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Utilisateur:Nya Rafali/Brouillon

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[ Allée des Baobab][modifier | modifier le code]

La  Nouvelle Aire Protégée (NAP) Allée des Baobabs a obtenu un statut de protection temporaire en 2007.  L’Allée des Baobabs se localise dans  la Région Menabe (sur la côte ouest de Madagascar) et couvre une superficie de 320 ha. Elle se trouve au nord de Morondava, sur la route nationale RN8A reliant Morondava – Maintirano passant par Belo/Tsiribihina. L’Allée des Baobabs est un lieu d’alignement majestueuse de Baobabs, plusieurs pieds de Renala sont alignés de part et d’autre de la route. Elle abrite deux des sept espèces de baobabs existants à Madagascar : le Fony (Adansonia rubrostipa et le Renala (Adansonia grandidieri).

[ Caractéristique physique][modifier | modifier le code]

[Climat][modifier | modifier le code]

En moyenne: la pluviométrie annuelle enregistrée dans la zone est de 785 mm, les précipitations se répartissent sur 44 jours, le mois de Janvier est le plus arrosé. –

[Géologie et sol][modifier | modifier le code]

Concernant la géologie et le sol, Morondava  est constituée par des formations sédimentaires. Le sol est d’origine sédimentaire. Cependant, dû à un lessivage important, les sols ferrugineux sont plus dominants.  –

[Hydrographie][modifier | modifier le code]

Huit réseaux hydrographiques ont été identifiés par RAVOAVY (1998) dans le Menabe central qui sont : le fleuve permanent Tsiribihina ; les rivières Sakay, Lambokely et Lambobe qui se forment après les fortes pluies ; la Mandroatra qui coule en permanence; la rivière saisonnière Kirindy ; la rivière Timitsy qui s’est brusquement tarie après 1959; la rivière saisonnière Andranomena ; la rivière permanente Tandila; et les fleuves Morondava et Kabatomena. Pendant la saison pluvieuse, des nappes d’eau superficielles appelées « Ranovory » se forment. Elle assure l’approvisionnement en eau des villageois loin des points d’eaux, l’abreuvage de zébus, chèvre.

[null Relief et topographie]

Le Menabe central se présente au Sud-Est comme une vallée faiblement accentuée qui s’étire vers le Nord-Ouest en une vaste pénéplaine. Elle est entrecoupée par des bas-fonds (lits de cours d’eau) peu profonds, à pente faible. L’altitude de cette zone va en augmentant de l’Ouest vers l’Est. Elle varie de 18 à 40 m (Rakotomaro, 2001) et la topographie est généralement plane avec des pentes ne dépassant pas 5%.

[Importance biologique et écologique de l’Aire Protégée][modifier | modifier le code]

Le baobab est une des formes d’adaptation du monde végétal aux conditions climatiques très difficiles.

On trouve cette formation végétale dans les régions semi-arides de Madagascar plus précisément dans la partie Sud, Sud- Ouest de l’île, une zone caractérisée par une faible précipitation (en moyenne 785 mm de pluies réparties sur 40 à 45 jours et la saison sèche dure  7 à 8 mois) avec une répartition très inégale dans l’année. Du point de vue écologique, parmi les huit espèces de baobabs existantes dans le monde, six spécimens sont endémiques de Madagascar dont 98% se trouve dans la partie occidentale.

Le Baobab (Adansonia sp, Bombacacées) est l’un des arbres les plus caractéristiques de la forêt de la côte Ouest de Madagascar : sa forme en bouteille, sa taille, les différents ports de son houppier lui permettent de dominer majestueusement l’ensemble du paysage.  Concernant l’Allée des baobabs, deux espèces y sont rencontrés à savoir  l’Adansonia grandidieri (Renala), Adansonia rubrostipa (Fony).  

[- Adansonia grandidieri :][modifier | modifier le code]

C'est une des six espèces de baobabs endémiques de Madagascar, certainement le plus connu des baobabs malgaches.

Les plaines côtières de Morondava, du côté de la fameuse Allée des Baobabs justement, est l’un des habitats de l’espèce la plus spectaculaire qu’est l’Adansonia grandidieri ou Renala.

Ce sont de grands arbres de plus de 25m de haut et 3m de diamètre, au tronc à la forme caractéristique de cylindre. La couronne est au sommet de l'arbre et aplatie, les branches reparties de manière irrégulière et la plupart horizontales. L'écorce est rouge grisâtre, lisse. Les fleurs sont blanches, jaunissant avec l'âge. Les fruits sont presque ronds à ovoïdes, avec un indumentum rougeâtre.                                                                                                                                                                                                                               

[- Adansonia rubristopa (Fony):][modifier | modifier le code]

Elle est typique des forêts sèches de Madagascar. C’est le plus petit des baobabs de Madagascar, souvent 4 à 5m, mais peut atteindre 20m de hauteur. Le tronc a une forme particulière de bouteille, avec une constriction visible au dessous des branches. La couronne est irrégulière. L'écorce est souvent marron rouge avec l'âge, mais grise et rugueuse pour les jeunes plants. Facilement reconnaissable dès le plus jeune âge par ses feuilles dentelées. Les fleurs sont jaunes vif à orange. Les fruits ronds ressemblants à ceux d' A. grandidieri, avec un indumentum rougeâtre très dense, l'écorce des fruits est plus résistante que celle d' A. grandidieri.

[Les communautés voisines de la NAP][modifier | modifier le code]

[Caractéristique démographique][modifier | modifier le code]

Les Antandroy et les Sakalava constituent la majeure partie des habitants de Bekonazy.

D’autres ethnies comme les Antanosy, Antesaka, Betsileo, Korao  et les Mahafaly sont en minorité.

