néo-nazis, d'un grand nombre de ses membres.
(...)
Les forces armées ukrainiennes sont "une armée de lions dirigés par un mouton», a déclaré Dmitry, et il y a des limites à ce que cette dynamique puisse perdurer. Avec tant de jeunes hommes armés, aguerris et en colère en revenant du front, il y a un danger que les "têtes tombent" pourrait être plus qu'une métaphore. Dmitry a déclaré qu'il estime que l'Ukraine a besoin d'un «dictateur fort pour arriver au pouvoir qui pourrait faire couler beaucoup de sang, mais unir la nation dans le processus".
Beaucoup dans le bataillon Azov avec qui (le journal) The Guardian parlait partageaient ce point de vue, ce qui représente une grande distance avec les idéaux européens et la démocratie que supportaient les manifestations à Kiev au début. Le volontaire russe combattant avec le bataillon Azov a dit qu'il pensait que l'Ukraine a besoin "d'une junte qui va restreindre les droits civils pendant un certain temps, mais aider à mettre de l'ordre et unir le pays".


https://foreignpolicy.com/2015/10/08/ukraines-far-right-threat-poroshenko-imf-austerity-winter/
8 octobre 2015
Le président russe Vladimir Poutine n’est pas le seul que l’échec du gouvernement Porochenko enchanterait. L’Ukraine possède une frange d’extrême droite très active, composée de mouvements ultranationalistes, d’organisations mêlant programmes politiques radicaux (avec des accents homophobes et racistes) et de groupes paramilitaires aux effectifs considérables. (...) A l’instar de beaucoup de choses en Ukraine, les effectifs de l’extrême-droite, tout comme l’étendue du contrôle de Kiev sur ces bataillons, restent bien incertains. En juillet, Dmytro Yarosh, de Pravy Sektor, a pu rassembler 5000 membres pour une parade à Kiev, quoiqu’il soit difficile de savoir combien parmi eux étaient des combattants ou de simples militants. (...) Une chose est claire : ces groupes sont capables de répandre massivement chaos et carnage, comme nous en avons eu la preuve le 31 août, lorsque des voyous de Svoboda équipés de grenades ont tué quatre gardes nationaux ukrainiens et en ont blessé 138 autres juste en face du parlement ukrainien à Kiev. Cet attentat est loin d’être le premier par lequel l’extrême droite a menacé Kiev ou répandu le sang. (...) Jusqu’à présent, plus ou moins, l’extrême-droite et Kiev ont eu un ennemi commun, les séparatistes soutenus par la Russie dans l’Est ukrainien. Mais à mesure que la violence dans cette région décroît en intensité, les ultranationalistes – et cela inclut les bataillons lourdement armés qui leur sont affiliés – tournent leur attention vers l’intérieur du pays. Au cours des derniers mois, ces groupes ont accentué considérablement la pression sur Porochenko, qualifiant son gouvernement « d’occupation interne » et ont appelé, selon la terminologie de Pravy Sektor, à la « phase suivante » de la révolution.


http://www.lalibre.be/dernieres-depeches/afp/ukraine-des-reformes-ou-un-putsch-previennent-les-soldats-volontaires-5454b6103570a5ad0edf82db
1er novembre 2014
Ukraine: des réformes ou un putsch, préviennent les soldats volontaires
Vitali Fechtchenko, l'un des milliers de soldats ukrainiens qui combat les séparatistes prorusses dans l'Est, lance un avertissement aux autorités pro-occidentales à Kiev: ses hommes aguerris viendront les renverser si le vieux système corrompu ne change pas en profondeur.
(...) Quand éclate la rébellion prorusse dans l'Est commencent à surgir ces bataillons de volontaires qui affrontent les insurgés aux côtés de l'armée, souvent de façon plus efficace.
«L'armée régulière avait des armes, mais pas le moral» et les volontaires «un fort esprit de combat et au début, pas d'équipements», explique l'analyste militaire Serguiï Zgourets.
«Les bataillons ont fait leur boulot», estime Bereza, commandant de Dnipro-1. «Ils ont freiné l'agression et empêché une Crimée-bis.»
(...)
Controverses
Mais les penchants ultranationalistes de certains de ces groupes ainsi que les accusations de meurtres de civils jettent un ombre sur leur action. Le plus controversé est celui d'Azov qui a défendu le port de Marioupol, dernière grande ville de l'Est sous contrôle ukrainien, qui utilise les insignes nazis et dont le commandant Andriï Biletski vient d'être élu député.
Pravy Sektor, mouvement ultranationaliste paramilitaire qui s'est illustré sur le Maïdan à Kiev a aussi un bataillon que le gouvernement refuse d'enregistrer. Son chef Dmytro Iaroch, bête noire de la Russie où il est recherché pour «terrorisme», a également été élu député dans la région de Dnipropetrovsk d'où il est originaire. «Nationalistes ne veut pas dire nazis. Nous sommes des gens normaux, peut-être un peu plus radicaux», se défend Dacha Sloutskovska, une combattante de 29 ans de Pravy Sektor.
Ils détestent tous Vladimir Poutine, mais presque autant les fonctionnaires ukrainiens corrompus tenus responsables d'échecs sanglants comme celui de la bataille d'Ilovaïsk en août où plus de 100 soldats ukrainiens ont été tués.
«Les gens qui sont au front ne vont pas accepter cela», reconnaît Sviatoslav Oliïnyk, adjoint au gouverneur de Dnipropetrovsk.
«Nous irons à Kiev avec des armes. Nous ferons un coup», lance Dacha Sloutskovska.

