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Utilisateur:Miguibou/Brouillon

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Les Matériaux :

L’or :


Les égyptiens considéraient que l’or représentait la peau des dieux. Sa couleur chaude reflétait le feu et la splendeur du soleil. Par ce fait, tout la joaillerie égyptienne est entièrement fondée sur le travail de l’or. Les métaux précieux modernes tels que le platine, le rhodium et le palladium étaient pour ainsi dire totalement inconnus du monde antique. Ils avaient cependant rendu les métaux blancs brillants grâce à différents allias d’argent et d’or é l’état brut. L’or était facile d’accès. Impérissable, il ne se corrodait ni se ternissait à l’usage et se travaillaient facilement. C’était donc un métal très convoité. L’Egypte possédait de grandes ressources en or à l’intérieur de ses terres et dans son sous-sol, ils avaient d’immenses gisements d’or, de loin les plus importants de toute l’antiquité. C’est sous forme de grains de métal brillants parmi les grande de sable et le gravier que les égyptiens trouvai la plus grande partie de cet or, particulièrement à l’époque primitive. Recueillir l’or, et le fondre sous forme de lingots n’était rien de très difficile pour le peuple de l’époque. Au Nouvel Empire, une énorme quantité d’or a été amassé. On pense que la Nubie, le Bas-Soudan et certaines villes de la Haute-Egypte avaient comme taxe annuelle de donner une certaine quantité d’or. L’or égyptien contient des impuretés, tout particulièrement des traces d’argent. Il contient également divers pourcentages d’autres métaux, surtout du cuivre, du fer et parfois du platine. A l’époque la plus reculée, les orfèvres devaient sûrement fonder leur savoir, pour leur essai, sur le couleur et l’aspect du minerai puisqu’ils parlent « d’or vert » ce qui désigne, de l’or contenant une forte proportion d’argent probablement. Les égyptiens faisaient beaucoup d’alliages avec l’or. Ils le faisaient tellement bien que quand ils vendaient leur or à Babylone, les maîtres de Babylone n’hésitaient pas à soumettre l’or à la chaleur du four pour vérifier s’ils étaient purs ou s’ils n’en avaient que l’apparence.


L’argent :

Les Egyptiens croyaient que l’argent étaient les os des dieux, parallèlement a ça l’argent étaient bien plus rare que l’or, c’est pour cette raison qu’il fut beaucoup plus prisé jusqu’au Moyen Empire où l’on commença à en importer d’Asie. La masse d’argenterie enfouie dans les vestiges devait être beaucoup plus important que se que l’on à trouvé, car en dehors des pertes du au pillage, l’argent, à la différance de l’or, se corrode au contact d’un terrain salifère et on ne peut lui redonner son état d’autant s’il y a eu minéralisation complète.


Les pierres précieuses :

L’or ainsi que l’argent étaient des matériaux nobles pour l’incrustation des pierres précieuse qui de nos jours sont considérés au mieux comme pierres semi-précieuses. Les Egyptiens choisissaient leurs pierres pour leur couleur chaude et non pas pour leur pouvoir de réfraction. Le trio classique à la base des gammes, en joaillerie, était la turquoise d’un bleu vert éclatant, le lapis-lazuli d’un bleu intense et profond ainsi que la coraline rouge sang. Le désire de posséder de telles pierres poussa les égyptiens à allé les chercher jusqu’aux limites du désert oriental, où l’on pouvait trouver facilement de la coraline et jusqu’aux Sinaï ou il fallait beaucoup creuser dans le grès dur pour y trouver la turquoise. Quand au lapis-lazuli il n’y en n’avait pas en Egypte même. Il fallait l’importer depuis les régions de l’Euphrate. Ces pierres n’étaient pas seulement utilisées pour les incrustations, mais elles servaient également à faire des perles.


