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Utilisateur:Mumu9/Brouillon

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Clara Guthrie d'Arcis est née à La Nouvelle-Orléans le 22 février 1879 et décédée à Genève le 12 mai 1937.

Fille de James Guthrie et de Clara Cocke, suite à la mort de sa mère, elle est élevée par sa grand-mère, Caroline Merrick. Celle-ci, qui est à la tête d'une grande plantation,

est l'une des première militante américaine pour le droit de vote des femmes,elle est également partisane de l'abolitionnisme.

Clara Guthrie se marie une première fois, en Louisiane. Elle ouvre une usine de limonade dont elle utilise les profits au bénéfice d'actions de bienfaisance.

En 1911, à la suite d'une faillite, elle décide de s'installer à Genève où elle épousera en 1916 Ludovic d'Arcis, de Chêne-Bougerie.

Femme d'affaire avertie, elle importe des appareils ménagers américains et obtient la concession Ford pour la Suisse.

Elle est convaincue du rôle important que Genève aurait à jouer dans la promotion de la compréhension internationale et que la ville deviendrait un lieu de négociation pour la paix.[1]

Dans cette perspective, elle intègre plusieurs organisations féminines et défend le droit de la femme mariée à sa propre nationalité, mais pour elle, la cause de la paix passe avant celle de la femme.

Elle fonde avec Eglantine Gebb l'Union internationale de secours aux enfants , elle en est la trésorière et contribue financièrement au mouvement .

Elle appartint au Comité de Désarmement des organisations féminines internationales, et en est également trésorière.

Clara Guthrie d'Arcis est née à La Nouvelle-Orléans ( USA), le 22 février 1879 et décédée à Genève le 12 mai 1937.

Elle est la fille de Fille de James Guthrie et de Clara Cocke.

Suite à la mort de sa mère, elle est élevée par sa grand-mère, Caroline Merrick. Celle-ci, est à la tête d'une grande plantation,

et l'une des première militante américaine pour le droit de vote des femmes et partisane de l'abolitionnisme.

Premier mariage en Louisiane. Elle ouvre une usine de limonade (bienfaisance), suite à une faillite, elle décide de s'installer à Genève (1911).

Elle importe des appareils ménagers, obtient la concession Ford pour CH. Convaincue que Genève jouerait un rôle important dans la promotion de la compréhension internationale

et lieu de négociation pour la paix.[2]

En 1916, elle épouse en secondes noces Ludovic d'Arcis, de Chêne-Bougerie.

Vraie business-woman à Genève, elle intégra plusieurs organisations féminines. Défend le droit de la femme mariée à sa propre nationalité.

Fonde l'Union internationale de secours aux enfants avec Eglantine Gebb, elle en fut la trésorière et contribua financièrement au mouvement . Pour elle, la cause de la paix passe avant celle de la femme,

Elle appartint au Comité de Désarmement des organisations féminines internationales, et en fut trésorière.

En 1915, cette pacifiste convaincue fonda, avec trente-six autres femmes de divers pays (parmi elles plusieurs Suissesses, dont Marguerite Gobat, Camille Vidart, Pauline Chaponnière-Chaix, Léonore Bourfeine-Welt) l'Union mondiale de la femme pour la concorde internationale (UMF), qu'elle présida jusqu'à sa mort. Selon ses voeux, cette union rassemblait des femmes par delà les frontières. L'Union prévoyait que chacune de ses sections nationale devait s'adapter au pays où elle était implantée.

En novembre de la même année, elle joue un rôle de médiatrice entre la Suisse et les Etats-Unis. En 1917, au moment où le blocus américain menaçait sérieusement le ravitaillement en blé de la Suisse, elle s'efforce de faire comprendre signification de la neutralité.[3] Elle est à l'origine de le première mission officielle suisse à Washington qui retient l'attention du président Wilson.

Après la première guerre, elle estime nécessaire de mettre en place des activités plus concrètes

L'UMF entreprit une vigoureuse campagne pour l'adhésion de la Suisse à la SDN au moment de sa création (1919).

Les bureau de l'UMF étaient installés au 19 Boulevard Helvétique.

Dans l'entre-deux-guerres, G. s'engagea au Comité de désarmement des organisations internationales féminines. Elle participe à la mise sur pied d'un Comité de liaison des associations féminines pour soutenir les efforts de paix (1931), mais elle ne parvint pas au maintien de ce Comité.

En 1930, elle contribue à l'abaissement de 25 % des droits de douane sur l'entrée de des produits horlogers suisses aux Etats-Unis.

l'Union mondiale de la femme pour la concorde internationale, qui espérait pacifier le monde par l'éducation et la tolérance. Elle en fut

la présidente jusqu'à sa mort.

Elle était convaincue, en dépit des arguments qui présentaient le réarmement comme moyen de lutte contre le chômage, qu'au lieu d'orienter la production vers la guerre, on peut l'orienter vers la paix !

Lors de ses voyages aux Etats-Unis, elle prôna le désarmement et le libre-échange.[4]

  1. Erica Deuber Ziegler et Natalia Tikhonov (dir.), Les femmes dans la mémoire de Genève du XVe au XXe, Genève, Etat de Genève et Suzanne Hurter, , 506 p.
  2. Erica Deuber Ziegler et Natalia Tikhonov (dir.), Les femmes dans la mémoire de Genève du XVe au XXe, Genève, Etat de Genève et Suzanne Hurter, , 506 p.
  3. J.M., « Un bel anniversaire », Le journal de Genève,‎ (lire en ligne)
  4. « IN MEMORIAM Mme Clara Guthrie d'Arcis », Le Mouvement Féministe, no 501,‎ , p. 2 (lire en ligne)

« Guthrie d'Arcis, Clara », sur Dictionnaire Historique de la Suisse, (consulté le ) octobre (consulté le 

.Cette action morale et éducative de longue

durée, il devint nécessaire de la compléter dans

l'après-guerre par des activités d'ordre plus con¬

cret, et c'est pourquoi l'Union Mondiale et sa

présidente-fondatrice se joignirent à tous les

grands mouvements de pacification des esprits, de

coopération internationale, de lutte contre la

guerre, qui ont gravité autour de la Société des

Nations.

c'est

au cours de ce voyage qu'une terrible opération,

par laquelle on crut arrêter net la maladie cruelle

qui l'avait attaquée, la mit à deux doigts de la

mort.


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Clara Guthrie d'Arcis (prise vers 1920)

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