(https://fr.news.yahoo.com/ukraine-r%C3%A9formes-putsch-pr%C3%A9viennent-soldats-volontaires-102823090.html)



Le cas du bataillon Azov[modifier | modifier le code]

http://www.thedailybeast.com/articles/2015/07/04/is-the-u-s-training-neo-nazis-in-ukraine.html
7 avril 2015
Il n'y a aucun doute sur la tendance de fond du Bataillon Azov, néo-nazisme et suprématie blanche. Cette milice se positionne à l'avant-garde de la lutte contre les séparatistes soutenus par les russes dans l'est de l'Ukraine.
(...)
Quelle est la relation entre le gouvernement des Etats-Unis et ces gens ? Est-ce qu'il les forme ? Se pourrait-il qu'il les arme ? Est-ce qu'il s'agit, comme pendant la guerre en Afghanistan des années 1980, de l'un de ces cas où nous aidons et encourageons ce genre de monstres qui finissent par devenir nos ennemis ? Les préoccupations relatives à cette possibilité vont croissantes au Congrés des États-Unis.

En raison des incertitudes entourant le rôle du Bataillon Azov dans l'initiative de formation américaine, et les inquiétudes au sujet de la fourniture éventuelle de missiles anti-aériens portables sur l'épaule à de tels personnages, la Chambre a adopté à l'unanimité des amendements bipartites au HR 2685, «L'acte de crédit du ministère de la Defense de 2015». Et l'un de ces amendements bloque spécifiquement la formation des « des milices paramilitaires néo-nazies ukrainienne du Bataillon Azov. » (...)

Ceci est en plus des critères établis dans un amendement à l'Acte d'Assistance étrangère de 1961, (...) connu comme «le processus Leahy vetting». Le processus Leahy consiste en un dépistage des forces étrangères qui demandent formation et soutien auprès du gouvernement des États-Unis pour certifier qu'elles n'ont pas commis de "violations flagrantes des droits de l'homme". Si elles n'en n'ont pas commis, le soutien est retenu.

Mais la vérité très problématique est que les Etats-Unis n'ont actuellement aucun moyen de faire en sorte que les membres des groupes néo-nazis comme le Bataillon Azov ne soient pas formés par les forces américaines, parce que la plupart, sinon tous, n'ont pas commis de "violations flagrantes des droits de l'homme". Encore plus difficile à déterminer, est de savoir si d'anciens militaires américains entraînent des crypto-nazis à titre privé, et ces questions en disent long sur la complexité à laquelle est confrontée les États-Unis dans ses efforts pour aider l'Ukraine a se défendre contre les sécessionnistes soutenus par les russes.

Dans une interview avec The Daily Beast, le sergent Ivan Kharkiv du bataillon Azov parle de l'expérience de son bataillon avec les formateurs américains et volontaires américains avec une certaine émotion, et mentionne même des ingénieurs bénévoles américains et des médecins qui les aident encore actuellement. Il parle aussi de l'appui important et actif de la diaspora ukrainienne vivant aux États-Unis. En ce qui concerne la formation qu'ils ont et continuent de recevoir de nombreuses forces armées étrangères, Kharkiv dit: «Nous devons nous informer auprès de toutes les armées... Nous payons nos erreurs avec nos vies."

Ces fonctionnaires américains impliqués dans le processus de vérification ont évidemment des instructions pour dire que les forces américaines ne forment pas le Bataillon Azov en tant que tel. Ils disent aussi que les membres d'Azov sont éliminés, mais personne ne semble savoir précisément comment cela se fait. En fait, étant donnée la façon dont le gouvernement ukrainien fonctionne, cela est presque impossible.

