Utilisateur:Nocz31/Brouillon

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La route des larmes (highway of tears) est le surnom donné à une portion de 724 Km de l'autoroute « Yellowhead » numéro 16 en Colombie-Britannique. Cette route est à proximité de 23 Premières Nations, qui l'emprunte régulièrement. Jusqu'en 2017, la pauvreté de cette région, rendait l'accès aux transports difficile. Les Autochtones devaient donc régulièrement faire de l'auto-stop pour se déplacer. Cette portion de route est reconnue pour les nombreux meurtres et les disparitions qui y ont eu lieu. Au total, 18 victimes sont recensées dont 10 femmes autochtones entre 1969 et 2006. Toutefois, il est estimé qu'il y aurait plutôt 40 cas de meurtres et de disparitions.[2] La transmission cellulaire inexistante ou instable à cette époque augmentait le risque de danger pour les femmes autochtones.[3]

La majorité des proches restent sans réponses car avant 1981, aucune enquête sérieuse n’avait été entamée. En 1981, la GRC organise une conférence et rassemble plus ou moins 40 enquêteurs, afin d’enquêter sérieusement sur les meurtres de ses femmes. Ces meurtres seront appelés « meurtres routiers ». Les enquêteurs parviennent à établir des points communs entre certains meurtres et mettre en place une liste de suspects. À la suite de cette enquête, aucun réel tueur ne fût condamné. Les crimes ne diminuant pas après la première enquête, une seconde opération de la GRC est mise en place, le projet E-PANA, en 2005. [4]

  1. « Fichier:Welcome to Mile 0 of Yellowhead Hwy 16, Masset, BC.jpg — Wikipédia », sur commons.wikimedia.org (consulté le )
  2. « Route des larmes | l'Encyclopédie Canadienne », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
  3. Sciences et Développement économique Canada Innovation, « La « route des larmes » bientôt entièrement dotée d’une connectivité cellulaire », sur www.canada.ca, (consulté le )
  4. « Route des larmes | l'Encyclopédie Canadienne », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )