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Utilisateur:ObsRDC/Brouillon

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Charles Luntadila Diavena [1][2][3][4][5][6] est le candidat n°8 à l'élection présidentielle de 2018 en République démocratique du Congo.

Homme d'affaires congolais, il dirige actuellement deux fondations PEC (Promotion Economique et Culturelle pour le Congo) depuis 6 ans et FoPED (Fonds de Promotion de l'Education et de Développement) établie depuis 30 ans et qui oeuvre principalement pour les orphelins du Congo et d'Afrique[7].

Mfumu Luntadila Diavena Charles, candidat à la présidence en RDC 2018. Descendant de relégués par l'administration coloniale belge[8], héritier traditionnel des lignées de Nlaza Mpanzu et de Nsaku, et homme d'affaires actif auprès des populations, il prône le panafricanisme, une transition économique pour l'Afrique et des relations plus harmonieuses entre les états, pour préserver l'avenir de l'humanité[9].

Il a aussi été l'un des 80 délégués et le rapporteur du dialogue intercongolais pour la sortie de crise de l'Ex-Zaïre pour la société civile aux Côtés de son père le Rvd Luntadila Ndala Za Fwa, plus jeune sénateur du gouvernement Kasa Vubu et du Cardinal Etsou [10] [11][12][13].

Initialement spécialiste en Techniques Agricoles, il a aussi une formation internationale d'Économiste, et un parcours de banquier d'affaires reconnu[14], consultant notamment chez société de gestion Lombard Odier Bank et récompensé (choisi comme assistant privé du Directeur du Crédit Suisse), apprécié de ses partenaires pour sa rigueur et sa gestion[14].

Il est à travers ses fondations, investi depuis de nombreuses années dans les projets de développement agricoles, l’amélioration des conditions d’apprentissage des élèves au Congo et en Afrique, l’amélioration de l’accès à la santé. Il a aussi œuvré pour l'amélioration des conditions de travail dans les mines du Congo : il a par exemple fourni véhicules, machines et équipements de sécurité aux 6000 salariés de Tenke Fungurume, financé des bourses d'études pour des étudiants et soutenu des familles pour permettre de scolariser leurs enfants et éviter qu'ils ne travaillent dans les mines.

Il a accompagne et a sponsorisé plusieurs startups africaines et de la diaspora, à travers sa holding "Luntadila Holding" et ses fondations.

Son principal objectif de campagne est la transition économique : il souhaite que le Congo et l'Afrique exploitent mieux leurs potentialités agricoles et misent sur la formation de la jeunesse, pour lui permettre d'être compétitive sur les marchés des nouvelles technologies, l'innovation et la création de richesses, plutôt que de ne compter que sur l'économie de rente et la vente de matières brutes sans valeur ajoutée[15].

HISTORIQUE[modifier | modifier le code]

Mfumu Diavena Luntadila Charles, descendant de la lignée de Nlaza Mpanzu et de Nsaku est Fils du Révérend Luntadila Ndala Za fwa Lucien et de Lukebawo Nkiamawete Jeanne. Il nait le 22 janvier 1970 à Kinshasa à la clinique Universitaires de Kinshasa (Lovanium) et fait ses premiers pas dans la commune de Ngiri-Ngiri, dans la ville de Kinshasa.

Son père, premier Secrétaire Général de l'Église kimbanguiste et plus jeune sénateur du gouvernement Kasa Vubu, fut un inlassable militant pour la paix et la souveraineté africaine et le compagnon de SE Diangienda Kuntima, SG Salomon Dialungana Kiangani et SG Charles Kisolokele Lukelo, qui lui a donné son nom[16].

Il est le petit fils des résistants et relégués de la répression coloniale, encore appelés Nkole, tels que le clan Nsiangani[17] (chefs coutumiers dont il est descendant direct et hériter intronisé en 2000), Mfoko, Todi, Fu Kia Nzo et tant d’autres. Les Nkole sont les populations que l’administration coloniale belge avait déportés dans des camps de travail forcés, parfois à plus de 2000 km de leur région d’origine[7].