Le ministère ukrainien de l'Intérieur propose à la formation ce qu'un responsable américain appelle un «méli-mélo» de troupes, composé de bénévoles, membres de bataillons de la milice et de l'armée officielle, et le processus Leahy existe pour vérifier et voir si ils ont commis une «violation flagrante des droits de l'homme », le plus probable étant qu'ils ne l'ont pas fait, du moins pas encore. Mais on se préoccupe beaucoup moins de la question de l'idéologie. Lorsqu'on pose des questions précises sur la sélection, les réponses des fonctionnaires sont ambiguës, les détails sont rares et les explications deviennent contradictoires.

Dans une interview avec The Daily Beast, l'officier des affaires publiques de l'armée américaine de la 173e Brigade des troupes aéroportées qui forme des forces ukrainiennes à Lviv en Ukraine occidentale, le Capitaine Steven Modugno, dit que personne du Bataillon Azov ou du Secteur droit n'est en cours de formation à Lviv parce que l'ambassade utilise le processus de vérification Leahy, qui est en place pour assurer que personne n'a commis aucune sorte de violations flagrantes des droits de l'homme. Interrogé sur les membres du Bataillon Azov qui ont commis des violations des droits flagrantes, plus précisément sur la façon dont ils sont éliminés, il dit: «Vous savez que c'est en fait une excellente question. C'est au Département d'Etat que vous devriez demander de vous répondre".

The Daily Beast a ensuite interrogé la représentante du Département d'Etat, l'officier attaché de presse Yarina Ferentsevych de l'ambassade des Etats-Unis en Ukraine. Ferentsevych nous a dit, «A ce stade, pour autant que nous sachions, aucun» n'est membre de Azov. « Certains peuvent être dans l'alignement, c'est possible. Mais franchement, vous savez, nos vérification protègent des antécédents de violations des droits de l'homme, et non l'idéologie. Des néo-nazis, vous savez, peuvent se joindre à l'armée des Etats-Unis aussi. Les bataillons qui sont en cause ont été intégrés dans le cadre de la Garde nationale de l'Ukraine, et donc l'idée est qu'ils seraient admissibles à la formation, mais en toute honnêteté je ne peux pas vous dire s'il y en a sur la liste que nous formons. Il n'y en avait pas dans la première rotation pour autant que je sache».
Ferentsevych confirme qu'il est pratiquement impossible de savoir de quel bataillon sont les stagiaires, «C'est un méli-mélo de gens: des volontaires, des soldats, des héros de guerre, des anciens combattants de Maidan, je veux dire que je ne pourrais pas vous le dire, vous savez, à moins d'enquêter sur les antécédents de chaque type."
À ce stade, elle nous recommande de parler à l'officier de presse de la 173e brigade aéroportée. Nous expliquons que c'est lui qui nous a en fait dirigés vers elle. Elle rit. Bienvenue au gouvernement des États-Unis.

Lorsque nous avons demandé au capitaine Modugno s'il était possible de détecter tous les types d'Azov qui sont dispersés dans les bataillons de la garde nationale, il nous a dit: « Je ne sais pas si l'un d'entre eux pourrait être passé au travers des mailles ». Il a expliqué qu'il n'était pas un expert sur le processus de vérification Leahy, mais, «de ce que je vois ici, je n'ai pas vu d'extrémiste, j'ai vu des patriotes.» Le chef de la garde nationale ukrainienne, Mykola Balan, a déclaré au Daily Beast , «Azov n'a pas été formé par l'armée américaine. Actuellement, ils sont en première ligne.» En ce qui concerne l'implication du gouvernement ukrainien dans le processus de vérification, le capitaine Modugno explique qu'une section du gouvernement fait tout le gros du travail, «Je crois que c'est le ministère de l'Intérieur qui choisit les compagnies qui doivent venir ici.»

