Utilisateur:Pinguo1/Brouillon

"Ciel clair est un recueil qui, malgré sa brièveté, traduit de profonds sentiments, avec pudeur et humanité. L'illustration ajoute à ces pages un humour qui donne à l'ensemble tendresse et distance. [...] L.F. Sorbonne, janvier 2010

"Ce roman poétique [Meurtre en ciel clair] et original anime d'abord un kaléidoscope où se mélange les temps et les personnages. dans des ambiances de science-fiction, le lecteur cherche ses repères; des aventures de pilotes et de femmes composent sur trois continents une mystérieuse opération Omega qui les dépasse. On entrevoit des allusions au passé de l'auteur dans l'aéronautique navale et aux questions de l'adolescence: amour, aventure, transcendance... Mais pourquoi tous ces meurtres? Ce qui dénouera l'intrigue (ne donnons pas les clés), c'est l'épilogue, écrit par une femme dans l'espace, d'où elle voit le bleuté de la Terre dans un ciel noir de jais"

                  La Baille, janvier 2008, n°298, DN, p45.

"Le Châtiment des hypocrites fait partie des textes qui marquent une époque, celle des années post-coloniales algériennes. Victime de la guerre civile en Algérie, confrontée à l'héritage de la décolonisation, à la tradition matriarcale et à la prédominance de l'homme, l'héroïne Mlle Kosra effectue une navigation silencieuse dans un corps douloureux, à la recherche d'une identité fracturée. Sa quête se poursuit sur des lieux vibrants - le maquis, Alger, Paris - qu'elle investit de fantasmes érotiques. L'auteur(e) maintient les tensions entre la sublimation fantasmatique et le réel grâce à une écriture vive, captivante jusque dans la mémoire de son personnage, "jeune écervelée". L'individue [hapax] qu'elle deviendra dans les dernières pages du roman ne pourra s'approprier sa première personne singulière, le "je" de la narration, qu'en phase de décompensation. A mi-chemin entre Boule de Suif et le Horla, elle s'émancipera en effet de son statut de victime émissaire et contiendra l'abîme de la folie par un maricide. De ce texte à la violence contenue par un humour distanciateur, émerge une économie souterraine: un parcours de régression analytique et une réduction des tensions traumatiques (tortures, deuils, chantages) vers un être-au-monde paradoxal: la résilience."

                  in "Nouvelles Etudes Francophones", 19.2, 2004 p.284-285

"Dans cet essai complètement surréaliste [Hendiadyn & le fantastique métier des armes], l’auteur «ausculte une chanson de geste retraçant la défaite des héros légendaires Rollant et Oliver». Le reste du livre est à l’avenant. D’abord sur la forme, il est imprimé en une encre très pâle et en petits caractères, difficiles à lire. En outre, des anglicismes, des mots anglais même, viennent continuellement couper le texte français. Pour le fond, le titre du premier des cinq chapitres, donne d’emblée le ton : "Comment l‘homoaffectivité masculine la douleur vainc." L’auteur se livre ensuite à des considérations psychanalytiques sur le mythe de la chanson de Rolant qu’il voudrait expliquer «aux lectrices averties» en même temps qu’aux homosexuels et androgynes. L’auteur ajoute même: «le type d’encre qui en découle est neuronal, androgyne...» Dans sa conclusion, il commente: «J’ai voulu que cette geste de la Chanson de Rolant fût un hommage à la masculinité.» Ce livre, qui n’est accessible qu’à de fervents adeptes de la psychanalyse la plus absconse, est certainement plein d’intérêt si le lecteur répond à cette condition."

                  BDLR (EN 56) ref.: http://www.anciens-navale.fr/public/labaille/sommaires/2008/301/notes_lecture_301.html

"Balsande est un recueil original [...] plein d'intérêt. Il mêle, de façon harmonieuse, une sensibilité toute classique à une inspiration moderne transplanétaire et au rythme de rap. Vous savez donner toute sa force au poème court - ce qui est difficile - et jouer avec les mots et l'orthographe pour faire courir dans le texte un humour qui éveille l'attention du lecteur. [...]" L.F. Paris, janvier 2010