Les autres pierres :

Au British Muséum, on peut voir une feuille de papyrus qui porte une liste d’artisans parmi lesquels on trouve le fournisseur en pierres précieuses. Il s’agit d’un homme qui parcourait les déserts à la recherche de pierres, d’animaux, de végétal ou de minéral. Mise à part la coraline, les égyptiens utilisaient d’autres pierres rouge capable d’avoir un bel éclat, par exemple : le jasper rouge ou (les) Grenat qui apparaissait souvent dans la nature sous forme de cristaux. Il était très simple d’en faire des perles. La popularité des Grenat au Moyen Empire avait pour cause probablement l’explantation intensive pendant cette époque. Une pierre pouvait remplacer la turquoise, c’était le feldspath vert. (La pierre Amazone), opaque d’un vert éclatant mais qui peut être bleu et qui se casse facilement. On en faisait des perles particulièrement au Moyen Empire et par la suite dés fétiches et des incrustations à l’époque de Tout-ankh-Amon. Quant à l’améthyste on la trouve dans les cavités de roche granitiques. Elles étaient utilisées dans leur totalité à faire des perles, des pendentifs et parfois des scarabées jusque sous le règne de Tout-ankh-Amon. La popularité des cette pierre atteignit son apogée au Moyen Empire. Mais son utilisation commence depuis la première dynastie. Cependant l’améthyste a été utilisée avec prudence en raison de sa couleur. Ce qui explique son emploi relativement limité par les orfèvres égyptien comme pierre d’incrustation. Au temps des pharaons beaucoup de pierres furent utilisées de manière périodique par exemple : jaspe (jaune, verte et brun), le cristal de roche, l’obsidienne, la calcédoine, jaspée et la calcite. Dès le début de l’Égypte, les orfèvres ont essayé de trouvée des substituts naturels et artificiels aux pierres précieuses classiques (Coraline, Turquoise, Lapis-lazuli). Sous le règne de Tout-ankh-Amon ils utilisaient le spath d’Irlande, la forme pure du cristal de roche et de la calcite, tout les deux recouverts d’une couleur (dans le cas d’incrustation). Mais se qu’ils voulaient par-dessus tout c’était d’imité le bleu foncé du Lapis-lazuli qu’ils devaient importer. A l’époque Prédynastique il réussirent a enduire la saponite d’un vernis de teinte bleu ou vert et de faire à partir d’une poudre de quartz cuite enduit d’un vernis de couleur bleu vert. Cette substance appelée couramment « bleu d’Égypte » fut importée vers Rome à l’époque impériale et fut utilisée fréquemment pour les fresques. Le verre teinté fabriqué en grande quantité n’apparu que sous le Nouvel Empire. La Fabrication en grande quantité à sûrement du nécessiter l’invention d’une grande fournaise équiper de soufflets, ce qui a entrainé un certain intérêt à faire des expériences avec différents minerais ce qui a marqué l’introduction du bronze en Egypte au Nouvel Empire. Comme la coloration bleue du verre égyptien provient souvent d’un composé du cobalt que l’on ne trouve pas en Egypte, on en déduit que les égyptiens ne savaient pas produire du bleu. Le verre de l’ancienne Egypte est un silicate de chaux sodée, peu différant par sa composition du verre moderne, mais contenant cependant moins de silice et de chaux. Le verre était opaque la plupart du temps. Sa qualité principale était son éclat et l’intensité de ses couleurs, jaune, blanc, noir, rouge, vert, bleu foncé, bleu ciel et bleu-vert. Les égyptiens pensèrent que grâce au verre ils pouvaient reproduire précisément les pierres précieuses classiques. Ils le décrivent comme pierre fondu, ce qui montre leur tentative délibérée de reproduire la pierre ainsi que leur désir de créer de nouvelles substances, Ils réussirent tellement bien à les imiter que certains objets provenant du tombeau de Tout-ankh-Amon ont été répertoriés avec des incrustations de Lapis-lazuli, de Coraline ainsi que Feldspath alors qu’il aurait été plus exact de dire qu’il s’agissait de verre imitant ces pierres. On peut affirmer que les matériaux utilisés dans la joaillerie égyptienne proviennent presque que de minéraux ramassés ou exporté des gisements du désert oriental ou du Sinaï. On peut considérer que les égyptiens comparaient les produits faits par les humains inférieurs à ceux prodiguer par les dieux, les divinités suprêmes qui offraient tous ces précieux minéraux utilisés dans la joaillerie.