Le Azov Bataillon non seulement répond directement au ministère de l'Intérieur, mais il est enraciné profondément dans cette structure. Le fondateur et chef de Azov, Andriy Biletsky travaille en étroite collaboration avec le ministère ukrainien de l'Intérieur et comme la BBC l'a rapporté l'an dernier, «Le Bataillon Azov a été formé et armé par le ministère de l'Intérieur de l'Ukraine.» Biletsky affirme, cependant, que son bataillon n'a pas été formé par l'armée américaine. Dans un commentaire à The Daily Beast, il a dit: «Non, les représentants de l'armée américaine ne forment pas et n'ont jamais formé le bataillon. Ce que je sais à ce jour est qu'il y a une formation régulière des forces armées ukrainiennes et Azov n'a rien à voir avec ça.» Capt. Modugno déclare (...) « (...) tout ce que je peux vous dire est que nous formons à la demande du gouvernement et d'où ces gars viennent et où ils vont - c'est la décision du gouvernement ukrainien, pas la nôtre. » En ce qui concerne les particuliers américains entraînant à titre privé des Ukrainiens ailleurs, le Capt. Modugno dit: «Je ne peux pas vous dire qu'il n'y a pas d'Américains parce que tout Américain qui croit en une cause peut aller partout dans le monde. Je peux vous dire à titre officiel, non, il n'y a pas de forces américaines à l'est de Kiev ». Lorsqu'on lui a demandé si, à titre officiel, tous les membres d'Azov ont été formés par l'armée des Etats-Unis dans le passé, il répond, «Je ne sais pas. Je ne veux pas dire «non» parce que je ne suis pas un grand amateur d'histoire sur la formation militaire ici. Pour autant que je sache, non. Mais je sais aussi que les États-Unis et d'autres nations ont fait des exercices ici en Ukraine depuis 2002. Rapid Trident est l'un de ces exercices. Je ne sais vraiment pas quelles unités viendraient à cela parce que je crois qu'il s'agit d'un service militaire actif. Donc, je ne suis pas sûr, mais je ne le crois pas. »

