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Fédération des prieurés autonomes de l'Ordre Souverain de Saint-Jean de Jérusalem, dit Chevaliers de Malte (KMFAP - Knight of Malta Federation of Autonomous Priories).[modifier | modifier le code]

L'histoire [1][modifier | modifier le code]

* Domus Hospitalis - Jerusalem (1048 - 1291)[modifier | modifier le code]

Il est difficile de soutenir et d'aimer une institution si nous ne connaissons pas son histoire. Toutefois, condenser l’histoire glorieuse et millénaire de l'Ordre Souverain de Saint Jean de Jérusalem, en quelques pages, est pratiquement impossible. Cette chronique succincte rappelle quelques-uns des principaux événements qui ont contribué à l'évolution historique de l'Ordre, de ses origines à nos jours.

 Au début du onzième siècle, les Sarrasins avaient déjà occupés Jérusalem pendant environ 500 ans. En 1020, le Calife Dehara Ladimellah accorda l’autorisation à un groupe de marins Amalfitaine, d'établir à Jérusalem un secter avec des quartiers commerciaux, des logements pour les voyageurs, des églises et des abris pour les personnes malades et les pèlerins, souvent victimes de violence et de persécutions.

Une fraternité monastique des Hospitaliers, ce qui pourrait être considéré comme le noyau initial et certainement le plus significatif de l'Ordre, fut créé dans le but de gérer la "Domus Hospitalis", dédiée à Saint Jean-Baptiste, qui donnait l'hospitalité aux hommes, et l'Hôpital de Sainte-Madeleine, qui donnait l'hospitalité aux femmes.

En l'an 1090,  cette «Sacra Domus", était administrée par les Bénédictins. Leur maître était Fra Gerardo de Sasso, née en Provence selon certains témoignages, ou sur Amalfi selon d'autres, qui échappa miraculeusement à la mort. Il est reconnu comme la première figure historique et le premier Grand Maître de l'Ordre, et fut élevé à l'honneur des autels parmi les Hospitaliers Bénis.

Peu de temps après sa fondation, la "Domus" Hospitalis devint le point focal non seulement pour les commerçants d’Amalfi, mais aussi et surtout pour la masse anonyme et pauvre de gens en pèlerinage à Jérusalem, le lieu le plus saint de la Chrétienté.

En 1099, à la fin de la première croisade (1095-1099), Godefroy de Bouillon reconquis Jérusalem, et Baldwin en devint le premier Roi.

Le "Domus Sacra" connu alors ses moments les plus glorieux et commenca à développer une action de soutien, non seulement en faveur des commerçants et pèlerins, mais aussi à la Fraternité croissant de «Frates» qui se développait près de tous les lieux saints. Cette confrérie qui avait acquis ses propres caractéristiques et devenait une institution, commença à agir en faveur des Croisés.

En l'an 1100, la Fraternité reçu des dons de Godefroy de Bouillon lui-même, de Roger de Sicile, et de nombreux autres princes Chrétiens. Ces dons peuvent être considérés comme des titres légitimes de la souveraineté qui est finalement devenu la principale caractéristique de l'Ordre, et en a fait une Nation sans frontières, un Royaume sans dynastie.

En vertu de la Bulle Pontificale du 15 Février 1113, et actes suivants, le Pape Pascal II approuva l’institution des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, libres de toute autorité civile ou ecclésiastique. La petite Fraternité s’étira au-delà des frontières de la Palestine, et s’étendit sur tous les domaines Chrétiens,  où le Pape l’autorisait, et il leur était permis de recevoir des dons et de fonder des maisons.

La présence de l'Ordre à Jérusalem a été particulièrement important lorsque, après la mort de Fra Gerardo, un noble de Provence, frère Raymond Du Puy, fut appelé à guider les Hospitaliers en 1120. Il a radicalement changé les plans, la stratégie et les objectifs de l'Institution.

La défense du royaume latin de Jérusalem, et l'épanouissement de l'esprit de la Chevalerie étaient les causes déterminantes qui ont conduit les « Frates » à devenir "equites et servientes armigeri". Par la volonté d'Innocent III, les tâches hospitalières initiales ont été complétées par des fonctions militaires. C'était une fusion originale: les forces militaires pour défendre les possessions Chrétiennes, et la Charité Hospitalière pour défendre la vie.

La structure religieuse et chevaleresque a fondé la légitimité par la notion que la défense du royaume latin de Jérusalem - que Dieu voulait - était un devoir auquel nul chrétien ne pouvait échapper. Les Chevaliers, qui avaient adopté comme insigne la croix octogonale blanche, se sont battus pour la défense des malades et des faibles, pour les pèlerins, l’intégrité et la justice. Ils étaient liés par trois vœux religieux: l'obéissance, la pauvreté et la chasteté. Les aumôniers protégeaient les offrandes et les "Frates" guérissaient, consolaient et enterraient les malheureux.

Le Roi d'Aragon, Chevalier de l'Ordre, sur son lit de mort, légua tous ses biens aux Chevaliers, laissant l'usufruit être géré par les Chevaliers Templiers et les Chevaliers du Saint-Sépulcre, qui protégeaient courageusement les lieux Saints.

En attendant, les Chevaliers ont pris part à la 2e Croisade  (1147-1149) et participèrent d'une façon particulière à l'expédition contre Damas (1148). L'Ordre reconstitua ses réserves, ouvrit des établissements dans de nombreux Etats, reçu des propriétés dans toute l'Europe, et devint le bastion de la Foi Chrétienne.

En 1170, le Roi de Pologne autorisa dans son territoire la création d'une Commanderie de Saint-Jean, fondée à Poznan, dotée d'un grand hôpital et d'une église et, toujours sous la protection des Rois de Pologne et de ceux de Jérusalem, d'autres surgirent en plusieurs lieux: à Cracovie, à Zaragosta, à Lesnik (Starolessie qui appartenait aux Montmorency de Ligny-Luxembourg), à Szuler, à Kosten, à Ostrog, à Stwolowie, à Koden, à Jastrjemb, etc... lesquelles depuis avant 1310, formèrent le Prieuré de Pologne.

En 1187, Saladin, après de nombreuses victoires retentissantes et avoir conquis nombre de territoires, traversa le Jourdain. Malgré la défense courageuse, le Grand Maître et de nombreux Chevaliers de l'Ordre, Chevaliers Templiers et Chevaliers du Saint-Sépulcre, furent tués dans la vaine tentative d'arrêter les infidèles de reconquérir Jérusalem. Le Siège de l'Ordre a été transféré à Margat, en Syrie.

Au cours de la 3ème croisade (1189-1192), guidé par Richard Cœur de Lion, avec la contribution militaire des Chevaliers de l'Ordre, Saint-Jean d'Acre fut libéré et devint le nouveau siège de l'Ordre. En 1265, le Sultan attaqua et reconquis Tiro, Césarée et Margat; seule Crac résista, une forteresse construite pour résister aux sièges même de longues périodes, mais finalement, elle fut perdu. Après une résistance héroïque, le Grand Maître Jean De Williers abandonna les derniers bastions de Saint-Jean d'Acre courant 1291.

* Chypre (1291 - 1308)[modifier | modifier le code]

La perte de Jérusalem et de toute la Terre sainte aux mains des Turcs, aurait marqué un moment très négatif pour l'Ordre si ce n'était pas pour la «Domus», qui restait comme des îles occidentales dans le monde musulman sans bornes. Dans l'espoir de reconquérir la Terre Sainte, l'Ordre s'installa à Chypre en 1291, où, par concession de Henri II de Lusignan, Roi de Jérusalem (futur Roi de Chypre), établi aussi son siège dans la ville de Limassol. 

A partir des Chevaliers de Saint-Jean, le Roi de Chypre fonda la Garde Royale House, qui ont traversés l'histoire sous le nom de "Chevaliers de l'Epée et du Silence", c'est à dire l'Ordre Souverain de Chypre. (Le site Web de l'Ordre de Chypre).

Le Grand Maître lanca un appel à tous les chevaliers chrétiens: «Vous devez remplacer nos Chevaliers ensevelis sous les ruines de Saint-Jean d'Acre; vous avez dans vos mains la vie, la propriété et la liberté de vos frères et de tous les chrétiens gémissements enchaînés. Que tous les hommes chrétiens, appartenant à Dieu, prennent les armes et viennent libérer le royaume et la terre de leurs ancêtres, de sorte que les fils ne perdent pas honteusement ce que leurs pères ont conquis en hommes de courage ».