Elle souhaitait les arracher de leurs terres d’origine pour minimiser leur influence révolutionnaire et les mettre auprès de populations envers lesquelles des barrières linguistiques, idéologiques avaient été érigées par l’administration coloniale. Les Nkole ont au contraire trouvé l’opportunité d’aller au contact de leurs semblables et de briser ces barrières[7].

Les Nkole prônaient un désir de liberté, d’équité; de justice pour tous les hommes, sous toutes latitude et le rejet de l’oppression quelle qu’elle soit. Ils prônaient aussi la solidarité entre les peuples, au-delà des différences : en effet, ils sont parmi les premiers à avoir défendu dès 1921 l’unité des peuples africains et afrodescendants, jusqu’alors complètement cloisonnés par l’administration coloniale et l’échange linguistique entre peuples africains.

Eux-mêmes essentiellement originaires du Royaume Kongo, ils ont pris le revers de la stratégie coloniale, en apprenant les langues des régions où ils étaient déportés et en y enseignant systématiquement leur propre langue, mais aussi le partage, la vie en commun et la lutte pour l’idéal commun, l’autodétermination, l’importance du travail de la terre et l’autonomie de manière générale.

Rejetés du système scolaire classique, ils créèrent malgré l’oppression, leurs propres systèmes éducatifs, dans leurs langues (Kikongo, Swahili etc). Rejetés de l’accès au soin, ils cultivèrent la maîtrise des plantes médicinales et l’optimisation de leur patrimoine culturel pour répondre à leurs besoins immédiats. Malgré la torture, les travaux forcés, le délaissement au milieu d’animaux féroces, durant près de 40 ans, leur esprit de solidarité leur a permis de triompher[8].

C'est dans une de ces familles qu'a évolué M Charles Luntadila Diavena, élevé par les survivants de cette résistance, dont il revendique fièrement l'héritage.

Son idéologie politique, bien que connectée à nos réalités contemporaines, se veut aussi une vision tournée vers l’avenir et ancrée dans une tradition africaine millénaire. Il estime que le panafricanisme est un enjeu pour l'Afrique et pour l'humanité entière, car capable selon lui de jouer un rôle de stabilisateur des relations internationales[18].

PERSONNALITE[modifier | modifier le code]

M Charles Luntadila Diavena s'identifie à ses lignées ancestrales, de Nlaza Mpanzu et de Nsaku. Nlaza Mpanzu est avant tout un homme du peuple, passionné, à l’écoute des autres et inlassable. Il est en même temps en quête perpétuelle d’innovation, toujours au service du bien commun.

Nsaku était le conseiller des rois et le législateur, garant de l'harmonie sociale[19].

PARCOURS[modifier | modifier le code]

Il présente son parcours ainsi "partir de ses racines à la conquête du monde, pour ensuite se mettre au service des siens".

M Luntadila fréquente, pour ses études primaires, deux institutions différentes : La Bambiniere à la Gombe et les Loupiots à Kintambo.

Pour les humanités, il est inscrit pour le cycle d'orientation à l'Institut Techniques Agricoles de Gombe-Matadi dans la Province du Bas-Congo, aujourd’hui Kongo Central, qui l’amènera, par la suite, à l'Institut des Techniques Agricoles et Vétérinaires de la N'Sele à Kinshasa.

II obtient ainsi son Diplôme de fin d'Études Secondaires du Cycle Long communément appelé Diplôme d’État en 1988. Après quelques mois d'observation passée à l'Université de Kisangani et à l'Université de Kinshasa, il se dirige en ex U. R. S. S. où il est inscrit à l'Université Poltava, où il obtient un Certificat d'Études Préparatoires aux Techniques Agricoles.

A l’École Bénédict de Neuchâtel il passe rapidement au niveau supérieur et intègre ensuite la Faculté de Droit et Économie de l'Université de Neuchâtel où il obtient un Certificat de Comptabilité, d'Économie d'entreprise, de Droit européen.