Capt. Modugno poursuit: «Concernant qui qui a été formé ici sur le terrain, il y avait deux compagnies qui sont venues pendant la première rotation. Elles ont été appelées Jaguar et Cheetah Company. Je crois comprendre qu'il s'agissait de compagnies entières quand elles sont venues ici. Ils les augmentaient avec certains de leurs héros de la guerre de l'ATO (Anti-terrorisme et opérations) provenant d'autres endroits. Ils viennent de terminer la semaine dernière. Et maintenant nous avons la Compagnie du Nord et de l'Est. Ils sont une sorte de méli-mélo de différentes unités et de soldats formés ici. L'intention du gouvernement ukrainien ici est en partie que lorsqu'ils obtiennent leur diplôme, ils sont en fait disperser à travers l'Ukraine afin qu'ils puissent emporter certaines de ces tactiques et techniques et de voir ce qu'ils ont appris... à ramener à leurs unités ». Là est exactement la préoccupation de beaucoup de savoir qui est en cours de formation par les forces américaines en Ukraine. « Vous savez, je sais que je suis sur le point de parler de façon spéculative ici et je dis cela parce que je ne connaît pas l'ensemble du processus. Mais je sais que le Département d'Etat est très conscient des préoccupations que de nombreuses agences de presse et que les citoyens américains ont, que l'article (de The Daily Beast) dit, nous formons des néo-nazis ici. Je les ai vus. Je suis les nouvelles. Je ne dis pas que c'est ce que nous faisons. Je pense que ce qui se passe réellement est que le Département d'Etat américain contrôle avec sérieux ces gars-là avant de leur permettre de venir ici (à Lviv). Encore une fois, c'est entièrement spéculatif. Mais je pense que, parce que les préoccupations sont si élevées, ils sont très prudents. » Le capitaine continue de décrire ce qu'il a vu sur le terrain.
(...)
Lorsqu'on lui demande s'il y a des forces ukrainiennes juives, il répond: «Vous savez que c'est une bonne question et que je ne peux pas y répondre. Je sais que du côté américain, nous avons eu des soldats juifs ici. Je ne sais pas pour les Ukrainiens ".
Chef du Bureau de la coopération de défense de l'ambassade des États-Unis en Ukraine, le colonel Cynthia Matuskevich, nie également que les forces américaines aient formé qui que ce soit du Bataillon Azov. Le colonel Matuskevich dit: La Garde nationale ukrainienne nous a dit qu'il n'y en a pas et que tous sont passés par le processus d'examen normal que nous sommes tenus de faire par le Département d'Etat."
Lorsqu'on lui a demandé des détails sur le processus d'examen, elle dit: «Essentiellement, dans son sens le plus proche, c'est comme les vérifications d' antécédents des individus. Je ne peux pas vraiment détailler, mais nous vérifions avec divers organismes, y compris la section consulaire et ils ont juste fait en quelque sorte des vérifications d'antécédents. Je ne peux pas dire personnellement ce qui se passe au D.C. parce que je ne suis jamais allé à la fin du processus, mais le Département d'Etat au D.C. est le nec plus ultra clair, si vous me passez l'expression. " Lorsqu'on lui a demandé comment le processus Leahy éliminait les membres d'Azov, par exemple ceux qui n'avaient pas commis des «violations flagrantes des droits de l'homme», mais s'identifier eux-mêmes aux nazis et même avec la SS, Matuskevich explique: «Malheureusement, je ne peux pas commenter plus - je veux dire que nous avons les exigences Leahy et nous demandons des enquêtes sur les droits de l'homme, mais je veux dire que nous n'interviewons pas individuellement chacun d'entre eux et ne leur demandons pas quelles sont leurs philosophies individuelles, parce que nous savons que les gens pourraient mentir. Mais nous faisons tout notre possible pour respecter la sélection Leahy et nous travaillons avec des partenaires auxquels vous savez nous faisons confiance et qui nous ont dit qu'aucun d'entre eux n'étaient membres de ces organisations. » En ce qui concerne les «partenaires» avec lesquels ils travaillent, Matuskevich dit qu'ils travaillent directement avec la Garde nationale ukrainienne, qui « coordonne l'ensemble des stagiaires. Ils relèvent du ministère de l'Intérieur, donc notre section politique de l'ambassade serait ceux qui traitent avec eux ... Le gouvernement ukrainien, et je suppose qu'il s'agit plus précisément du Ministère de l'intérieur, sont ceux qui désignent les candidats pour la formation. » Lorsque nous lui avons demandé pourquoi un nouvel amendement serait nécessaire si le processus Leahy était déjà en place, Ferentsevych a répondu: «Voilà une bonne question, vous devriez demander au Congrès." Nous l'avons donc fait. Dans une interview au Daily Beast, Rep John Conyers, Jr. (. D-Mich) a dit: "Ceci est une mesure préventive importante. La loi Leahy forme une étape essentielle de rétroactivité en interdisant une assistance aux unités qui sont soupçonnées de façon crédible d'avoir commis des violations flagrantes des droits de l'homme. La question ici (du nouvel amendement) concerne qui est admissible à l'aide en premier lieu, et l'Amérique doit choisir des alliés dont les intérêts et les idées sont compatibles avec les nôtres. Le Congrès peut - et devrait - fournir des conseils supplémentaires à l'exécutif lorsque les candidats à une assistance sécuritaire américaine sont publiquement associés à des objectifs qui entrent en conflit avec notre politique étrangère ". Ferentsevych semblerait corroborer la nécessité de l'amendement, en effet, quand elle dit: «Si ces gars-là ont violé les droits de l'homme, alors vous pourriez penser que vous voudriez le savoir. Mais les droits de l'homme et l'idéologie sont deux choses différentes. C'est un peu comme les discours de haine, que les gens parlent comme des ordures, c'est une chose, mais si elles passent à l'acte, oh mon Dieu ... " Lorsqu'on lui a demandé si le processus Leahy élimerait les gens avec des tatouages nazis, elle répond: «Je n'en ai aucune idée ... Je ne sais pas. Le tatouage est-il sur leur cou, où tout le monde peut le voir ? Ou est-ce sur les fesses, où personne ne peut le voir ? Je ne sais pas. Je ne suis pas un expert juridique. » Jack Harris, porte-parole de l'Opposition Officielle pour la défense du Nouveau Parti démocratique du Canada, a soulevé des préoccupations au sujet de quelles forces le Canada pourrait se retrouver à entraîner. « S'ils ont intégré (Azov) dans une organisation pus large, alors nous chercherons une clarification auprès de M. Kenney (ministre canadien de la Défense) à propos de ce qui se passe ici», a déclaré Harris. Le diplomate canadien retraité, devenu consultant pour l'Organisation internationale des migrations à Moscou, James Bissett, a fait valoir qu'il ne serait pas possible de détecter tous les membres d'Azov dispersés dans les bataillons de la Garde nationale. Bissett a déclaré aux citoyens d'Ottawa, «Ces milices (comme Azov) sont fusionnées avec l'armée de l'Ukraine donc nous ne serons pas en mesure de déterminer qui nous formons." Ceci est une question qui doit tout simplement plus d'attention qu'un « Je ne sais pas » du gouvernement des États-Unis. Même les personnes les plus étroitement liés au processus semblent n'être pas claires sur les spécificités de celui-ci. Comme le député Charlie Wilson, le parrain du soutien américain pour les moudjahidin afghans a dit, en regardant en arrière sur la catastrophe qui a suivi leur «victoire», «Ces choses sont arrivées. Ils étaient glorieux et ils ont changé le monde ... et puis nous avons merdé la fin de partie. » La volonté des États-Unis de former les troupes ukrainiennes découle d'une bonne intention - le besoin d'arrêter l'agression secrète et manifeste russe. Le problème est que le bataillon Azov est blotti si profondément dans le gouvernement ukrainien qu'ils sont presque impossibles à éliminer.