C'est sur la mer que l'histoire légendaire de l'Ordre aura lieu à partir de ce moment-là. Sur leurs navires, battant pavillon rouge à croix blanche octogonale, les Chevaliers défendront les caravanes de pèlerins se dirigeant vers les lieux saints, et attaqueront la flotte musulmane sans trêve.

* Rhodes (1308 - 1523)[modifier | modifier le code]

En 1308, commandés par leur Grand Maître Foulques de Villaret, les Chevaliers conquirent Rhodes, où ils resteront pour 214 ans, et construiront la seule forteresse contre l'Islam. A Rhodes, les Chevaliers étaient souverains, frappaient la monnaie, et après la suppression des Chevaliers Templiers, ont reçu leur immense patrimoine et leurs vastes possessions par les décisions du Pape Clément V, exprimé dans sa Bulle "Vox in Excelso" du 23 Mars, 1312. 

De cette façon, l'Ordre, de plein droit et "de facto", devint souverain. Cette souveraineté, universellement reconnu, demeure constamment inviolable, même après la perte de Rhodes et de Malte.

L'île a été remplie d'églises, d'écoles, de commerces, d'hôtels entourés d'imposants travaux de fortification, antique chefs-d'œuvre du génie militaire de l'époque. Son hôpital confortable, joyau de l'art gothique, est devenu célèbre dans toute l'Europe. Le Grand Maître Villeneuve  réorganisa l'Ordre et rassembla des gens qui parlaient huit langues différentes. Les Chevaliers vivaient et prenaient leurs repas ensemble dans leurs demeures, modestement appelé Auberges.

En 1344, les galions de l'Ordre, soutenu par la flotte de la "Ligue Chrétienne", a conquis Smyrne et y resta jusqu'en 1402, quand ils ont été submergés par une horde de Mongols.

En 1440, dix-huit grandes galères Turques attaquèrent sans succès le port bien fortifié de Rhodes. Ils y reviendront quatre ans plus tard, sans succès, grâce au courage des 18.000 défenseurs de l'île guidé par les Chevaliers de l'Ordre.

En 1453, après la perte de Constantinople, les Turcs envahirent l'Europe menaçant de détruire non seulement le Christianisme, mais aussi ce que le Christianisme représentait en termes de civilisation. A partir de ce moment, les actions de l'Ordre devinrent de plus en plus rapides et décisives pour contenir la vague islamique qui envahissait l'Europe, menaçant de balayer des siècles d'histoire et d'annuler le patrimoine idéologique que le christianisme avait élevé en valeurs universelles.

En 1480, le Grand Maître Pierre d'Aubusson dû faire face à 100.000 hommes infidèles naviguant dans 150 navires. La bataille fut terrible, des milliers d'hommes ont été tués ou blessés des deux côtés, parmi eux le beau-frère du Sultan Mahomet II. Finalement, les Chevaliers vainquirent leurs ennemis qui battirent en retraite vers leur camp pris de panique. Pierre d'Aubbusson fut nommé Cardinal.

Le nouveau Grand Maître était Philippe de Villiers. Pendant ce temps le Christianisme était déchiré par l'hérésie de Luther et par le schisme d'Henri VIII.

Le 24 Juin 1522, la flotte du Sultan de Constantinople, Soliman le Magnifique, commandée par Mustafa Pacha, menaçait la côte de Rhodes avec 700 navires et 200.000 hommes, opposés seulement par 5.000 soldats entraînés et de quelques milliers d'insulaires armés commandés par les Chevaliers. Le siège commença le 26 Juillet. La bataille fut extrêmement violente et le Sultan, craignant d'être vaincus, retira ses troupes. Sur les 650 Chevaliers de la croix octogonale blanche seulement quatre sont restés indemnes!

Mais une trahison fit perdre sa valeur à leur victoire: le Chancelier de l'Ordre, le portugais Amaral, qui détestait de Villiers parce qu'il avait été préféré à lui comme Grand Maître, informa le Sultan sur le point faible de la défense. Le siège repris et les Chevaliers continuèrent à résister avec succès. Le traître fut identifié, forcé d'admettre son méfait, dégradé et condamné à l'ignominie.

Au bout de six mois, le Grand Maître, qui n'espérait plus la victoire, dicta ses conditions de paix au Sultan, qui admirait le malheureux courage des Chevaliers et le 24 Décembre 1522 accepta la capitulation et leur accorda l'honneur des armes. Les églises ne seront pas profanées, les insulaires seront libres de s'en aller, et les chevaliers seront autorisés à emporter leurs archives et trésors. Les 160 Chevaliers survivants des 650 initialement établi à Rhodes et 5.000 habitants de Rhodes, s'en allèrent.

Le 2 Janvier 1523, à cinq heures du matin, les survivants quittèrent Rhodes. Le convoi se composait de trois galères, St. Mary, Sainte-Catherine et Saint-Jean, suivie par le galion St. Bonaventure, par 11 grands navires et 14 petits. Le Grand Maître fut le dernier à monter à bord.

La perte de Rhodes, une fois de plus, émis des doutes sur l'existence même de l'Ordre en raison de l'absence d'un siège permanent. Avec la chute de Rhodes tous les espoirs du Christianisme s'effondraient et le Croissant de lune flottait sur la mer Méditerranée.

Ce fut un moment tragique, mais l'Ordre n'a pas baissé pavillon. Le 30 Avril 1523, le douloureux convoi arriva à Messine. Les sièges provisoires de l'Ordre furent Civitavecchia, Viterbo, Nice et Villafranca/Villefranche.

* Malte (1530 - 1798)[modifier | modifier le code]

Jules de Médicis, Chevalier de l'Ordre et Grand Prieur de Capoue, élu Pape en tant que Clément VII, fit appel à l'empereur Charles I, Roi d'Espagne, qui, le 24 Juillet 1530 à Castelfranco di Emilia, accorda à perpétuité un fief noble et libre des îles de Malte et Tripoli sur la côte africaine, confirmée par Bulle Papale. 

L'Ordre a été obligé de présenter à perpétuité, chaque année, à la Toussaint, un faucon comme un hommage symbolique au Roi d'Espagne et à ses successeurs. Depuis lors, les Chevaliers de l'Ordre Hiérosolymitain de Saint-Jean-Baptiste étaient connus comme les Chevaliers de Malte et les îles maltaises leur Etat Souverain. 

L'île de Malte, jusque-là presque déserte, devint le bastion de défense de la Chrétienté. Toujours en état de lutte, les agiles navires croisés patrouillaient continuellement la mer et protégeaient les côtes sans défense de la Sicile et de l'Italie, remplacent la déficience militaire et les actions lentes de la flotte royale. Pendant ce temps, les Turcs, après l'occupation de Buda, menaçaient Vienne par leur proximité.

En 1534, le Grand Maître Philippe de Villiers meurt à l'Ile Adam. Tout le monde pleura la mort de ce chef dévoué et valeureux. Soliman le Magnifique lui-même, a ordonné de lire dans toutes les mosquées un récit mémorial sur les grandes réalisations de son vieil adversaire. Néanmoins, il décida d'anéantir l'Ordre et, à l'été 1551, établit un siège devant Malte. Les Turcs naviguaient en vain autour de l'île sans oser attaquer, parce que les Chevaliers avaient construit une flotte puissante qui était la sentinelle, non seulement sur Malte, mais aussi sur l'ensemble de la mer Méditerranée.

À compter du 18 mai 1565, les Chevaliers, commandés par leur Grand Maître, Jean Parisot de La Valette, subir ce que les historiens ont appelés le Grand Siège. Une flotte de 200 navires avec 50.000 musulmans ont lancé une attaque au nom d'Allah. Pendant près de quatre mois, les Chevaliers, avec seulement 9.000 soldats, résistèrent et tuèrent plus de 20.000 ennemis. La Vallette, en dépit de son âge de soixante-dix ans, était en première ligne. Lorsque Soliman II fut informé que des renforts arrivaient, envoyés aux Chevaliers par Philippe II, Roi d'Espagne, et commandés par Don Garcia de Tolède, vice-Roi de Sicile, il mourut à l'âge de 72 ans, en raison d'un accès de colère. Le 7 Septembre 1565, les Ottomans ont levé le siège. La défaite de Rhodes était vengée. Les Turks perdirent leur pouvoir naval sur la mer Méditerranée, et pendant deux siècles, Malte resta inviolable. Cette victoire a eu un écho important en Europe, et la flotte de l'Ordre est devenue l'une des plus puissantes dans la mer Méditerranée.

