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Mariano Matamoros Guridi (né le 14 août 1770 à Mexico – mort le 3 février 1814) est un prêtre libéral mexicain, qui participe à la guerre d'Indépendance du Mexique. Il a passé son enfance à Ixtacuixtla Tlaxcala. Il passe son bachillerato en art en 1786 et en théologie en 1789. Il est ordonné prêtre en 1796 et officie sa première messe dans la paroisse de Santa Ana. Il officie ensuite dans d'autres paroisses, comme celle du Sagrario Metropolitano, Querétaro et Jantetelco, où il commence à exercer son ministère à partir de 1808. Il commence à cette époque à s'enticher des idées libérales des créoles, et c'est pourquoi qu'il est dénoncé aux autorités espagnoles un peu avant que le début de la guerre. Il s'enfuit pour intégrer à Izúcar les rangs de José María Morelos, le 16 décembre 1811, un jour avant la bataille d'Izúcar. Morelos le nomme colonel de son état major lui confie la formation de son propre corps militaire. Avec les habitants de Jantetelco et ses environs, Matamoros réussit à formé des régiments de cavallerie, deux bataillons d'infanterie et un corps d'artillerie, au total les forces qu'il réunit compte deux mille hommes. Ses premières faits de guerre avec un mandat indépendant sont Tecualoya et Tenancingo. Il accompagne Morelos sur le site de Cuautla du 9 février au 2 mai 1812. Une nuit d'avril, Matamoros rejoint Miguel Bravo à Ocuituco, pour revenir avec des vivres à Cuautla, mais sont pris dans une embuscade et déroutés à Amazingo et Tlacalque à cause d'une dénonciation.
Morelos reconnu l'habileté de Matamoros pour la guerre, et l'élève au rang de général, sa « main droite véritable », comme il l'appelait.
Le 23 décembre 1813, Matamoros participe à la tentative de la prise de Valladolid, qui a été un désastre pour les insurgés, car les troupes de Hermenegildo Galeana et de Nicolás Bravo sont repoussées dans divers occasions. Cette nuit les insurgés se replient à Lomas de Santa María, à l'extérieur de la ville, où les troupes d'Agustín de Iturbide Ciriaco del Llano passent au travers l'infanterie des insurgés, provoquant un désastre. Ils abandonnèrent le campement, laissant les insurgés qui confus dans l'obscurité de la nuit ce sont combattu entre eux.