Leur principale activité tourne vers l’agriculture et l'elevage.  Le Fokontany de Bekonazy compte 267 habitants, répartie dans 4 hameaux. En général, la population est relativement jeune, presque la moitié de la population totale soit 49 % est formée par des enfants.

Le nombre de population féminine est légèrement supérieur à celui de l’homme. La population féminine est donc de 138 soit 51,6 % contre 129 soit 48,3% pour la population masculine.

La taille moyenne de ménage est de 5 à 6 individus par ménage.

[Habitat traditionnel et précaire][modifier | modifier le code]

  Comme tous les petits villages, hors des grandes villes, le lieu d’habitation reste traditionnel et souvent précaire. Généralement, les maisons sont construites avec des matériaux locaux. Mais pour la plupart des locales, elles sont construites en terre battue et ne disposent que d’une seule salle. Auparavant, l’écorce de baobabs était le matériel très utilisé et Mais qui ne dure qu'une seule saison.

L’approvisionnement en eau est loin d'être potable suite au infiltration des produits d'arrosage de la sucrerie qui se trouve juste à coté de l'AP.

La population utilise des lampes en pétrole, des bois de chauffe pour leurs ménages. Cela représente des risques, non seulement pour la santé mais aussi un risque d’incendie.

[Niveau d’instruction faible][modifier | modifier le code]

L'étude du MRPA en 2013 monte que 20-30% des chefs de ménage fréquente l’école et environ 40% des enfants scolarisée.

L’insuffisance des moyens financiers, l’éloignement de l’école démotivent les parents à envoyer leurs enfants à l’école secondaire. Aussi, les instituteurs sont insuffisants car les parents n’ont pas les moyens pour payer les vacataires.

Après les classes primaires, ils se livrent donc dans le monde de travail dont ils ne peuvent rien faire à part aider leur parent pour les travaux de champs.                                                                                                                           

[Condition sanitaire précaire][modifier | modifier le code]

Dans le domaine sanitaire, aucune infrastructure n’est implantée dans la zone.

En cas de maladie, la population doit rejoindre la Commune Bemanonga (à 12 km) ou à Morondava, alors que les moyens de transports sont incertains. Face à ces situations, une partie de la population font des recours au tradipraticiens Les maladies les plus courantes sont généralement liées à la salubrité et à l’alimentation, ainsi qu’au mode de vie de la population même : les diarrhées, le paludisme, la toux, la tuberculose.  

[Contexte économique][modifier | modifier le code]

L’agriculture, l’élevage demeurent les principales sources de revenu de la population de la NAP. Les autres activités notamment le charbonnage, la sculpture permettent à la population d’améliorer leurs revenus pendant la saison sèche et la période de soudure.

[Agriculture][modifier | modifier le code]

L’agriculture constitue la principale activité de la population de l’aire protégée. Les principaux types de culture sont : arachide (pluviale ou contre saison) qui est une spéculation à vocation commerciale, général, le manioc, patate douce, le poids de cap dont la production est totalement destinée pour l’autoconsommation. La productivité reste faible du au caractéristique du sol et à la pratique des techniques traditionnelles, le inaccessibilité des moyens financiers et appuis techniques

[Elevage, activité très diversifié][modifier | modifier le code]

L’élevage constitue une autre source de revenu pour la population. Le cheptel est diversifié (bovin, ovin, caprin et volaille). La pratique d’élevage a comme objectifs de fournir des animaux de traction pour les activités agricoles et de servir de moyen d’épargne par la vente en cas de besoins monétaires immédiats. Tableau 9 : Taille des cheptels dans le Fokontany Bekonazy.

[- Elevage bovin :][modifier | modifier le code]

Le bœuf tient une place primordiale aussi bien dans la culture que dans la vie quotidienne et surtout de la production. Il est utilisé comme animal de trait et un animal de sacrifice dans la tradition et coutume. Le type d'élevage reste traditionnel et extensif. Cette activité est handicapée par ⋅ l’absence d’encadrement sanitaire aggravée par la présence de maladies épidémiques   ⋅ la cherté des vaccins

[- Elevage des petits ruminants : ovin et caprin][modifier | modifier le code]

Il est à noter que les paysans pratiquent également l’élevage caprin (chèvre) en complément de la production agricole, en vue de combler les besoins manquants au niveau du ménage.

[- Aviculture][modifier | modifier le code]

Les paysans pratiquent l'aviculture en complément de la production agricole.

[Le charbonnage :][modifier | modifier le code]

Le charbonnage représente une source de revenu complémentaire pour la population. Cette pratique est encore plus ou moins récente. Puisque la culture du riz n’est plus possible que pendant la saison de pluie, la population recourt à  cet activité complémentaire. Il est à noter que la fabrication de charbon de bois présente une grande menace car elle perturbe l’équilibre écologique, entraînant ainsi la dégradation rapide des sols et des formations forestières restantes. Les charbons de bois sont acheminés par charrette pour être vendus dans la ville de Morondava. Effectivement, sans autorisation délivrée par le Service forestier, cette filière est illicite.

[Tourisme][modifier | modifier le code]

Morondava figure parmi les pôles d’attraction touristique dans la région Ouest de Madagascar. Elle est connue par la présence de la fameuse Allée des baobabs, principal produit d’attraction dans la Région Menabe. Elle abrite aussi d’autres offres touristiques comme la descente du fleuve de Tsiribihina. Outre les activités écotouristiques, elles s’affirment comme la région du tourisme balnéaire. Selon les situations, le nombre des touristes visitaient l'AP ne cesse d’augmenter, 8 000 à 10 000 visiteurs par an. Une association communautaire a été mise en place pour assurer  la gestion du site.  Ce secteur fournit des emplois pour les communautés: vente des sculptures