En collaboration avec l'armada du Roi d'Espagne, l'Ordre a participé à trois aventures glorieuses: en 1541, la conquête d'Alger; en 1551, la prise de Zoara; et en 1559-60 l'expédition de Tripoli et la conquête de l'île de Djerba.

Le 24 mai 1571, par le Pape Pie V fut constituée la Sainte Ligue, avec la participation de l'Espagne et de Venise. A la flotte, commandée par don Juan d'Autriche, fils de l'empereur Charles Ier, le Roi d'Espagne adjoint quelques galions de l'Ordre. Le 16 Septembre de la même année, la flotte de la Sainte Ligue met les voiles.

Le 7 Octobre, la bataille de Lépante commença. Les Chevaliers occupèrent une place primordiale dans la bataille, et contribuèrent principalement à obtenir cette victoire retentissante. Presque tous les survivants étaient blessés et 60 Chevaliers morts. Ils capturèrent 160 galères, mis le feu à 80 et envoyèrent au fond de la mer plus de 30.000 ennemis.

Le crépuscule du Croissant de lune commença après la bataille de Lépante, avec le déclin de sa force navale.

Mais les engagements militaires ne supplanteront pas la vocation hospitalière des Chevaliers. L'Hôpital de Malte était unique dans le monde: sols en marbre, tapisseries sur les murs, argenterie de table, et les lits avaient des draps de lin fin, un luxe qui n'existait pas en tout autre lieu à cette époque. Les écoles d'anatomie, la médecine et la chirurgie furent établies à Malte. Avec l'aide du Pape et des Rois de France, d'Espagne et du Portugal, les Chevaliers construisirent des palais, des églises et la superbe cathédrale de Saint-Jean des Français. Le Palais du Grand Maître, a encore aujourd'hui une extraordinaire galerie d'armures et dix magnifiques tapisseries des Gobelins sur le thème "Les Grandes Indes Orientales" offert généreusement par Louis XIV.

La Révolution française a éclaté au-travers de l'Europe comme une tempête. Le patrimoine Hospitaliers en France fut confisqué en 1792 et par la suite en Italie. Les Ordres de Chevalerie ont été opprimé par la Révolution.

Le 7 Juin 1798, les premières frégates de l'expédition d'Égypte de l'armada française arrivèrent devant Malte. Le 9 Juin, le général Napoléon Bonaparte est arrivé avec le gros de l'armada. Dans la matinée du 12, Napoléon débarque et entra à pied dans la ville de La Valette.

En raison de la grande erreur stratégique du faible et hésitant Grand Maître d'alors, l'Allemand Ferdinand von Hompesch zu Bolheim, Napoléon saisit l'héritage de gloire et de sang des Chevaliers sans même combattre, en échange d'une promesse jamais gardé: l'accueil des Chevaliers en France conformément à leur rang.

Malte, qui avait résisté aux Turcs et aux pirates pour des siècles, a ouvert ses portes à l'ennemi. Les soldats de Napoléon, dignes fils de la Révolution, pillèrent et volèrent continuellement tout ce qu'ils purent.

Le 19 Juin Napoléon parti pour l'Egypte avec l'armada française, laissant 1000 hommes sous le commandement du général Claude Vaubois pour défendre l'île.

Les Maltais, aidé par les troupes Britanniques, se battirent contre les forces françaises, qui capitulèrent et abandonnèrent l'île. Le drapeau britannique flotta au-dessus de l'île le 5 Septembre 1800.

La perte de Malte aurait pu signifier la fin de l'Ordre. Mais l'Ordre, comme le Phoenix mythique, renaît de ses propres cendres, n'a pas et ne mourra jamais.

Ironiquement, alors que les propriétés de l'Ordre furent ouvertement pillées par tout le monde, en toute impunité, et son territoire envahi, les six grandes puissances Européennes avaient signé le traité d'Amiens, le 27 Mars 1802. Ce traité de paix internationale reconnue et qui prévoyait le rétablissement indépendant, la protection, la perpétuation et la souveraineté de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Cette souveraineté, acquise à Rhodes en 1308 et reconnue par le Traité d'Amiens, n'a jamais cessé d'exister avec ou sans territoire. C'est un principe de Droit International que le droit une fois acquis ne nécessite pas l'existence continue de la puissance par laquelle il a été acquis pour sa préservation. Si un traité, ou toute autre loi, a été établi en reconnaissance d'un droit, l'expiration du traité ou de la loi ne peut pas éteindre ce droit.

* La Fédération (1609 à nos jours)[modifier | modifier le code]

Il n'y a pas de doute que la véritable vocation inspirée par la vie exemplaire de Fra Gérard, et l'influence internationale ainsi que le prestige atteint par Raymond du Puy, ont été les principales causes déterminantes dans le fait que, dès l'année 1170, le roi de Pologne autorisa la création d'une Commanderie de Saint-Jean dotée d'un hôpital et une chapelle.

Toujours sous la protection des Rois polonais, d'autres commanderies émergèrent dans divers lieux tels que Svernik-Starolessve (propriété de la famille Montmorency de Ligny-Luxembourg), Ostrog (propriété de la famille Ostrogski), etc. qui est devenu après 1310 le Prieuré de Pologne.

En 1609, le Prince Janusz Ostrogski, propriétaire et Commandant héréditaire de la Commanderie de son nom, dernier de la lignée de la dynastie Ruridik, légua sa fortune à ce vaste Prieuré Autonome et à la Commanderie Héréditaire.

En 1711, le Roi Stanislas I et Grand Maître Raymond Perellos signèrent un accord en réaffirmant l'existence du Prieuré Autonome de Pologne.

Ce prieuré avait comme caractéristiques particulières que les Commandants et les Chevaliers n'étaient pas tenus d'observer le célibat et que les étrangers pourraient être reçus dans ce Prieuré, "Suo Jure", en tant que Chevaliers de l'Ordre.

L'invasion de la Pologne, et la partition qui s'en suivit de son territoire, plaça sous contrôle Russe une grande partie des propriétés du Prieuré. Pour défendre les droits de l'Ordre, les négociations ont commencé à la Cour Impériale de Russie avec la Grande Catherine, en tant que ministre de l'Ordre Bailiff Comte Julius Renatus Litta.

Une décision du 17 Décembre 1899, du Tribunal civil de Saint Petersbourg, reconnaît les droits héréditaires de la Commanderie de Svernik-Starolessve de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dit de Malte, en la personne de R.H. & I.H. Prince Nicolas de Ligny-Luxembourg comme le dernier enfant de la Maison de Ligny-Luxembourg.

En Janvier 1797, l'Ordre a été reconnu en Russie par une convention signée à Saint-Pétersbourg entre le Tsar Paul Ier et le Grand Maître de Rohan. Les termes de la convention ont été ratifiés en Août 1797. Etant le Grand Maître successeur de Rohan, Fra Ferdinand von Hompesch, conféra au Tsar le titre de Protecteur de l'Ordre. En Décembre 1797, le tsar Paul Ier de Russie accepta lors d'une cérémonie solennelle cette nouvelle dignité.

Les représentants du Prieuré autonome de la Pologne qui n'a jamais cessé d'exister, ainsi que des représentants d'autres Prieurés et Commanderies Héréditaires, se réunirent aux Etats-Unis d'Amérique au cours de 1908, et en présence des Commandants Héréditaires décidèrent d'organiser une assemblée des Prieurés Autonomes. Un tel rassemblement eu lieu au cours de 1908 et en 1911. En conséquence, l'Union Mondiale des Prieurés Autonomes et des Commandants Héréditaires fut enregistrée en conformité avec la Loi Américaine.

