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Utilisateur:Nicogurt/Brouillon

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Synapto-pHluorine[modifier | modifier le code]

Les synapto-pHluorines sont des indicateurs optiques encodés génétiquement à des vésicules pour observer l'activité neuronal. Ces outils d'optogénétique sont très utiles dans le domaine des neurosciences[1].

Ils consistent en un changement physico-chimique par mutagenèse de protéines fluorescentes comme la GFP (Green Fluorescent Protein). Cette dernière rendu plus sensible au pH donne naissance aux pHluorines, une famille de protéine dont la fluorescence est fortement diminuée en milieu acide. Ainsi, la fusion d'une pHluorine avec VAMP2 (vesicle-associated membrane protein 2), une protéine associée aux lumen des vésicules synaptiques, peut générer une synapto-pHluorine. L'acidité du pH intravésiculaire ne permet pas aux synapto-pHluorine d'être fluorescentes, autrement dit leur fluorescence est inhibée. Cependant, si le neurone est activé par un potentiel d'action, il va alors relâcher le contenu de ses vésicules, appelé neurotransmetteur, pour activer ou inhiber le neurone suivant. Cette exocytose peut ainsi exposer les synapto-pHluorines au pH neutre du milieu extracellulaire ce qui les rend fluorescentes, et de ce fait il est possible d'observer l'activité neuronal.

Cette approche d'optogénétique à des applications restreintes. Il existe d'autres approches, comme les indicateurs de la famille GCaMP[2], les FRET ou l'opsine, ayant des possibilités d'application bien plus étendues. Les outils basés sur l'opsine permettent entre autre la stimulation de l'activité neuronal[1].


  1. a et b Ludovic Tricoire et Guillaume P. Dugué, « Principes et applications de l’optogénétique en neuroscience », médecine/sciences, vol. 31, no 3,‎ , p. 291–303 (ISSN 0767-0974 et 1958-5381, DOI 10.1051/medsci/20153103015, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « GCaMP », dans Wikipedia, (lire en ligne)