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Utilisateur:Paul JeannelyceeFenelonCambrai/Brouillon

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La représentation des corps dans l'ART?


http://www.mucem.org/sites/default/files/asset/document/fiche_activite_sculpture.pdf

venus symbole de fécondité, exemple https://sites.google.com/site/espaceartcollege/la-representation-du-corps-dans-l-art https://perezartsplastiques.com/2015/02/28/le-corps-dans-lart/


Préhistoire : Les représentations du corps pendant la préhistoire montrent des femmes potelées aux formes adipeuses. Ces qualités étaient exagérées pour montrer le désir de fécondité et le besoin de perpétuer l’espèce. Les premières représentations de nus sont nées en même temps que l’art lui-même. Les statuettes nous renseignent sur les mentalités de l’époque: nécessité de manger et de se reproduire. Les femmes enceintes sont fortes et leurs attributs bien marqués. Antiquité L’Antiquité va développer l’idée d’un corps robuste et athlétique pour les hommes à l’image d’Hercule en instaurant le culte des héros et d’un corps bien proportionné pour les femmes. Ces corps féminins harmonieux étaient des signes de bonne santé, mais c’est la forme du squelette, et en particulier de larges hanches, qui donnent l’assurance d’avoir des capacités reproductives. La représentation des corps est soumise à des règles strictes de proportions. La nudité à l’époque était associé à la perfection.

Moyen-Age : Au Moyen-âge, les privations alimentaires s’associent au spirituel afin de vivre à l’image du Christ et de d’enraciner dans les esprits la peur de l’enfer. Ainsi, pour le haut Moyen-âge, les miniatures de Van Eyck ou de Van der Goes montrent des corps féminins effilés, maigres, souvent blêmes; rappelant la déchéance d’Adam et Ève. Ils expriment une dé-érotisation, correspondant bien à la mise sous péché constante du corps humain. Les corps n’étaient pas représentés pour être contemplés mais pour faire naître chez le spectateur un sentiment de compassion. La peinture se rapproche de la sculpture avec le rendu des ombres et des lumières, des volumes, des modelés. Dans l’iconographie religieuse, deux mondes se côtoient : le monde divin et sacré et le monde terrestre et profane. Les personnages divins sont représentés à une échelle supérieure

Renaissance : A la Renaissance, l’humanisme place l’homme au centre de toutes les préoccupations philosophiques, religieuses et artistiques. Le relâchement des règles théologiques s’associe au retour de la philosophie antique. La femme doit être belle, jeune et saine pour pourvoir aux besoins de fécondité et de perpétuation de l’espèce. Les artistes de la Renaissance rejettent les normes médiévales et réintègrent les canons de la sculpture grecque. Les sciences, la médecine… basées sur l’expérimentation s’intéressent à l’anatomie et au fonctionnement du corps humain qui se voit découvert, ouvert, écorché, disséqué.. Les musculatures sont davantage proches de la réalité. Les portraits de grandes ampleurs étaient souvent réservés aux personnes riches ou puissantes. ( ex : LouisXIV). Baroque : Classique : A partir de 1850, Courbet instaure une nouvelle vision du portrait en peignant des personnages ni riches ni puissants. Son tableau « un enterrement à Ornans » en est la preuve.

XIX :