Le 6 Février 1954, le Grand Conseil des Prieurés Autonomes Unis élit comme Grand Maître le Commandant Héréditaire de la Commanderie de Svernik-Starolessve et de la Commanderie de Bean-Toulouse, R.H. & I.H. le Prince Nicolas de Ligny-Luxembourg de Lascaris Vintimille.

Une décision rendue par la Cour de Cassation Italienne, le 25 Juin 1955, sur requête adressée à la Cour, reconnaît R.H. & I.H. le prince Nicolas de Ligny-Luxembourg de Lascaris Vintimille, comme Prince Royal et Impérial de Chypre et de Jérusalem, comme chef de la dynastie des Ardennes-Lorraine, qui était le fondateur du Royaume de Jérusalem, comme héritier de tous les droits souverains de ladite Dynastie et en tant que protecteur et Grand Maître, "jus sanguinis, Magestatis et honorum", des Prieurés Autonomes Unis et des Commanderies Héréditaires de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dit de Malte, avec tous les droits de la Dynastie, y compris le droit de conférer ou de déléguer l'attribution de titres de Chevalerie de cet Ordre, sans aucune limitation de l'utilisation des titres correspondant aux bénéficiaires.

La précédente décision de la Cour de Cassation Italienne (25/06/1955), fait une distinction claire entre l'Ordre Souverain Militaire de Malte, déclaré comme 'SMOM' et l'Union Mondiale des Prieurés Autonome Unis, en ces termes: "Evidemment, le Tribunal de Cardinaux avait l'intention de rendre une décision seulement sur la nouvelle Institution Papale et non sur l'Ordre Ancien représenté par tous les Prieurés, qui au lieu, après ladite décision, a décidé de procéder à la nomination de leur nouveau Grand Maître, et le 6 Février 1954 nominèrent pour cette dignité le Prince Nicolas de Ligny-Luxembourg di Lascaris de Vintimille, de l'ancienne Dynastie Ardennes-Lorena. " [2]

Le 25 Juillet 1955, R.H. & I.H. le Prince Nicolas a signé le décret de la nouvelle Constitution.

Le 3 Août 1962, le Chancelier Héréditaire de l'Ordre Souverain de Chypre, Son Excellence le Comte Michael Paul Pierre De Valitch, fait allégeance au Grand Maître de l'Union des Prieurés Autonome Unis, R.H. & I.H. le Prince Nicolas.

Le 22 Février 1966, le déjà vieillissant Grand Maître R.H. & I.H. Prince Nicolas signa les Lettres Magistérielles protégeant la régulation du processus de succession et instituant le Grand Chancelier Héréditaire de l'Ordre souverain de Chypre, Son Excellence le Comte Michael Paul Pierre De Valitch comme Grand Maître Lieutenant Général de l'Union des Prieurés Autonomes Unies avec le droit de lui succéder.

En l'année 1968, Son Altesse Eminentissime Comte Michael Paul Pierre De Valitch, avec comme nom religieux Lorenzo, entra dans les Ordres et fut consacré Evêque de l'Eglise Orthodoxe Catholique Américaine, Juridiction de New York.

Le 3 Juillet 1977, le Prince La Chastre, le Grand Prieur Héréditaire du Prieuré de la Très Sainte Trinité de Villedieu, un membre éminent des Prieurés Autonomes Unis, a institué son Altesse Eminentissime Archevêque-Comte Lorenzo De Valitch comme Procureur Général Héréditaire du Grand Prieuré de Villedieu.

Le 18 Août 1977, Son Altesse Eminentissime Archevêque Comte Lorenzo De Valitch signa le transfert et l'institution du Siège Magistérielle des Prieurés Autonomes Unis dans la ville de New York. Le 23 Août 1977, le Procureur Général de l'État de New York, Louis J. Lefkowitz, donna son approbation Judiciaire à l'Union des Prieurés Autonome Unis sous le titre Anglais traduit comme: "Fédération des Prieurés Autonomes de l'Ordre de Saint- Jean de Jérusalem, Chevaliers de Malte" ("Federation of Autonomous Priories of the Order of St. John of Jerusalem, Knights of Malta").

À la même date, Son Honneur M. Alfred Ascione, juge de la Cour Suprême de l'État de New York, Premier District juridique, approuva cet acte.

Le 7 Avril 1992, Son Altesse Eminentissime Archevêque Lorenzo De Valitch, Archevêque Titulaire d'Ephèse, Prince Grand Maître de la "Fédération des Prieurés Autonomes de l'Ordre Souverain de Saint Jean de Jérusalem, Chevaliers de Malte", Grand Chancelier Héréditaires de "l'Ordre Souverain de Chypre", et Prieur Procureur Général Héréditaire du "Prieuré de la Très Sainte Trinité de Villedieu de l'Ordre Souverain de Saint Jean de Jérusalem, Chevaliers de Malte", victime d'une maladie de dysfonctionnement mental a été déclaré mentalement incapable par la Cour Suprême de New York, et placé sous la garde du Siège du Primat Métropolitain de l'Église Orthodoxe Catholique Américaine, Juridiction de New York.

En conformité avec les normes établies sur le Motu Proprio du 7 Avril 1968, de son Altesse Eminentissime Prince Archevêque Lorenzo De Valitch, qui réglementait que la succession du Grand Chancelier Héréditaire de l'Ordre souverain de Chypre soit transmise au Siège du Primat Métropolitain de l'Eglise Orthodoxe Catholique Américaine, Juridiction de New York, Son Altesse Eminentissime prince-archevêque Lorenzo De Valitch a été déchargé le 1er Octobre 1992, de Son Bureau de Grand Chancelier Héréditaire de l'Ordre souverain de Chypre par son successeur à juste titre, sa Béatitude Dom Lorenzo, O.S.B., Patriarche et Primat Métropolitain de l'Eglise Orthodoxe Catholique Américaine, Juridiction de New York.

Le 21 Janvier 1994, 'de Motu Proprio' et en conformité avec la Constitution du 3 Juillet 1977, du Prince La Chastre, qui établit que à la mort ou en cas de déficience mentale du Prieur Procureur Général Héréditaire du Prieuré de la Très Sainte Trinité de Villedieu de l'Ordre Souverain de Saint Jean de Jérusalem, la succession doit reposer sur le Siège du Primat Métropolitain de l'Église Orthodoxe Catholique Américaine, Juridiction de New York, Son Altesse Eminentissime Prince Archevêque Lorenzo De Valitch a été relevé de ses fonctions de Prieur Procureur Général Héréditaire du Prieuré de Villedieu par son successeur légitime, Sa Béatitude Dom Lorenzo, O.S.B., le Patriarche et Primat Métropolitain de l'Eglise Orthodoxe Catholique Américaine, Juridiction de New York.

Le 22 Janvier 1994, dans la ville de Naxxar, Malte, devant une grande assemblée de Chevaliers de la Fédération, Son Altesse Eminentissime Prince Archevêque Lorenzo De Valitch a été libéré de son Bureau de Prince Grand Maître de la Fédération des Prieurés Autonomes de l'Ordre Souverain de Saint Jean de Jérusalem, Chevaliers de Malte, par son successeur légitime, Sa Béatitude Dom Lorenzo, O.S.B., le Patriarche et Primat Métropolitain de l'Eglise Orthodoxe Catholique Américaine, Juridiction de New York.

Par respect et affection pour son prédécesseur, Son Altesse Éminentissime et Béatitude Dom Lorenzo, O.S.B. exprima le souhait d'utiliser "pro tempore" le titre de Régent de la Fédération, sans renoncer, entraver, diminuer ou affecter ses propres droits héréditaires, obligations, privilèges et prérogatives.

Le 24 Juin 1994, lors de la célébration de la fête de Saint Jean, son Altesse Éminentissime et Béatitude le Prince Régent, promulgua et signa le décret de l'ouverture d'un interrègne, pendant lequel la structure politique et hospitalière de l'Ordre doit être réévaluée afin d'être correctement mis à jour selon les besoins de l'époque et d'accélérer le retour de l'Ordre aux niveau de son héritage glorieux. À la même date et acte, S.A.E. le Prince Régent signa et proclama la Charte Constitutionnelle de la Fédération qui sera en vigueur pendant toute la durée de l'interrègne.

