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Paulo Röthlisberger
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Naissance
Décès
(à 98 ans)
Neuchâtel
Nationalité
Activités
Autres activités

Paulo Röthlisberger est un sculpteur et peintre suisse né le 5 mai 1892 à Thielle et décédé le 22 juillet 1990 à Neuchâtel. Il est actif dans la région neuchâteloise et l’auteur d’une production variée, au sein de laquelle les œuvres intégrées à l’architecture jouent un rôle important.

Biographie[modifier | modifier le code]

Au niveau stylistique, l’artiste neuchâtelois s’inscrit dans la ligne du sculpteur Emile-Antoine Bourdelle à Paris, un atelier qu’il a fréquenté durant sa formation à Paris[1].

Ses oeuvres sont notamment intégrées dans les réalisations architecturales du bureau d'architectes Wavre & Carbonnier.

Oeuvres[modifier | modifier le code]

Bas-reliefs intégrés à l'architecture[modifier | modifier le code]

  • L'Ange (1924)

Bas-relief décorant le fronton du crématoire de Neuchâtel inauguré en 1923 (avenue Edouard-Dubois 28); devenu trop exigu, le bâtiment est démoli et remplacé par une nouvelle installation en 1969. L’œuvre de Paulo Röthlisberger est alors récupérée et installée à l'arrière-plan d'un bassin aménagé pour la circonstance[1].

  • Char du Soleil (1941-42)
Char du soleil (1941-42) à Neuchâtel

Bas-relief de 13 x 4 m, réalisé en calcaire jaune, sur la façade sud de l'ancien Laboratoire suisse de recherches horlogères (rue Abram-Louis Breguet 2 à Neuchâtel). Selon la presse locale, Paulo Röthlisberger s'est adjoint la collaboration du sculpteur Pietro Valli[2][3].

  • Le Bon berger (1945)

Décor de la niche destinée à recevoir les urnes cinéraires du cimetière de Beauregard à Neuchâtel (avenue Edouard-Dubois 28)[1].

  • Abram Mouchet secourant Henri II lors de la bataille d'Ivry en 1590 (1953)
Abram Mouchet et Henri II (1953) à Colombier

Bas-relief réalisé en calcaire jaune, situé au-dessus de la porte d'honneur du château de Colombier (rue du Château 1 à Colombier)[4].

  • Le Génie créateur, l’Industrie et l’Abondance (1956)

Bas-relief dominant la porte d’entrée de la Fabrique d’Ebauches ETA SA à Fontainemelon (avenue Robert 13)[1].

  • Evasion (1959)
Evasion (1959) à Neuchâtel

Bas-relief sur la façade occidentale de l'annexe de l'école primaire de la Promenade (avenue du Premier-Mars 2 à Neuchâtel)[1].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Paulo Röthlisberger: rétrospective 1892-1967, Neuchâtel, chez l'artiste,
  • Christophe Stawarz, « La sculpture, de la révolution neuchâteloise à l'immédiat après-guerre », dans La sculpture publique en Pays de Neuchâtel, Hauterive, éditions Gilles Attinger, coll. « Cahiers de l'Institut neuchâtelois (nouvelle série) », , p. 85-150

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Christophe Stawarz, « La sculpture, de la révolution neuchâteloise à l'immédiat après-guerre », dans La sculpture publique en Pays de Neuchâtel, Hauterive, éditions Gilles Attinger, coll. « Cahiers de l'Institut neuchâtelois (nouvelle série) », , p. 85-150
  2. « Vers l'achèvement d'une oeuvre d'art à Neuchâtel », La Feuille d'avis de Neuchâtel,‎ , p. 1
  3. « L'inauguration d'un bas-relief au Laboratoire suisse de recherches horlogères », La Feuille d'avis de Neuchâtel,‎ , p. 6
  4. Jacques Bujard, Christian de Reynier et Claire Piguet, Colombier, de la villa romaine au château : 2000 ans d'histoire monumentale, vol. Nouvelle revue neuchâteloise, t. 147, La Chaux-de-Fonds, , p. 167