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Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Étienne Nodet sur Eisenman

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Résumé du raisonnement d'Eisenman selon Nodet

  1. Les datations paléologiques des Manuscrits de la mer Morte ne sont pas dépourvues d'incertitude et il est nécessaire de les affiner en considérant leur contenu.
  2. A cet égard, quelques documents sont anciens de façon évidente, car plusieurs copies en ont été trouvées mais d'autres peuvent avoir été écrits plus tard, car seulement une copie a été trouvée et nous n'avons aucune raison de supposer que l'activité d'écriture a été stoppée avant que le site de Qumrân soit abandonné aux environs de 70;
  3. En dépit d'une étendue chronologique notable, tous les documents trahissent la même culture Juive marginale ;
  4. tous les documents de type pesher, qui effectuent une interprétation de l'Écriture appartiennent à la seconde catégorie, ainsi ils peuvent être datés des alentours de la fin (v. 70)
  5. cela correspond à leur contenu, car certains d'entre eux font allusion aux « derniers prêtres de Jérusalem », à « l'invasion des troupes qui adorent leurs insignes », aux taxes romaines, au pillage du Temple, etc[1].

Selon les textes les plus anciens , le leader du groupe (pqyd, mbqr) est aussi appelé Maître de Justice, et les prêtres qui sont fils de Sadoq se léveront à la fin des temps pour juger tout le monde, pour rendre la justice et condamner les méchants (1QS 5:2.9). Certaines déclarations sont plus précis : selon le "Convenant Document" 6:5, ces prêtres sont les opposants des prêtres en fonction à Jérusalem[2] ; 1QpHab mentionne un débat entre le Maître de Justice (nommé haut prêtre en 4QpPs 37 3:13-17) et l'homme du Mensonge qui « rejette la Torah de la congrégation » aussi bien que le Méchant prêtre[3]. Alors, le combat devient plus sérieux: selon 1QpHab 11:4-8, le méchant prêtre a chassé le Maître de Justice pour l'engloutir, dans sa colère venimeuse, jusque dans son lieu d’exil ; à la fin de la fête du jour de l'Expiation [le méchant prêtre] apparût pour les engloutir, les jeter en bas sur le jour de jeûne, le Shabbat de leur repos[3].

Du point de vue du Temple, le Maître de Justice, un soi-disant grand-prêtre, vint un jour de la fête du jour de l'Expiation avec quelques compagnons, et a suscité une violente opposition contre les autorités du Temple, qui les a jeté dehors. Ce qui signifie pour É. Nodet qu'ils les ont légalement lapidé[3]. [...]

Si le système de datation d'Eisenman peut être accepté, l'identification de Jacques le Juste avec le (dernier) Maître de Justice est presque parfaite et tout à fait frappante et Josèphe et les pesharim, aide à comprendre les uns les autres[3].

Notes et références

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  1. Étienne Nodet, (en) James never was a christian, in Le judéo-christianisme dans tous ses états - Actes du colloque de Jérusalem - 6-10 juillet 1998, Dir. Simon Claude Mimouni, Paris, éd. Cerf, 2001, p. 81.
  2. Étienne Nodet, (en) James never was a christian, in Le judéo-christianisme dans tous ses états - Actes du colloque de Jérusalem - 6-10 juillet 1998, Dir. Simon Claude Mimouni, Paris, éd. Cerf, 2001, p. 81-82.
  3. a b c et d Étienne Nodet, (en) James never was a christian, in Le judéo-christianisme dans tous ses états - Actes du colloque de Jérusalem - 6-10 juillet 1998, Dir. Simon Claude Mimouni, Paris, éd. Cerf, 2001, p. 82.