https://conyers.house.gov/media-center/press-releases/us-house-passes-3-amendments-rep-conyers-defense-spending-bill-protect
11 juin 2015 Le Bataillon Azov provient d'un group socialist paramilitaire national appellé "Patriote d'Ukraine", avec des slogans propagés de supérmatie blanche, de pureté raciale, le besoin d'un pouvoir autoritaire et une économie nationale centralisée. Le fondateur contreversé d'Azov, Andriy Biletsky, a organisé le groupe néo-nazi SNA (Social-National Assembly) en 2008.


https://www.thenation.com/article/congress-has-removed-a-ban-on-funding-neo-nazis-from-its-year-end-spending-bill/
14 janvier 2016
Sous la pression du Pentagone, le Congrès a éliminé du projet de loi de dépenses un amendement qui empêchait que des fonds tombent entre les mains de groupes néo-fascistes ukrainiens.


http://www.telesurtv.net/english/news/US-Could-Fund-Neo-Nazis-After-Congress-Removes-Ban-20160114-0034.html
14 janvier 2016
Les Etats-Unis pourraient financer des néo-nazis après que le Congrès ait supprimer l'interdiction. Le Pentagone a mis la pression sur le Congrès pour supprimer un amendement interdisant le financement du bataillon Azov.


http://www.jpost.com/Diaspora/US-lifts-ban-on-funding-neo-Nazi-Ukrainian-militia-441884 18 janvier 2016 Le Congrès lève l'interdiction du financement d'une milice "néo-nazie" Le Congrès aurait récemment abrogé son interdiction sur une milice ukrainienne accusée d'être néo-nazie, ce qui ouvre la voie à l'aide militaire américaine. (...) La nouvelle que le Bataillon Azov est maintenant légalement en mesure de recevoir l'aide américaine a rendu furieux le Centre Simon Wiesenthal, qui la semaine dernière a réussi à empêcher le bataillon de tenir une réunion de recrutement à Nantes, en France.


https://www.wsws.org/en/articles/2016/02/01/azov-f01.html
1er février 2016
Le Congrès américain autorise discrètement le financement du régiment néo-nazi Azov
L'Acte de financement consolidé de 2016, promulgué par le président Barack Obama l'année dernière, n'incluait pas une interdiction qui avait pourtant été prévue auparavant contre le financement du Bataillon Azov.
(...)
Dans une déclaration caractéristique, Biletsky a été cité par le Telegraph britannique en août dernier, où il déclarait: «La mission historique de notre nation dans ce moment critique est de conduire les races blanches du monde dans une croisade finale pour leur survie, une croisade contre les sous-hommes sémites».
L'Acte de financement consolidé de 2016 comprend une section intitulée «Initiative d'assistance à la sécurité en Ukraine», qui s'approprie 250 millions de dollars "pour fournir une assistance, incluant formation; équipement; armes meurtrières de nature défensive; soutien logistique, fournitures et services; entretien; et le soutien du renseignement aux forces militaires et de sécurité nationale de l'Ukraine...". En outre, les États-Unis ont dépensé au moins 658,2 millions de dollars au moins pour "aide économique bilatérale", "assistance à la sécurité internationale", "aide multilatérale", et "exportation et aide à l'investissement" pour l'Ukraine en 2016. Tout cela suit près de 760 millions de dollars en "sécurité, programmatique, et assistance technique" et 2 milliards de dollars en garanties de prêts que les Etats-Unis ont fourni à l'Ukraine depuis le coup d'état de Maïdan en février 2014.
(...)
Le Régiment Azov, qui compte environ 1000 membres, est l'une des nombreuses subdivisions de la Garde nationale ukrainienne. La Garde nationale ukrainienne a été rétablie en Mars 2014. Elle se compose actuellement d'environ 60.000 militaires, et a joué un rôle clé dans la guerre civile ukrainienne en cours. En plus du Régiment Azov, il y a au moins treize autres unités des forces spéciales de la Garde nationale ukrainienne, y compris Alfa, Bars, Donbass, Hepard, Kobra, Lavanda, Omeha, Skat, Skorpion, Tin, Tyhr, Veha et Yahuar; ainsi que plus de 30 unités des forces spéciales du ministère de l'Intérieur ukrainien, dont la garde nationale est elle-même une subdivision. Il y a aussi plus de 40 bataillons bénévoles de défense territoriale opérant au sein du ministère de la Défense.
Parmi les différentes unités et organisations participant à la guerre de Kiev devrait également être compté le Corps ukrainien bénévole Secteur Droit, qui fonctionne comme une milice indépendante non subordonnée à une branche du gouvernement; ainsi que des mercenaires, des agents spéciaux, conseillers et des «instructeurs» en provenance de pays étrangers. Selon un article publié dans le Daily Beast Juillet dernier, dans une interview pour cette publication, le Sgt. Ivan Kharkiv du bataillon Azov "a parlé de l'expérience de son bataillon avec des formateurs américains et des volontaires américains très affectueusement, tout en mentionnant même des États-Unis des ingénieurs bénévoles et des médecins qui les aider encore actuellement." (...) Les États-Unis ont fourni du matériel militaire à l'Ukraine depuis Mars dernier, et les instructeurs américains ont entraîné des unités de la Garde nationale ukrainienne depuis avril de l'année dernière. En Décembre 2015, environ 400 instructeurs militaires américains, ainsi que des instructeurs militaires du Canada, de la Lituanie et du Royaume-Uni, ont formé des militaires ukrainiens au Centre d'entraînement de Yavoriv dans la région de Lviv. Les instructeurs américains instruisent également les forces d'opérations spéciales ukrainiennes dans la région de Khmelnitski. Les instructeurs des États-Unis ont également été envoyés en Ukraine pour former des unités de police spéciales analogues aux équipes US SWAT. Les troupes de l'OTAN ont participé à des exercices militaires conjoints en Ukraine occidentale. Et, selon l'organisation "hacktivistes" Cyber-Berkut, les spécialistes américains ont été envoyés à Kiev pour former leurs homologues ukrainiens aux méthodes de guerre psychologique et de désinformation.


