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Utilisateur:NolanProvost/Brouillon

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Les Harvard Classics, initialement commercialisés sous le nom de Dr. Eliot's Five-Foot Shelf of Books , sont une série de 50 volumes d'ouvrages classiques de la littérature mondiale, de discours importants et de documents historiques compilés et édités par le président de l'Université Harvard, Charles W. Eliot . [1] [2] Eliot croyait que lire attentivement la série et suivre les onze plans de lecture inclus dans le 50ème volume offriraient au lecteur, dans le confort de son foyer, les avantages d'une éducation libérale, du divertissement et des conseils des plus grands esprits créatifs de l'histoire. [3] Le succès initial des Harvard Classics était dû, en partie, à l'image de marque proposée par Eliot et l'Université Harvard. Les acheteurs de ces ensembles étaient apparemment attirés par les affirmations d'Eliot. L'Index général contient plus de 76 000 références thématiques. [4] [5] [6]

Les 25 premiers volumes ont été publiés en 1909, suivis par 25 volumes suivants en 1910. La collection a été enrichie lorsque les Conférences sur les classiques de Harvard ont été ajoutées en 1914 et Fifteen Minutes a Day - The Reading Guide en 1916. [7] Les conférences sur les classiques de Harvard ont été éditées par Willam A. Neilson, qui avait aidé Eliot dans la sélection et la conception des œuvres des volumes 1 à 49. [8] Neilson a également rédigé les introductions et les notes des sélections des volumes 1 à 49. [3] Les Harvard Classics sont souvent décrits comme un ensemble de « 51 volumes », cependant, PF Collier & Son a systématiquement commercialisé les Harvard Classics par 50 volumes, plus des conférences et un guide de lecture quotidien. The Harvard Classics et The Five-Foot Shelf of Books sont des marques déposées de PF Collier & Son pour une série de livres diffusés depuis 1909. [9] [10]

Collier a fait la publicité des Harvard Classics dans des magazines américains, notamment Collier's et McClure's, proposant d'envoyer une brochure aux acheteurs potentiels. La brochure, intitulée Quinze minutes par jour - Un plan de lecture, est un livret de 64 pages qui décrit les avantages de la lecture, apporte des éléments contextuels à propos la série de livres et inclus de nombreuses déclarations d'Eliot sur ses raisons d'entreprendre ce projet. Dans la brochure, Eliot déclare : [11]

« Mon but n’était pas de sélectionner les cinquante, ou cent meilleurs livres au monde, mais de donner à lire environ vingt-trois mille pages décrivant un tableau du progrès du genre humain dans cette période historique, autant que ce progrès peut être décris dans ces livres. L’objet des Harvard Classics se différencie, en cela, de celui des collections visant à sélectionner un certain nombre des meilleurs livres ; ce n’est pas moins que de présenter un échantillon tellement vaste et caractéristique de la pensée mondiale que l’esprit du lecteur perspicace puisse être enrichi et cultivé. Dans les limites de cinquante volumes, contenant approximativement vingt-trois mille pages, ma tâche a été de prouver l’intérêt d’accéder à ce savoir de la littérature ancienne et moderne car il semblait essentiel à l’idée que l’on peut se faire d’un homme cultivé du vingtième siècle. Le meilleur qu’un homme cultivé puisse obtenir est un cadre de pensée libéral ; mais à cela doit être ajouté toutes les découvertes, expériences et réflexions que l’humanité à acquis et mise de côté, à travers ses progrès irréguliers du barbarisme à la civilisation. »

Fichier:Collier's nov 19 1910 ad.jpg
Exemple de publicité pour les Harvard Classics montrant un coupon postal, p.2, Collier's, 19 novembre 1910

L'idée des Harvard Classics a été présentée dans des discours du président d'Harvard de l'époque, Charles W. Eliot. [1] Plusieurs années avant 1909, Eliot prononça un discours dans lequel il remarqua qu'une étagère de trois pieds de longueur (91cm) suffirait à contenir suffisamment de livres pour donner une éducation libérale à quiconque les lirait avec dévouement. Il a été inondé de demandes concernant la liste des titres de livres qui rempliraient l'étagère de trois pieds. Après de nombreuses tentatives pour étayer son projet initial, il a décidé que l'étagère devrait être allongée à cinq pieds (1,52m) - mais une liste définitive des travaux n'a pas été déclarée. Un éditeur célèbre de l'époque, Peter Fenelon Collier et son fils, Robert J. Collier, ont vu dans le projet une opportunité financière et ont demandé à Eliot de donner suite à sa déclaration en sélectionnant 50 volumes (de 400 à 500 pages chacun). Les représentants de Collier ont proposé le nom de la série comme « The Harvard Library » ou « The Harvard Classics » en attendant l'approbation de l'Université Harvard. La proposition, présentée au président et aux membres de l'université, a été approuvée à l'unanimité comme étant une entreprise éducative utile. [1]