Par un acte public qui a eu lieu du 07 Décembre de l'année 2002, au cours d'une cérémonie dans la ville de Bologne, en Italie, Son Altesse Éminentissime et Béatitude Dom Lorenzo fit du Lieutenant Général de la Fédération, Comte Sir J. Cosmelli, Chevalier de Grand Collier et le déclara son cousin et Successeur Héréditaire de l'Ordre Souverain de Chypre et du Grand Prieuré de la Sainte Trinité de Villedieu.

Le 22 Octobre 2005, quelques années après le décès de S.A.E. Archevêque Prince De Valich, lors d'une cérémonie qui a eu lieu au Palais Royal de Gödölö, en Hongrie, Son Altesse Éminentissime et Béatitude Dom Lorenzo O.S.B. a été proclamé Prince Grand Maître de la Fédération. Dans la même journée et durant ladite cérémonie, Son Altesse Éminentissime proclama par décret Magistériel la fin de la période de l'interrègne.

Le 14 Novembre 2005, après une soudaine attaque, Son Altesse Éminentissime et Béatitude Dom Lorenzo O.S.B. décéda à l'hôpital de Saint-Vincent dans la ville de New York.

Conformément à la lettre Constitutionnelle de la Fédération, le 12 Février 2006, une réunion du Grand Conseil à des fins électorales, a eu lieu à Lisbonne, au Portugal, rassemblant tous ses membres. Son Excellence Comte Sir J.M. Cosmelli GCC, alors Lieutenant Général de la Fédération a été élu à l'unanimité pour succéder S.A.E. Dom Lorenzo OSB comme Prince Régent de la Fédération.

Le Nouveau Régent, Son Altesse le Prince Éminent Jose Cosmelli MCG, par Décret Magistériel du 01/06 du 20 Février 2006 nomma Comte Sir George Popper KGCM Lieutenant Général de la Fédération, lui concédant le Grand Collier de l'Ordre de Chypre, et ont tous deux commencé l'immense travail de réorganisation et de renouvellement du Gouvernement de la Fédération, en tant qu'État, et aussi de la structure de l'Ordre Souverain. Le même jour, et par Décret Magistériel 01A/06, Son Altesse Éminentissime le Régent réactivait l'Ordre Souverain de Chypre, dit aussi de l’Épée et du Silence, l'un des Prieurés Fédérées de la Fédération, redonnant à cet Ordre son devoir historique et la fonction de contribuer à plus de Sécurité dans le Monde, accomplissant ainsi la Vocation Historique et Militaire des Chevaliers de Saint-Jean, également dit de Malte. Le grade Grand Chancelier Exécutif de l'Ordre de Chypre fut ensuite conféré à Son Excellence le Comte Sir George Popper GCC Lieutenant Général de la Fédération.

Le 16 Septembre 2006, en Hongrie, Son Altesse Éminentissime le Prince Régent, a nommé les premiers membres du Nouveau Conseil Œcuménique, étant représentés dans ce conseil plusieurs  églises et religions comme l'Église Catholique Romaine, les Chrétien Protestants, la Foi Juive et l'Église de la Vie Éternelle. Plus tard, un représentant de la Foi Musulmane fut nommé.

Le 15 Novembre 2007 dans la ville de Budapest, en Hongrie, une nouvelle réunion du Grand Conseil, eu lieu. Tous les membres du Grand Conseil ont été dûment convoqués conformément à la législation en vigueur et 93% de ses membres étaient présents. Le Grand Conseil a décidé de fusionner le Grand Conseil et le Conseil Magistériel en un seul corps sous le nom de Grand Conseil Magistériel avec la même composition étendu que l'actuel Grand Conseil.

Sur proposition de Son Excellence le Lieutenant Général, les membres du Grand Conseil ont également analysé les résultats des deux dernières années de la Régence et, à l'unanimité et sous les applaudissements, ont proclamé Son Altesse Éminentissime Prince José, le Régent, comme Grand Maître, ratifiant par cet acte les décisions prises lors de la réunion à des fins électorales du 12 Février 2006.

La Lettre Constitutionnelle de la Fédération donnée le 24 Juin 1994 en remplacement de l'ancienne, fut revue, actualisée et modifiée par les Décrets Magistériels Constitutionnels en 2007, 2008 et 2009.

Le prestige et la crédibilité croissante, à la fois comme un Ordre Souverain et en tant qu’État, ainsi que son travail humanitaire actif, le soutien au développement et à la culture, ainsi que ses activités de valeur pour la Santé et les Secours dans différentes parties du monde, amène plusieurs Ordres prestigieuses et Institutions à établir des relations amicales, à signer des accords d'amitié et de coopération, à adhérer à la Fédération en tant que membres affiliés - comme l'Ordo Hungariae, Ordre Historique Hongrois -, ou de travailler sous son patronage comme l'Horus de l'Ordre Spirituel de Malte.

* Autres branches de l'Ordre[modifier | modifier le code]

Après la perte de Malte, de nombreux Chevaliers trouvèrent refuge et furent accueillis par le Tsar Paul Ier de Russie, Protecteur de l'Ordre. En dépit de toutes les réserves exprimées par le Pape à propos de la nomination d'un Orthodoxe, les Chevaliers réfugiés, en collaboration avec les Chevaliers du Prieuré de Russie, éliront leur Protecteur le Tsar Paul I, comme Grand Maître de l'Ordre. 

Le 9 Février 1803, le Pape Pie VII décida de nommer le Bali Giovanni Battista Tommasi de Cortona comme Grand Maître. La nomination de Di Tommasi ne fut pas acceptée par tous les Chevaliers en Europe.

À la suite de cela et d'autres vicissitudes historiques et politiques, le vieux tronc de l'Ordre fut divisé en plusieurs branches, parmi lesquelles, la branche patronnée et contrôlée par le Vatican, connue sous le nom SMOM.

La Réforme Protestante causa la séparation des Chevaliers des États du Nord. En Allemagne, le bailliage de Brandebourg, établie en 1318, se détacha de l'Ordre au cours de la Réforme, et après avoir été sous le protectorat des Princes Electeurs de Brandebourg, en 1810, tout son patrimoine fut confisqué par le Roi de Prusse, Friedrich Wilhelm (Frédéric Guillaume) III, et en 1812, fut restauré en tant qu'Ordre civile de Saint-Jean.

Sous la protection du Roi de Prusse Friedrich Wilhelm IV, qui, le 15 Octobre 1853, annula le décret de 1812, l'ancien Bailliage de Brandebourg fut rétablie et actuellement connu sous le nom "Johanniter Orden."

En Angleterre, où les Prieurés d'Angleterre, d'Irlande et de Dacia existaient depuis 1445, l'Ordre eut tout son patrimoine confisqué en 1545, après le schisme. En 1831, le Grand Prieuré d'Angleterre de l'Ordre de Saint-Jean fut rétablit, composée de Chevaliers Anglicans, et en 1858, ils ont adopté le nom de l'Ordre Hospitalier de Saint Jean en Angleterre. L'Ordre est ouvert à toutes les confessions Chrétiennes; leurs Protecteurs et Grands Maîtres sont les Rois d'Angleterre.

L'Ordre a cessé ces fonctions militaires qui avaient contribué à sa haute reconnaissance pendant plus de sept siècles et se retourna vers ses origines hospitalières d'assistance et d'aide aux plus démunis de la société. Dans ce nouveau développement à travers l'histoire, l'Ordre a obtenu de nouveaux lauriers, peut-être pas moins glorieux que ceux obtenus avec ses victoires sur les champs de bataille sur le terrain et sur les eaux.

À l'heure actuelle, la Fédération reconnaît et respecte toutes les autres branches historiques de l'Ordre et leur autonomie, et est toujours prêt à se serrer la main en signe d'amitié et de fraternité Chrétienne et souhaite que tous les Chevaliers de Malte, activement présent dans le monde, se considèrent eux-mêmes unis par leur mission commune.

L'Ordre, malgré les guerres, les sièges, les difficultés historiques, les réformes et les transformations, continue de marcher à travers l'histoire, presque sans changement de ses principes de base, maintenant toujours une cohésion idéologique interne, une prééminence politique et sociale, un prestige remarquable, et un travail Humanitaire dévoué sans fin… Son drapeau n'a jamais baissé.