Géopolitique américaine / Zbigniew Brzezinski[modifier | modifier le code]

http://www.nytimes.com/1992/03/08/world/us-strategy-plan-calls-for-insuring-no-rivals-develop.html?pagewanted=all
Le plan stratégique de l'Amérique implique de s'assurer que des rivaux ne pourront pas se développer.
Extrait début: Dans un large nouvel énoncé de politique qui est dans sa phase de rédaction finale, le Département de la Défense affirme que la mission politique et militaire de l'Amérique dans l'ère post-guerre froide sera d'assurer qu'aucune superpuissance rivale ne soit autorisée à émerger dans Europe de l'Ouest, en Asie, ou sur le territoire de l'ex-Union soviétique.
Un document de 46 pages qui a circulé au plus haut niveau du Pentagone pendant des semaines, et que le secrétaire à la Défense Dick Cheney prévoit de publier plus tard ce mois-ci, indique qu'une partie de la mission américaine sera "de convaincre les concurrents potentiels qu'ils ne doivent pas aspirer à un rôle plus important ou conserver un positionnement plus agressif pour protéger leurs intérêts légitimes".

http://nsarchive.gwu.edu/nukevault/ebb245/
Des documents déclassifiés de Cheney du Pentagone montrent un soutien à la prédominance militaire américaine et une stratégie pour empêcher la réémergence d'un nouveau rival.


Il est difficile de parler de géopolitique américaine sans nommer Zbigniew Brzezinski, le penseur en la matière le plus connu du groupe B et le plus proche du gouvernement américain. http://www.unc.edu/depts/diplomat/item/2008/0709/book/book_criekmans_brz.html
Extrait: L'un des plus importants penseurs géopolitiques américains vivant est Zbigniew Brzezinski. Aujourd'hui, il est l'un des conseillers de politique étrangère du candidat démocrate Barack Obama. Dans les années 1950 et 60, il a été l'un des principaux penseurs de la politique soviétique et de l'idéologie communiste. Grâce à cette qualification, il est devenu conseiller en sécurité nationale du président Jimmy Carter, entre 1977 et 1980. A cette époque, Brzezinski a été considéré comme un «faucon». Lorsque l'Union soviétique a envahi l'Afghanistan en Décembre 1979, il a convaincu Carter de mettre de côté ses politiques idéalistes et d'arranger les choses de manière à conduire les Soviétiques vers «un nez en sang», leur propre Vietnam. (La guerre du Vietnam a été un bourbier pour les américains. L'idée était que l'Afghanistan devienne un bourbier pour les soviétiques.)


http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/02/02/31002-20160202ARTFIG00150-zbigniew-brzezinski-le-stratege-meconnu-de-l-empire-americain.php
Spécialiste de l'histoire américaine, Justin Vaïsse est actuellement le directeur du Centre d'analyse, de prévision et de stratégie (CAPS), le think tank interne du Ministère des Affaires étrangères.
Extrait: Brzezinski (...) demeure une source constante d'analyse et d'expertise sur les affaires internationales. Il est lu et écouté par les acteurs de la politique étrangère américaine.