En février 1909, à l'approche de sa retraite en tant que président de l'Université Harvard, Eliot accepta la proposition de PF Collier & Son. [3] L'accord a permis à Eliot d'embaucher un assistant. Il a choisi William A. Neilson, professeur d'anglais à Harvard. La Bible a été exclue parce qu'Eliot et Neilson estimaient que presque chaque foyer en possédait déjà au moins un exemplaire. Les contributions d'auteurs vivants (en dehors des contributions scientifiques) ont été exclues parce qu'Eliot et Neilson considéraient que le « verdict du monde instruit » n'était pas encore abouti. Les fictions moderne étaient considérées comme facilement accessibles et donc également exclues. La littérature anglaise et américaine ainsi que les documents liés aux idées sociales et politiques américaines étaient choisis préférentiellement car les Harvard Classics étaient principalement destinés à un public américain.

Eliot prit sa retraite en mai 1909 et consacra une grande partie de l'année suivante à organiser les 50 volumes et à sélectionner la liste des oeuvres inclues. La première moitié des œuvres incluses a été fournie à PF Collier & Son en 1909. Cependant, Eliot et Neilson n'ont pas terminé les sélections restantes, rédigé les introductions de chaque sélection et terminé l'index général avant 1910. Par conséquent, PF Collier & Son imprima les volumes 1 à 25 en 1909 et les volumes 26 à 50 en 1910. [7] Une publicité pour The Harvard Classics est apparue dans Collier's le 30 avril 1909, indiquant le « Contenu officiel complet est maintenant prêt ». [12] Avec l'aide de plus de 50 professeurs de Harvard et de la bibliothèque générale de l'Université et de ses bibliothèques départementales, Eliot et Neilson ont estimé que le titre « Les classiques de Harvard » était bien mérité. [1]

Lettre d'Eliot décrivant le processus de sélection dans une lettre à l'éditeur, p.7, Collier's, 24 juillet 1909

Dans un numéro de juin 1909 du Collier's Weekly, PF Collier & Son annonça qu'il publierait une série de livres sélectionnés par Eliot, sans divulguer la liste des ouvrages inclus, qui mesureraient environ cinq pieds de long et fourniraient aux lecteurs une éducation libérale. Quelques jours après l'annonce de cette intention, plusieurs journaux ont publié une liste incomplète des ouvrages sélectionnés à inclure. Eliot a estimé que les publications n'étaient pas autorisées et a demandé aux éditeurs de Collier's Weekly de publier sa lettre aux éditeurs expliquant la liste initiale et le processus de sélection dans l'édition du 24 juillet 1909 de Collier's . Eliot décrit son objectif en aidant à publier The Harvard Classics comme étant motivé par un objectif éducatif et il explique pourquoi la Bible anglaise n'a pas été sélectionnée. En janvier 1910, PF Collier & Son annonça dans une « Déclaration des éditeurs » que les 50 volumes étaient presque terminés et proposa une « Déclaration de l'éditeur » (Eliot) décrivant les origines du processus ayant abouti aux premiers ensembles des Classiques de Harvard. Les premières éditions imprimées par PF Collier & Son dans trois styles de reliures distincts ont été proposées pour la première fois à la vente le 13 octobre 1909. [7]

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  2. Adam Kirsch, The "Five-foot Shelf" Reconsidered, Harvard Magazine, Volume 103, Number 2. November–December 2001.
  3. a b et c {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant,‎ , p. 21, 22, 26 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Eliot1910b » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  4. {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant,‎ , p. 13
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  6. (en) « Dr. Eliot's Five Foot Shelf of Books (advertisement) », Eau Claire Sunday Leader, Eau Claire, Wisconsin,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  7. a b et c New York Supreme Court, Appellate Division, First Departmen, Collier v. Jones, 140 A.D. 911 (October 21, 1910)
  8. Lectures on The Harvard Classics, New York, P.F. Collier & Son, (hdl 2027/coo1.ark:/13960/t1zc8gq6p, lire en ligne)
  9. « Official gazette of the United States Patent Office », Washington DC, United States. Patent Office, (consulté le ), p. 882 v
  10. (en) Robert J. Collier, « Dr. Eliot's Five-Foot Shelf of Books (advertisement) », Collier's, Springfield, Ohio, P.F. Collier & Son,‎ , p. 24 (lire en ligne)
  11. Fifteen Minutes a Day - A Reading Plan, New York, P.F. Collier & Son,
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