Le Monde change à bien des égards, les hommes disparaissent, les riches et les démunis, les héros et les lâches, les gagnants et les vaincus, les puissants et les faibles, ils disparaissent tous, mais les principes humanitaires transparents et solides des Chevaliers de Malte demeurent, et l'Ordre continue à être bien connu, admiré et respecté dans le Monde aujourd'hui comme il l'était dans le passé.

Les temps changent, mais un symbole et tout ce qu'il représente reste immuable: Croix Octogonale blanche.

Litiges et Hérédité de la Fédération [3][modifier | modifier le code]

La légitimité de la Fédération des Prieuré Autonomes a plusieurs fois été mise en question, notamment par la branche qui s'est rapprochée et bénéficie du support du Vaticam (SMOM). Cela demande quelques explications et clarifications.

Il est notoire que, après 500 années d'existence du Prieuré de Pologne, le Prince d'Ostrog, propriétaire de la Commanderie Héréditaire qui porte son nom, dans son testa­ment daté de 1609, laissa ses propriétés et sa fortune pour ce Prieuré Autonome et les Commanderies Héréditaires.

L'organisation de ce Prieuré était caractérisé par des par­ticularités spéciales et il fut l'unique dont les possesseurs de Commanderies et les Chevaliers n'étaient pas obligés à garder le célibat. Il admit aussi suo jure les étrangers et il résulte qu'un certain Jacques Gordon fut reçu Chevalier de l'Ordre le 29 avril 1708, sous le nom de Comte de Gordon.

Avec l'accord signé en 1711 entre le Roi Stanislas de Pologne et le Grand Maître de l'Ordre de Malte, Raymond Perellos d'Aragona, le Prieuré Autonome de Pologne fut réaffirmé et le Grand Maître de l'Ordre de Malte envoya en Pologne le Marquis de Sagramoso en qualité de Ministre Plénipotentiaire.

Les invasions barbares subies par la Pologne libre et souve­raine trouvèrent le Prieuré Autonome de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte très riche et florissant. Pendant la lutte, la presque totalité des propriétés du Prieuré furent arra­chées à la Pologne par la Russie, ce qui, pour les barbares fut un morceau enviable. Mais l'Impératrice et Autocrate des rus­ses, Catherine la Grande, qui était une Princesse allemande de la famille d'Annalt Zerbst, intervient aussitôt, sauva l'existence du Prieuré et augmenta même ses richesses en lui donnant tout le patrimoine de l'Ordre des Jésuites qui furent expulsés de Pologne après la division du territoire.

Mais, après la mort de Catherine la Grande, le Prince Paul devenu Empereur de toutes les Russies, propriétaire de tous les sujets russes, voulut jouer un rôle dans la Chevalerie in­ternationale et entrer dans l'Ordre de Saint-Jean, lequel, mal­heureusement, se trouvait à la portée de son pouvoir.

Après le 4 janvier 1797 il s'imposa dans l'Ordre sous la forme de « Protecteur » et ainsi le Prieuré de Pologne se trouva automati­quement annexé à la Russie. Le Grand Maître de l'Ordre, Fernand von Hompech, ignorant les intrigues des agents payés par Paul, sans aucune méfiance, dix mois après, le 29 novembre 1797, nommait l'Empereur Paul comme Protecteur de l'Ordre sans se douter qu'il avait l'intention de le renverser pour se proclamer son successeur. Cela se vérifia en effet, et ses agents et quelques Chevaliers malheureux, pau­vres et faciles à la corruption, proclamèrent l'Empereur Paul I, Grand Maître de l'Ordre de Malte. Cette honteuse comédie eut lieu le 27 octobre 1798 mais le véritable Grand Maître, qui était toujours vivant, ne renonça jamais à ses droits et à ses préroga­tives ce qui exposa l'Empereur Paul de toutes les Russies au mépris général et fut considéré comme un pseudo Grand Maître et un véritable usurpateur.

Cet homme qui disposait de presque cent millions d'escla­ves comme sujets, se considérait puissant comme Dieu et voulait imposer sa volonté à tout le monde. Il réussit provisoirement à dominer le Prieuré Autonome de Pologne et étant un faux Grand Maître créa un faux Prieuré Russe parallèle à celui de Pologne lequel toutefois a toujours continué et continue encore à exister légalement.

L'élection apocryphe de l'Empereur Paul I, n'a jamais été reconnue ni par le véritable Grand Maître Fernand von Hompech, ni par les Rois d'Espagne, d'Italie et d'Allemagne. Par conséquent, Paul de Russie ne fut qu'un imposteur qui joua le rôle d'un soi-disant Grand Maître. Il continua dans son rôle d'imposteur, même une année plus tard lorsque le 9 juillet 1799 le Grand Maître Fernand von Hompech abdiqua pour éviter d'organiser une nouvelle élection laquelle, cette fois, aurait pu donner lieu à une nomination légale.

Heureusement pour la Russie, cet Empereur fut assassi­né par l'un de ses fidèles collaborateurs sans avoir atteint le but de sa convoitise: être nommé Grand Maître légalement par le Couvent légalement convoqué.

Toutefois, l'historique du faux Prieuré Russe fondé par un faux Grand Maitre n'a pas de valeur dans la vie de l'Ordre, tandis que celle du Prieuré de Pologne fondé en 1170 est extrê­mement intéressant parce que après l'écroulement de l'Empire Russe et le retour de la Pologne à son indépendance, son Prieu­ré, qui n'avait cessé d'exister, put renouveler son existence par­mi tous les autres Prieurés Libres et Autonomes.

Dans ces conditions identiques se trouve aussi le Prieuré de Dacie, où le premier Couvent a été fondé en 1164 à Antvorskov et sur l'Ordre et sous la protection du Roi du Danemark Valdemaro le Grand, les Couvents et les Commanderies de Antvorskov, Dueholm, Odense, Viborg, Ribe, Hussens et Lund for­mèrent le Prieuré de Dacie dont les droits et les prérogatives n'ont jamais été abolis ni supprimés.

Sans parler de tous les autres Prieurés et Commanderies qui ont été fondés dans plusieurs Etats, on peut toutefois re­lever que en 1315 la famille «de Beon», Vicomtes de Sère, descendants des Duns de Gascogne, forma le Grand Prieuré de Toulouse. Un des descendants des fondateurs, Léon-Paul de Beon-Cassaux. Grand Prieur de Toulouse (1580-1612), et son neveu François-Paul, créèrent une Commanderie héréditaire qui fut confirmée in perpetuo pour la descendance de cette famil­le, et confirmée aussi par le Saint-Siège en 1675.

Les représentants des Prieurés et des Commanderies de plusieurs Etats se réunirent en Amérique en 1908 et, avec la présence de Commandeurs Héréditaires, décidèrent d'organiser une conférence des Prieurés Autonomes qui eut lieu, en effet, en 1908 et en 1911. Conférence qui par la suite fut légalisée et enregistrée en conformité avec les lois américaines. Une des décisions (les Commanderies Russes ne furent pas admises parce que considérées comme étant fondées par un faux Grand Maître) concerna le renouvellement de l'Union Mondiale des Prieurés Autonomes et des Commanderies Héréditaires, qui eût sa réa­lisation par la suite.

L'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dit aussi de Chypre et de Rhodes, fut dénommé Ordre de Malte en 1530 à la suite de son expulsion de l'île de Rhodes par les Turcs en 1523. Ce fut l'Empereur Charles Quint, héritier de la Dynastie Arden­nes-Lorraine, qui l'établit dans l'île de Malte lui en donnant la souveraineté, dénomination que l'Ordre garde toujours quoi­que il fût expulsé de l'ile en 1796 lorsque Napoléon la conquit. Ce fut en ce moment que Paul de Russie en profita pour en prendre possession.

Branche pontificale de l'Ordre[modifier | modifier le code]

On doit préciser que le Pontife Léon XIII, en date du 12 juin 1888, institua une branche ponti­ficale de l'Ordre avec la spécification de «Souverain» quoique celle-ci n'existait pas car le Tribunal des Cardinaux avec la sentence du 24 janvier 1953, publiée sur «La Gazzetta Ufficiale del Vaticano» Acto Apostolicae Sedis, n° 15 du 30 novembre 1953, a établi :[4]

  • 1. que les pouvoirs et les prérogatives de l'Ordre ne sont pas ceux propres aux Corps Souverains, et par conséquent ne sont pas indépendants;
  • 2. que l'Ordre est une religion et plus précisément un Ordre religieux:
  • 3. que l'Ordre dépend du Saint-Siège et en particulier comme Ordre religieux de la «Sacra Congregazione dei Religiosi», et les décorés dépendent de l'Ordre et pour lui du Saint-Siège.