http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/le-mauvais-augure-de-l-ukraine_1510539.html
Extrait: Sur l'échiquier eurasien, l'Ukraine devient un pivot politique
Zbigniew K. Brzezinski : « (...) Sans l'Ukraine, la Russie cesse d'être un empire en Eurasie.»


https://books.google.fr/books?id=LVDj6g8-x5wC&pg=PA140&lpg=PA140&dq=Brzezi%C5%84ski+Halford+John+Mackinder&source=bl&ots=jaob74jaS-&sig=H_ycZZ2dZw0UE1OfQtPH8tHdTdY&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj07PmqgZjMAhXGiywKHQs0B4UQ6AEIYDAL#v=onepage&q&f=false
(page 140 / Forum "Les balkans, La guerre du Kosovo", tenu le 29 novembre 1999 au Palais du Luxembourg, au Sénat à Paris présidé par Alain Bournazel)
Extrait: La géopolitique classique postule, rappelle Brzezinski, que la prééminence sur le continent eurasien sert de point d'ancrage à la «domination globale». Certes les Etats-Unis, puissance extérieure à l'Eurasie, sont d'ores et déjà la première puissance mondiale grâce à leur présence directe sur trois zones périphériques du Continent, position étendant leur rayon d’action jusque sur les Etats de « l’hinterland continental ». Toutefois, pour les stratèges américains, l’Eurasie demeure le seul théâtre sur lequel un rival potentiel de l’Amérique pourrait éventuellement apparaître. Là se trouve la clé de toute la doctrine géostratégique américaine.


https://books.google.fr/books?id=IoqiBwAAQBAJ&pg=PT410&lpg=PT410&dq=Brzezi%C5%84ski+Halford+John+Mackinder&source=bl&ots=5iZ7btNA8p&sig=k2qEN6OCdbPoiUJoFh2HSNmX3Mw&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj07PmqgZjMAhXGiywKHQs0B4UQ6AEIZzAN#v=onepage&q&f=false
(Dr Pierre C. Pahlavi est professeur agrégé et directeur adjoint à la recherche au département des études de la défense du Collège des Forces canadiennes de Toronto http://www.cfc.forces.gc.ca/136/296-fra.html)
Extrait des Notes : Géographe et géopoliticien britannique, Halford John Mackinder (1861 - 1947) développe la théorie d'un monde polarisé autour du rapport de force entre les puissances terrestre du Heartland (composé des continents eurasiatique et africain) et les puissances maritimes des «îles périphériques» - Outlyings Islands (les îles Britanniques, l'Amérique, l'Australie). Sa lecture est reprise par les géopolitologues américains comme Nicholas Spykman (1893 - 1943), père du concept de Rimland selon lequel: «Qui contrôle le Rimland gouverne l'Eurasie; qui gouverne l'Eurasie contrôle les destinées du monde ». Cette vision du jeu international articulé autour de la «lutte entre l'Ours et la Baleine» est également reprise par... un certain Zbigniew K. Brzezinski (...).


https://books.google.fr/books?id=x-YrNPpYybIC&pg=PT175&lpg=PT175&dq=Brzezi%C5%84ski+Halford+John+Mackinder&source=bl&ots=-JMKELA5zt&sig=LhQp7Nissv13PbbNKRGvXFbLWh0&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj07PmqgZjMAhXGiywKHQs0B4UQ6AEIazAO#v=onepage&q&f=false John Matlocl est un ancien ambassadeur américain en Union soviétique.
Les illusions de la super-puissance. Comment les myths et les idéologies fausses ont conduit l'Amérique à s'égarer, et comment revenir à la réalité
Extrait: Brzezinski (...) Sir Halford John Mackinder (...) «Qui contrôle le Heartland (Eurasie), commande le monde ».


https://www.foreignaffairs.com/articles/russian-federation/1994-03-01/premature-partnership
Extrait: Pendant près de 45 difficiles années, les États-Unis ont poursuivi une politique remarquablement cohérente envers l'Union soviétique. Au niveau de la stratégie à grande échelle, la politique a été définie comme le confinement des ambitions géopolitiques et idéologiques soviétiques. La mise en oeuvre pratique de cette politique de confinement impliquait la concentration géostratégique américaine sur la défense des deux périphéries occidentales et orientales de l'Eurasie, manifestée par des déploiements de troupes permanentes, et définies par des traités contraignants.