Il dispense alors des cours de comptabilité, d'économie et d'arithmétique commerciale à l’École de Commerce Bénédict, sur demande de sa directrice.

Dans sa vision, contribuer positivement au changement positif pour sa population, passe par la compréhension et la maîtrise des outils qui régissent les rapports internationaux et la macro-économie. Conscient de l’importance grandissante et prépondérante du monde de la finance internationale, et nourri par l’envie de parfaire ses connaissances en cette matière, il s'envole vers l'Atlanta Métropolitain Collège USA, où il obtient une attestation de Réussite en Business Administration entre 1997 et 2001 à Synox Formation, puis au Canada, où il prépare et obtient son Certificat en gestion de projets et de comptabilité.

Admis par la suite à l'Université de Fribourg pour un Master en Business Administration (MBA), il passe aussi à l'École de Management et Communication ESM — Genève en vue de la préparation d'un Master en Management et Communication.

Il multiplie alors les expériences dans les domaines de l'Économie, des Finances, du Commerce, etc. Collaborateur auprès de plusieurs institutions financières comme auprès de World Trade Center où il était appelé à devenir membre avant son effondrement.

Il fut aussi Collaborateur, Conseiller et Assistant privé du Directeur du Crédit Suisse Private Banking en Suisse.

Riche de ces expériences et de sa vision double de la macro économie et de l’économie locale/régionale, il décide de mettre ces acquis au service de sa population : Il est depuis 2012 Administrateur de l'Institut Universitaire d’Etudes et de Formation en Développement ,en sigle IUEFD11 sis à Mbanza-Ngungu au Kongo Central.

  1. « Charles Luntadila brigue la présidentielle », sur actualite.cd
  2. « Charles Luntadila dans la course à la présidentielle », sur legrandcongo.com
  3. RTNC (tv nationale congolaise), journal du 09/08/2018
  4. RATELKI (tv congolaise d'envergure nationale à internationale) : reportages de février et juin 2002 sur le projet de jumelage de la ville de Nkamba dans le Bas Congo et piloté par Diavena Luntadila Charles
  5. RATELKI 06/04/2001, reportage - Charles Luntadila organise une visite de l'ambassadeur américain au Congo à Nkamba
  6. RATELKI : juin 2001, Charles Luntadila et le rapatriement des afroaméricains à Nkamba dans le Bas Congo, reportage de 45 minutes
  7. a b et c Susan Asch, L'Église du Prophète Kimbangu. De ses origines à son rôle actuel au Zaïre., Paris, Karthala
  8. a et b Anne Mélice, La désobéissance civile des kimbanguistes et la violence coloniale au Congo belge (1921-1959)
  9. « Luntadila Diavena Charles, mon projet »
  10. « Spécial Dialogue inter-congolais : listes des délégués, répartis dans les commissions du dialogue inter-congolais », sur congoline.com
  11. (en) Marc Lacey, « Congo Peace Accord Evokes Cautious Hopes », The New York Times,‎
  12. Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides. Service de documentation et de recherche (CEDOCA)., « Rapport de mission à Kinshasa (République démocratique du Congo) du 16 juin au 5 août 2000 », CEDOCA,‎
  13. Centre national d'appui au développement et à la participation populaire (CENADEP) [Kinshasa]. 23 avril 2003. Entretien téléphonique avec le directeur général.
  14. a et b (de) « Charles Luntadila, profil »
  15. « Projet de Société du candidat Luntadila »
  16. « Charles Luntadila dans la course à l'élection présidentielle »
  17. Tuti dia Tiya, Entretien avec Christine Matondo, survivante des relégués kimbanguistes, Paris, Katiopia Editions
  18. Allocution de M Luntadila invité au Sénat Français au 12/10/2018
  19. (kg) « LES MERES FONDATRICES DE LA NATION KONGO - MBOKAMOSIKA »