Avec la perte de la souveraineté et de l'indépendance et avec sa classification à Ordre Religieux ou Monastique, la « branche pontificale­ » ne peut conférer l'Ordre de Malte qu'aux seuls catholiques qui acceptent de se soumettre à toutes les règles établies par la Sacrée Congrégation des Religieux ou du Saint-Siège et, indépendamment de l'institution ou non du céli­bat obligatoire, les décorés peuvent être considérés sur le même plan que les moines en civil et sont substantiellement distincts et à part des autres décorés des Prieurés qui forment l'ensem­ble de l'Ordre, institués, celui d'Angle­terre en 1101, celui du Danemark en 1264, celui de Pologne en 1170, celui de Château- neuf en 1250, celui de Toulouse en 1315, etc..

Cours de justice Italienne, 25 Juin 1955[modifier | modifier le code]

Dans une autre sentence notoire (n° 35 55. N. 81/55), la Magistra­ture Italienne précise le 25 juin 1955: [5]

  • Evidemment, le Tribunal Cardinalice a entendu traiter seulement de la nouvelle institution papale et pas de l'ancien Ordre représenté par tous les Prieurés, lesquels, au contraire, après la dite sentence décidèrent de procéder à la nomination de leur nouveau Grand Maître, et sous la date du 6 février 1954 nommèrent à cette dignité le Prince Nicolas de Ligny-Luxembourg des Lascaris-Ventimille, de l'ancienne dynastie Ardennes-Lorraine.
  • L'examen des publications susmentionnées prouve qu'il existe trois dynasties qui attribuent des prérogatives souveraines au prince Nicola de Ligny-Luxembourg de Lascaris Ventimille: la dynastie paternelle, sur la base du fait qu'il soit le seul successeur de la branche familiale de la dynastie impériale de Lascaris ( Ventimiglia); la dynastie maternelle, sur la base de lui étant le seul successeur de toute la dynastie Ardenne Lorena; la dynastie des Comtes de Brienne, qui entra dans la dynastie maternelle avec le mariage de son dernier survivant MARGUERITE d'ENGHIEN et de FLANDERS, la princesse de Chypre et de Jérusalem, la duchesse héréditaire d'Athènes, la comtesse de Brienne, Conversano, Ramerù, Baudemont et Roussy, qui était marié à JOHN de LIGNY LUXEMBOURG, à qui elle a amené ses comtés et ses baronnies, ainsi que ses droits héréditaires sur le duché d'Athènes et sur les royaumes de Chypre et de Jérusalem. Son ancêtre était Field Marshall CHARLES de LIGNY LUXEMBOURG. Après la mort de son oncle sans héritier dont le nom était Charles aussi - il devint Chef du Nom et Armes de la Dynastie Ardenne Lorena après que le parlement de Toulouse l'eut reconnu en 1661 et après avoir été reconnu par le premier grand conseil d'égalité en France, 1663.
  • [...] à la suite du jugement du Tribunal de Florence, du prince Nicolas Ligny Luxembourg de Lascaris Ventimille, se réclamant Roi de Chypre et de Jérusalem et descendant de la dynastie Ardennes Lorraine, qui résidait à Paris et était l'héritier légitime du fondateur de l'Ordre, a émis le décret déjà mentionné du 25 août 1952, par lequel il a exigé, pour lui et sa dynastie, une autorité renouvelée sur le poste de Protecteur du Grand Maître de l'Ordre. Il a déclaré que la Constitution provisoire était en vigueur et a conservé le bureau et la régence du Grand Magister pour le Surintendant Caprotti, ainsi que tous les pouvoirs qui lui ont été attribués par la Constitution même, parmi lesquels il a également précisé le pouvoir de conférer des distinctions chevalhardes et des titres nobiliaires dans tout Etat, au nom de l'Ordre et en sa place.
  • Maintenant, la personne qui se révèle non seulement l'héritier légitime d'une ancienne famille souveraine, mais aussi son Chef des Nom et des Armes, est donc un demandeur: tel est le cas du Prince Nicolas de Ligny-Luxembourg de Lascaris Ventimille qui jouit du jus sanguinis des deux, jus majestatis et jus honorum, et, comme on l'a mentionné précédemment, ne peut être considéré comme un citoyen privé, même s'il est le représentant légitime de l'ancienne dynastie impériale et possède tous les attributs et prérogatives inhérents à une telle dignité.

Enfin, d'autres Prieurés, vrais ou non, qui ne font pas partie de l'Union, ne sont pas placés sous sa protection, ne peuvent prouver qu'ils possèdent quelques prétentions souveraine, vu que le titulaire ne peut produire de documents prouvant sa légitimité, surtout s'il manque d'organisation sur le territoire de son actuel Prieuré et cherche à s'organiser avec celui des autres pour exercer une activité en concurrence ou profiter de la préparation des autres, comme si l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, à la place d'être une seule et unique institution, serait une affaire commerciale.

Cours de Justice Hongroise / Validité de notre passeport diplomatique / Mars 2010[modifier | modifier le code]

Le 11 Mars 2010 dans la ville de Szekszárd, le Tribunal départemental de Tolna, comme Cour d'Appel, a annoncé son arrêt (Nr .: 2.Bf.197 / 2009/3.) Dans le procès de l'affaire criminelle contre Sir Csaba Király , qui a été accusé par la police d'utiliser un faux passeport diplomatique de la Fédération des Prieurés Autonomes, tandis qu'il aidait pauvres orphelins de Transilvanya.

Le point principal de cette condamnation est que la Cour d'Appel annonce et réglemente que le passeport diplomatique - délivré par la Fédération des Prieurés Autonomes de l'Ordre Souverain de Saint Jean de Jérusalem - Chevaliers de Malte - (KMFAP) n'est pas fictif, ni faux, néanmoins la République de Hongrie ne le reconnaît pas au niveau diplomatique, cependant la KMFAP existante, se déterminant comme «Ordre État sans terre" est reconnu comme un Etat par d'autres pays. Le manque de reconnaissance n'affecte que la validité du passeport en Hongrie.

Une fois de plus nos Droits Souverains en tant qu'État ont été reconnus par un Tribunal de Justice de l'Union Européenne.

Cours de justice Hongroise / Demande de retirer le terme "Chevaliers de Malte" / Septembre 2014 [6][modifier | modifier le code]

Entre la République de Hongrie et l'Ordre Souverain Militaire Hospitalier de Saint Jean de Jérusalem de Rhodes et de Malte (SMOM) - c'est l'un des noms qu'ils utilisent - un accord a été signé et entrait en vigueur en 2011. Cet accord prévoyait, entre autres, que chacune des parties pourrait défendre le nom et les symboles de l'autre.

À la lumière de cet accord, le Bureau du Procureur public hongrois a présenté une plainte à la Cour pour forcer l'Association Nationale Hongroise des Chevaliers de la Fédération des Prieurés Autonomes de l'Ordre Souverain de Saint Jean de Jérusalem - Chevaliers de Malte -, dûment enregistré et légalisée en Hongrie depuis 2007, de changer son nom et symboles - évoquant une utilisation abusive -, et qui voulant aussi nous forcer à arrêter et abandonner notre travail humanitaire (qui est mené à nos propres frais et jamais avec l'argent des contribuables de quelconque État) évoquant que ce travail humanitaire était exclusif de SMOM.

Par la suite l'affaire a été jugée dans un Tribunal de première instance et - comme il était prévu - le tribunal a statué en notre faveur, mais le Bureau du Procureur a interjeté appel de cette condamnation, donc le cas fut transféré à la Cour d'Appel, qui a émis un jugement et une condamnation à nouveau en notre faveur, rejettant la plainte, avec justification, et cette condamnation est finale et aucun recours ne peut être formé contre cette décision.

Concepts de la Chevalerie [7][modifier | modifier le code]

L'Idéologie:[modifier | modifier le code]

Une personne qui demande à être reçu comme membre de la Fédération des prieurés autonomes de l'Ordre Souverain de Saint Jean de Jérusalem, Chevaliers de Malte, et à être investi en tant que Chevalier ou Dame doit être conscient du fait qu'il/elle a l'intention de prendre part à une institution chevaleresque, et par conséquent doit être prête à adopter et à mettre en pratique un code d'honneur chevaleresque, fondé sur les principes fondamentaux de la religion et/ou de la philanthropiques, et surtout de rechercher la justice et la charité pour tous, en particulier les plus vulnérables et les plus démunis.

La Religion:[modifier | modifier le code]

Les valeurs spirituelles élevées de la Chevalerie , fondée sur les vertus et la Foi chrétiennes de nos premiers fondateurs, ont contribué à faire de l'Ordre Souverain de Saint Jean de Jérusalem, une Institution unique où la vie est être religieux, et être religieux est être en vie. 

Être un Chevalier ou une Dame de la Fédération est donc un don providentiel par lequel l'individu s'engage dans une quête de la perfection religieuse, comme l'expression d'une vie ordonnée et saine, fondée sur la vertu de la charité. 

La vertu de charité est cette disposition du cœur qui amène l'homme à penser favorablement de leurs frères humains, et à leur faire du bien. Dans le sens théologique, il comprend l'amour suprême pour Dieu et la bonne volonté universelle pour l'humanité.

Les Chevaliers et les Dames de l'Ordre, enrichis dans la foi héritée de nos prédécesseurs, doivent apprendre à aimer, respecter et coexister avec tous les êtres humains de bonne volonté même ceux qui ne détiennent pas les mêmes croyances ou traditions. Nous devons trouver entre nous une manière d'amour et de compréhension entre les peuples de différentes religions, croyances, ou juridictions auquel nous nous conformons ; nous devons trouver l'union sur des terrains communs comme une expression de la charité suprême ; mais aussi, de façon discrète, en évitant de causer des ennuis inutiles à nos frères humains, chacun de nous doit rester fidèle aux principes et traditions de sa foi native, sans faire de concessions impossibles ou inutiles, ou compromettre les principes mêmes de ses propres croyances.

Cet esprit œcuménique et le respect, en étant la première expression de la charité, est et sera toujours notre vertu professionnelle commune.

Dans un esprit large de la charité, l'ordre ne saurait exclure de l'admission des personnes dignes et philanthropiques qui, par des raisons de naissance, tradition, culture ou de convictions profondes et honnêtes dans leurs croyances religieuses ne sont pas chrétiens, mais qui veulent servir parmi nous à l'aide de nos semblables êtres humains moins fortunés. Pour eux le statut de membres leur sera accordé - si ils sont conformes aux règles de l’admission - et ils seront placés sous l'autorité directe du Régent dans un chapitre spécial des Chevaliers philanthropiques.

La structure:[modifier | modifier le code]

La Fédération des Prieurés Autonomes de l'Ordre Souverain de Saint Jean de Jérusalem, Chevaliers de Malte, en tant que personne morale, est une Institution Internationale ancienne avec des buts humanitaires fondamentaux spécifiques, sujet au droit international, et constitué par un groupe sélectif de Chevaliers et Dames. Internationalement, c’est une Souveraineté sans territoire, même si, en sa qualité de souveraineté elle jouit des droits inaliénables et inviolables et des prérogatives coutumiers et privilèges accordés traditionnellement, ainsi que ceux obtenu par ses propres mérites et corroboré par la reconnaissance de la Communauté Internationale des Nations, avec tous les autres attributs souverains.

Sur le plan intérieur, aux Etats-Unis, dans la ville et l'État de New York, où son Grand Magistère a son Siège, elle existe également comme une organisation sans but lucratif.

Par sa nature et ses origines, la Fédération des Prieurés Autonomes de l'Ordre Souverain de Saint Jean de Jérusalem, Chevaliers de Malte, est un ordre de Chevalerie à vocation humanitaire. Les hautes valeurs spirituelles de la chevalerie, et les actes et les vertus des ancêtres de l'Ordre, ont contribué à faire de cet Ordre un environnement spécial et favorable où ses membres, Chevaliers et Dames, peuvent se développer pour devenir de meilleurs êtres humains.

Les objectifs de la Fédération, en conformité avec les intentions de ses premiers fondateurs, sont de préserver et de perpétuer l'Ordre comme une confrérie, composée de personnes qui souhaitent contribuer à son existence en appliquant le principe de la charité dans leur vie privée, sociale et publique, aidant les nécessiteux, aux niveaux national et international, et avec la ferme intention d'aider mutuellement, l'un à l'autre, moralement et matériellement.

Aujourd'hui, la Fédération, fondée exclusivement sur des principes chrétiens et philanthropique, est ouverte à toutes les personnes de bonne volonté qui le souhaite et demande à prendre part d'un Ordre Souveraine, supra-national et multi-confessionnelle, sans aucune discrimination jamais, et sans distinction de classe sociale ou de race, et où chaque Chevalier ou Dame peut avoir un accès égal à l'une des responsabilités gouvernementales.

Par l'acte de recevoir l'investiture de Chevalier ou Dame de la Fédération une personne assume la qualification de ressortissant d'un Etat souverain, sans territoire, sans pour autant renoncer, affecter ou le conditionner la nationalité d'origine. En termes de priorité, un Chevalier ou Dame de la Fédération doit respecter les lois de la nationalité d'origine en tant que citoyen exemplaire et, si cela ne rentre pas en contradiction avec certaines lois, celles de la Fédération.

Registre du Congrès Américain, 98e session, le 27 Juillet 1984 sur les Chevaliers de Malte (KMFAP) à l'occasion de l'investiture de M. Joseph Anton Walters [8][modifier | modifier le code]

Le 27 Juillet 1984, le Congrès des États-Unis d'Amérique lors de sa 98e session a traité l'investiture de M. Joseph Anton Walters - héros de la Seconde Guerre mondiale - comme Chevalier de Malte [9], où les activités de l'Ordre, l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Chevaliers de Malte et de notre Grand Maître d'alors, SE Lorenzo Michel de Valitch sont très appréciés.

Il est important de souligner que le Registre du Congrès déclare clairement que notre Ordre de Chevaliers de Malte est différent de l'institution papale, à savoir SMOM. Le rapport donne une image très précise de qui, et basé sur qu'elles valeurs, peuvent devenir membre de notre l'Ordre. Pour plus d'informations on peut mentionner que précédemment le Congrès américain avait déjà traité deux fois (en 1967 et 1973), avec éloge, de l'Ordre Souverain de Chypre - membre de l'Alliance KMFAP - dans le cadre de l'investiture de deux personnalités américaines estimés dans cet Ordre Souverain de Chypre.

Rérérences[modifier | modifier le code]

  1. « Fédération des Prieurées Autonome de l'Ordre Souverain de Saint-Jean de Jérusalem »
  2. Alfred Lefort, La Maison Souvraine de Luxembourg, Reims, Imprimerie Lucien Monge,
  3. Nicolas de Ligny-Luxembourg de Lascaris-Ventimille, Base Historique et Juridique, Nouveaux Statuts, Prieurés Autonomes et Commanderies Héréditaires Réunis de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem dit aussi de Chypre, Rhodes et Malte, , 16 p.
  4. (it) EUGENIO Card. TISSERANT, Decano del Sacro Collegio, Presidente, « TRIBUNALE CARDINALIZIO », ACTA TRIBUNALIUM,‎ 10 dicembre 1951, da AAS XLV (1953) pagine 765-767
  5. (it) République Italienne, au nom du peuple Italien, « Sentence finale N° 35 55. N. 81/55 », Court de justice de S.Agata du Paglia,‎
  6. (hu) « 4Pf.20.510/2014 », METROPOLITAN TRIBUNAL OF BUDAPEST,‎ 11 septembre 2014.
  7. « Concepts de la Chevalerie », sur KMFAP.FR
  8. (en) « Congressional Record, Proceedings and debates of the 98th Congress, second edition », sur kmfap.fr,
  9. « Registre du Congrés Américain, 98e session, le 27 Juillet 1984 », sur kmfap.fr